Je vous avais promis un billet pour vous raconter ce qui se trame lors d’une
« journée dans la vie d’une chasseuse de tête »
. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, évidemment, et chaque personne a sa propre méthode. Alors, à quoi ressemble mon « 9 à 5 » ?

Ça commence par un café + un shot de gingembre frais et c’est parti pour la chasse ! Chaque matin, mes collègues Julie et Alexandre, de l’équipe de recrutement, et moi, nous nous réunissons pour établir nos priorités et discuter des mandats en cours. Puis, on part chacun·e de notre côté pour entamer/continuer nos dossiers respectifs.

Au quotidien, j’essaie de répartir mon énergie comme suit. En avant-midi, j’effectue une veille pour connaître, entre autres, les dernières nominations, je zieute LinkedIn, j’épluche mes courriels et je fais des relances. Lorsque je fais ma recherche de candidatures potentielles, je garde toujours en tête les objectifs des client·es, que j’aurai rencontré au préalable afin de saisir leurs désirs. Mes premiers contacts se font toujours par un courriel personnalisé. Par la suite (et si besoin), je vais prendre le téléphone pour parler à la personne de vive voix. Pourquoi cette préférence par écrit ? Pour ne pas brusquer ou prendre par surprise un·e candidat·e potentiel·le avec un cold call.

Après le lunch, c’est parti pour les premières rencontres avec les candidat·es ! À cette étape-ci, c’est en mode virtuel. Et c’est même l’étape la plus déterminante. La raison ? À travers les échanges, je peux déterminer en aussi peu que 5 minutes si la personne correspond aux besoins des client·es. Ça ne prend pas de temps pour constater si l’énergie d’une personne ou sa retenue à l’écran font d’elle une bonne candidate à proposer. Suite à ce premier meeting, je rédige des notes illico et je les mets à la portée de mes collègues au recrutement dans notre système. Et si jamais j’ai vraiment un coup de cœur, car chez Grenier, on cherche (et trouve !) des coups de cœur, je fais une présentation au client et l’encourage à rencontrer la personne. Si tout va bien, la personne est ensuite recrutée !

Pour finir, je dirais que la qualité d’un·e bon·ne recruteur·euse reste la flexibilité. Si un·e candidat·e préfère discuter avec moi le matin ou après 17 h parce qu’il ou elle travaille, je vais assurément m’adapter !

Des questions ? Vous pouvez m’écrire ici

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