Drôle de hasard — nos deux interviewé·es ont déniché un stage estival chez Cossette. Autre coïncidence: autant Laurie Dumulong que Félix Vachon caressent le rêve de devenir cadres en communications. Le Grenier a demandé à ces étoiles montantes en devenir quelles étaient leurs démarches pour dénicher un premier emploi, le premier «vrai de vrai» après un passage sur les bancs d’école.

De la théorie à la réalité
Diplômée de l’Université Laval en administration des affaires, concentration marketing, Laurie révèle qu’on voit principalement la théorie dans les cours traditionnels. C’est plutôt son implication en dehors des classes auprès de son association étudiante, où elle agissait comme VP aux opérations et développement des affaires, qui lui a permis de mettre la théorie en pratique. Elle a aussi participé à maintes compétitions académiques dont Relève Marketing, organisée par l’Association des agences de communications créatives (A2C). «Ce sont ces expériences qui m’ont grandement aidé pour mon stage», dit celle qui en a complété un chez Desjardins l’été dernier en marketing, où elle a eu l’occasion de toucher à plusieurs offensives. Avec enthousiasme, Laurie nous partage avoir participé à la campagne «La vie est pleine de surprises», avec Arnaud Soly, que le Grenier avait publié à l’automne 2021.

L’importance d’agrandir son réseau de contacts
En matière de recherche d’emploi, quelles ont été les démarches de nos deux diplômé·es? Pour Laurie, la recherche commence déjà à l’école. Celle-ci conseille de prendre rendez-vous au service de développement professionnel des établissements scolaires pour peaufiner son CV et faire des simulations d’entrevue, entre autres. Tout au long de ses études universitaires, elle a également assisté à plusieurs activités organisées par son association étudiante en marketing, DéMark, ou par la SOCOM, lui permettant d’en apprendre un peu plus sur les différents métiers offerts en agences et voir ce qui pourrait l’intéresser davantage.

De la sorte, on développe un réseau de contacts solide qui pourrait toujours servir. Comme? «Je pense à ma gestionnaire que j’ai eu lors de mon stage chez Desjardins. Je m’étais aussi fait contacter sur LinkedIn après avoir participé à une compétition universitaire et après la Soirée 15 minutes. Je pense aussi à tous·tes les étudiant·es que j’ai côtoyé·es  lors de mon parcours: ce sont certainement des contacts que je voudrais garder pour le futur», dit-elle.

Idem pour Félix, qui a œuvré 3 ans à Préambule Communication, l’agence étudiante de l’Université Laval, durant ses études en communications publiques. Il a également été conseiller en communications pour le Ministère du Conseil exécutif du Québec. Selon lui, il doit son cheminement à ses implications auprès des comités et à toutes les activités parascolaires qui ont favorisé le développement de son réseau. Tout comme Laurie, il a participé à la Soirée 15 minutes, lui permettant de décrocher un stage chez Cossette. «Si je n’étais pas allé à cette soirée-là, je n’aurais pas parlé à la personne qui m’a fait rentrer à l’agence.»

Nos deux diplômé·es ont tout à fait raison. Si on pense que le network se construit que lorsqu'on débute sa carrière — on a tout faux. Nos premiers contacts se font au cours de notre parcours scolaire: une occasion de tisser des liens et de favoriser l’insertion professionnelle!

Sur quels sites surfer?
Ayant déjà sa petite idée en tête des agences pour lesquelles elle aimerait travailler plus tard, Laurie consultait souvent leur section carrière pour voir si de nouvelles offres s’affichaient. Autre plateforme qu’elle affectionne particulièrement est LinkedIn, pour y voir les offres sur la page d’actualité. Quant à Felix, alors étudiant à Québec et envisageant déménager à Montréal, il regardait de 3 à 4 fois par semaine l’infolettre du Grenier aux nouvelles pour voir les opportunités qui pouvaient s’offrir à lui. Et, tout comme sa comparse, il considère que Linkedin est une belle plateforme de visibilité. Félix partage qu’il faut s’ouvrir aux opportunités. «Pour ma part, la Soirée 15 minutes a vraiment été bénéfique, autant pour se faire des contacts que de rencontrer de nouvelles personnes. Je suis bien content des résultats et des retombées!», conclut-il.

S’impliquer, développer son réseau de contacts et être ouvert·es aux opportunités. Comme quoi les rencontres fortuites ne sont pas si fortuites que cela, mais peuvent définitivement vous aider à propulser votre carrière!

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