En raison de la pandémie qui sévit présentement à travers le monde, l’économie en prend un sérieux coup. À l’échelle locale, l’économie québécoise subit aussi d’énormes conséquences. Depuis l’annonce de la fermeture de plusieurs entreprises et commerces non essentiels, qui est d’ailleurs %%%6629610976981%%% prochain, plusieurs établissements se sont vus dans l’obligation de mettre la clé sous la porte temporairement. On estime même que %%%6629610976989%%%.

Désormais, on braque nos efforts vers le eCommerce, qui permet non seulement de minimiser le contact en période de distanciation sociale, mais aussi d’%%%6629610976994%%%. Plusieurs initiatives ont vu le jour pour acheter Québécois et soutenir les commerces d’ici.  

Dans l’industrie, Prologue AI a notamment développé une carte interactive, #achetonslocal, afin de permettre d’avoir une vue d’ensemble sur les commerces disponibles dans une région donnée. Dans la même veine d’idée, l’agence CloudRaker a aussi créé une plateforme, Rue Principale, pour répertorier les commerces et services de Montréal pour aider la communauté à découvrir les entreprises locales offrant toujours des services. Lg2, en collaboration avec Touché !, a réuni 19 marques pour présenter la coopérative On se serre les coudes.

 

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L’importance d’acheter local est plus que jamais sollicitée. Isabèle Chevalier, présidente de Bio-K+, ainsi que l’entrepreneur et investisseur Georges Karam, ont lancé la plateforme Ma Zone Québec. Ce nouveau site web, un futur « Amazon » de produits d’ici, permet aux consommateurs de retrouver en un seul endroit une liste de petites et moyennes entreprises québécoises. L’idée germait déjà depuis quelques mois, mais la crise de la COVID-19 est venue accélérer la mise sur pied de l’initiative. Avec ce projet, les deux entrepreneurs souhaitent proposer une « nouvelle façon de consommer qui pourra rester implantée bien après la pandémie ».

Ma Zone Québec

Le gouvernement du Québec a annoncé, dimanche dernier, le lancement du projet Le Panier Bleu, un OBNL visant à promouvoir l’achat local. Ce nouveau site non transactionnel permet aux producteurs d’ici de s’afficher. Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a déclaré qu’il souhaitait que ce nouveau symbole change les habitudes de consommation, au même titre que celui des Aliments du Québec en épicerie.

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Fait cocasse : à ne pas confondre avec MON Panier Bleu, une alternative aux sites alimentaires des grandes surfaces de commerçants azuréens. À la suite de l’annonce lors du point de presse, la plateforme française a été indisponible pour un certain moment — en raison d’un pic très important de connexions ! Le site e-commerce de nos cousins français a dû publier sur sa page Facebook un message expliquant le pépin avec humour. Le Panier Bleu a aussi éprouvé des difficultés majeures dimanche à cause d’une trop forte demande.

panier bleu

Montréal se met aussi de la partie. Afin de soutenir les entreprises de la métropole et favoriser le commerce de proximité, la Ville de Montréal mise sur la livraison à domicile à vélo, qui se veut sécuritaire et abordable. Cette initiative est coordonnée par les Sociétés de développement commercial (SDC) en collaboration avec Jalon MTL et COOP Carbone. Livraison LVM est l’une des trois entreprises qui assurera le service de livraison à vélo. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, la mairesse Valérie Plante « invite les Montréalais et Montréalaises à consommer local et à soutenir les petits commerçants ».

Pour de plus amples renseignements sur le service de livraison à vélo, cliquez ici. Pour consulter le site du Panier Bleu, cliquez ici. Pour Ma Zone Québec, c’est par ici.