Dans un monde où les échéances sont serrées et les demandes incessantes, il est facile de sacrifier notre « beauty sleep » au profit de nos obligations professionnelles. Pourtant, négliger notre repos nocturne peut avoir des conséquences dévastatrices sur notre santé, notre bien-être émotionnel et, ironiquement, notre performance au travail. En cette Journée mondiale du sommeil, on vous invite à réfléchir à l’importance d’un repos nocturne pour optimiser productivité et créativité.

Les répercussions d’un sommeil insuffisant
Taís Araújo
, PhD, psychologue et directrice clinique chez HALEO, une clinique virtuelle spécialisée en soins du sommeil, nous révèle en quoi un sommeil insuffisant peut avoir un impact significatif sur la productivité et la performance au boulot. « Ça peut entraîner une augmentation de l’irritabilité, du niveau de stress ainsi qu’une diminution de la concentration, ce qui se traduit par des erreurs plus fréquentes et une baisse de la qualité du travail. En outre, le sommeil joue un rôle de taille dans la consolidation de la mémoire et le traitement de l’information, ce qui peut rendre la résolution de problèmes plus difficile, et compliquer la prise de décision. »

Taís Araújo
Crédit photo : Frédérique Ménard-Aubin

Selon la directrice, le manque de sommeil peut aussi affecter la créativité et l’innovation, car il diminue la capacité à penser de manière créative et à générer de nouvelles idées. « Certaines personnes peuvent également se sentir isolées socialement, car leur entourage ne comprend pas pleinement les défis liés aux troubles du sommeil », poursuit Taís. Une seule mauvaise nuit de sommeil n’équivaut pas à un trouble de sommeil. C’est différent, précise l’experte. De plus, sur le plan physique, les difficultés de sommeil et les troubles associés, comme l’insomnie, peuvent augmenter les risques de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’autres problèmes de santé.

Facteurs contribuant à un manque de Zzz
Dans le secteur de la communication, où les horaires sont souvent irréguliers et les exigences élevées, les professionnel·les sont particulièrement vulnérables au manque de sommeil. « Les conditions de travail stressantes, la pression pour produire des résultats et les habitudes de vie malsaines, telles que la consommation excessive de caféine et l’utilisation prolongée des écrans avant le coucher, contribuent toutes au problème du sommeil insuffisant », mentionne Dre Araújo. Pour améliorer la qualité de notre sommeil et protéger notre santé mentale et physique, certaines mesures sont à prendre. Heureusement, il existe des moyens concrets pour améliorer la qualité de notre sommeil et, par extension, notre performance au travail. Dre Araújo suggère d’adopter une « routine de sommeil régulière ». « En créant un environnement propice au repos et en limitant notre exposition à la lumière bleue des écrans, nous pouvons favoriser un sommeil plus réparateur. De plus, une alimentation saine et la pratique régulière de l’exercice physique peuvent contribuer à réguler notre horloge biologique et à réduire le stress, ce qui favorise un sommeil de meilleure qualité », conseille-t-elle. Si vous êtes friand·es de siestes, la clinicienne suggère de les limiter à 20-30 minutes et de ne pas faire d’activités stimulantes avant le coucher. Enfin, des techniques de relaxation et de gestion du stress peuvent également contribuer à améliorer la qualité du sommeil.

L’approche de la thérapie cognitive-comportementale
Si, malgré ces ajustements, vous luttez toujours contre des troubles du sommeil persistants, la thérapie cognitivo comportementale de l’insomnie (TCC-I) s’avère être une solution efficace. « Cette thérapie repose sur la physiologie du sommeil pour induire un changement dans le comportement et la pensée du·de la patient·e. En travaillant avec les mécanismes de régulation du sommeil, les client·es peuvent rapidement observer des changements concrets, ce qui les motive à s’engager pleinement dans la thérapie et à poursuivre leurs objectifs », détaille la directrice clinique. HALEO propose des programmes de thérapie adaptés aux besoins individuels des patient·es, avec des résultats de réussite élevés mesurés par la satisfaction des patient·es et les améliorations cliniques observées. Généralement, la
TCC-I a un taux de réussite entre 70-85 %, alors que ce taux est significativement plus élevé chez HALEO, soit de 90 %, d’après Taís. Le programme de thérapie cognitive-comportementale chez HALEO se distingue également par sa durée relativement courte de cinq semaines. Et tout peut se faire en ligne ! Grâce aux thérapeutes spécialisé·es, vous pouvez apprendre des techniques de relaxation, des stratégies de gestion du stress et des habitudes de sommeil saines qui favorisent une vigoureuse hygiène de sommeil. Autre particularité de la clinique virtuelle, c’est qu’elle offre « une solution complète qui libère le plein potentiel » des organisations. Si votre employeur adhère à HALEO, les employé·es peuvent bénéficier de ses services, et ce, gratuitement.

Prenez dès maintenant le contrôle de votre sommeil en visitant la clinique virtuelle HALEO.

Saviez-vous qu’un manque de sommeil peut coûter cher aux organisations?

  • 12 859$ en perte de productivité par personne atteinte d’une insomnie sévère
  • 3,3 fois plus de coûts en accidents et erreur. L’insomnie est associée à 7,2 % de tous les accidents et erreurs coûteuses sur le lieu de travail, mais représenterait 23,7 % du coût total de ces incidents.
  • 55 jours de productivité sont perdus chaque année par individu avec un sommeil de mauvaise qualité, dont 45 jours sont perdus en raison d’une diminution de la productivité et 10 jours sont perdus en raison de l’absentéisme.
  • Risque de congé d'invalidité 4,6 fois plus élevé. Les personnes qui dorment mal sont 4,6 fois plus susceptibles de prendre un congé d'invalidité relié au travail que les personnes qui dorment bien.

Source : HALEO