La structure du monde des affaires dicte que la semaine de travail s’étend du lundi au vendredi. Sauf que ce ne sera pas toujours le cas — du moins, on se le souhaite ! Près de ¾ des travailleurs à plein temps seraient prêts à travailler quatre jours par semaine si la paie demeure inchangée. Tout comme le bureau traditionnel, la semaine de travail de cinq jours pourrait devenir très bientôt une relique. Voici trois raisons pour lesquelles l’avenir repose sur la semaine de travail écourtée.

Pour un meilleur bien-être

Selon une enquête réalisée en 2019, les cinq pays les mieux classés au monde en matière de bonheur général sont au boulot moins d’heures que la moyenne. Lorsqu’ils ont un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée, les gens ne sont que plus heureux. La conciliation travail et vie personnelle demeure l’une des principales priorités chez les travailleurs. 

Les entreprises qui emboîtent le pas vers les semaines de quatre jours est signe qu’elles valorisent le bien-être général de ses employés, augmentant considérablement les chances que les candidats les plus qualifiés souhaitent y travailler – et y rester !

Plus de productivité

Règle générale, les entreprises veulent maximiser la productivité — lire ici le profit. Elles ne sont donc pas enclines à réduire le temps de travail. Pourtant, Microsoft Japon a testé la semaine de quatre jours et le résultat est sans équivoque. L’entreprise a constaté que la productivité avait été augmentée de 40 % après le passage à une semaine de travail de quatre jours. Cet exemple montre que les organisations pourraient envisager de réduire les jours travaillés en une semaine sans sacrifier la productivité.

Des études tendent aussi à démontrer qu’il y a un lien entre bonheur et productivité. Le constat est simple : plus les gens ont du temps pour soi, plus ils sont heureux, plus ils sont productifs

Pour le bien de la planète

Plusieurs effets environnementaux positifs découlent de la semaine de quatre jours. Avec une journée de moins au bureau, on économiserait sur l’électricité, le chauffage et l’eau dans les bâtiments commerciaux, ce qui se traduirait par une empreinte carbone plus faible. En 2015, une étude menée en Suède et axée sur ce pays révèle qu’un temps de travail diminué de 1 % peut réduire la dépense énergétique de 0,7 % et les émissions polluantes de 0,8 %. Une analyse portant sur le temps de travail chez nos voisins du Sud montre également que « la réduction du temps de travail est une politique clé pour réduire les émissions », en plus d’une meilleure qualité de vie.

À quand les longs week-ends pour toujours pour notre bien-être, notre productivité et l’environnement ?