Toujours soucieuses d’améliorer l’expérience pour les marques, annonceurs et entreprises, les équipes de l’Association des agences créatives (A2C) et de la Société des designers graphiques du Québec (SDGQ) travaillent déjà à créer la remise de prix de la 5e édition du concours Idéa, qui aura lieu au printemps 2024. La période de soumission a d’ailleurs été lancée pour les artisans, les maisons de production, les agences, les studios, les entreprises technologiques et les clients qui peuvent dès à présent soumettre leurs projets dans les 144 catégories divisées dans les six grandes disciplines de la communication créative: Craft/Production, Création publicitaire, Design, Média, Produits et expériences numériques, Résultats d’affaires et stratégie.
Faire rayonner l’industrie québécoise
Participer à des concours… Est-ce encore nécessaire? On le sait, l’industrie de la publicité, du design et du marketing a son lot de concours, et même si ces derniers ne font pas toujours l’unanimité, il reste qu’Idéa est un événement important pour la valorisation des réalisations québécoises, indique Dominique Villeneuve, présidente-directrice générale de l’A2C. «Les études le démontrent, la participation aux concours est une manière efficace et concrète de faire rayonner l’impact et la créativité des réalisations d’ici. Et il y a quelque chose d’important aussi dans le fait de se mesurer soi-même en tant que professionnel·le en communication créative, ainsi que de se faire comparer aux plus grands de l’industrie par des jurys qui font preuve d’une grande rigueur dans leurs évaluations et qui ne retiennent que les projets les plus remarquables pour atteindre le statut de finalistes.» Le concours Idéa est également le seul en son genre, souligne Mario Mercier, DGA, président et directeur de création chez Compagnie et cie et co-président de la SDGQ. «Idéa, c’est un concours vraiment différent des autres, parce qu’il réunit et célèbre six disciplines au sein d’une même compétition. Ce genre d’approche est peu commune, ce qui accorde une place très singulière à Idéa dans l’écosystème des concours canadiens. Oui, cette approche unifiée présente des défis logistiques considérables, mais en demeurant à l’écoute des retours et suggestions reçues pour améliorer à la fois la formule et les résultats obtenus, on voit que le concours parvient réellement à générer des répercussions significatives pour les participant·es et pour toute l’industrie.»
Plus encore, avec l’inflation qui continue de frapper le pays, la question de la pertinence d’investir en publicité peut être remise en question. Les concours qui mettent de l’avant l’impact des campagnes créatives sont une manière inégalable de démontrer l’impact et les résultats pour les entreprises, argue Dominique Villeneuve. «Au-delà de donner un argument en faveur de l’impact de notre industrie sur les revenus des client·es, le concours suscite aussi la curiosité des étudiant·es qui envisagent de faire carrière dans notre industrie. Je pense que c’est un autre volet très important des concours, soit de refléter le talent, le potentiel et l’énergie positive d’une industrie en santé, et d’attirer la relève».
Une deuxième année 100 % présentielle
Idéa en arrive à sa deuxième édition 100 % en mode présentiel, un défi renouvelé pour les organisations derrière le concours, indique Dominique Villeneuve. «5 ans d’existence, ça peut paraître long, mais c’est quand même une courte période de vie pour un concours comme celui-ci. 5 ans, c’est aussi 5 ans à apprendre de chaque édition et à vouloir faire mieux de fois en fois. Il faut se rappeler que le concours a été lancé juste avant la pandémie, donc on a dû faire preuve, au fil des ans, de beaucoup de résilience. Ce n’est pas 5 ans à refaire la même chose, mais plutôt 5 ans à innover, à modifier, à ajuster la formule du concours pour arriver à créer quelque chose d’unique qui fait rayonner notre industrie.» Et la mission du concours a-t-elle changé au cours de ces années ? «Non, la vision qui nous anime est restée la même, soit de célébrer le meilleur de la communication créative et stratégique au Québec. Ça, ça n’a jamais changé, mais la façon de mettre en lumière et de réunir les six grandes disciplines dans un même concours, elle s’est beaucoup améliorée. Et elle va probablement continuer de le faire d’année en année.»
Une journée de projection pour faire rayonner l’excellence
En faisant un calcul très rapide, on peut facilement se dire que six disciplines et 144 catégories, ça en fait probablement beaucoup de soumissions à traiter. «Il y a en effet beaucoup de pièces à mettre en lumière, parce que le concours, c’est aussi, on l’a dit, de mettre de l’avant la créativité et l’impact de ce qui se fait de mieux au Québec, rappelle Mario Mercier. Une des manières de concrétiser cette vision d’Idéa, c’est de consacrer un moment aux finalistes de chaque catégorie et de créer un moment qui réunit tout le monde autour des pièces.» Cette idée prend la forme d’une journée de projection. Pour Dominique Villeneuve, il s’agit d’une bonification extrêmement significative au concours et à l’événement. «Une journée dédiée à la présentation des projets finalistes sur grand écran, c’est vraiment important, en plus d’être aligné aux valeurs d’Idéa, de l’A2C et de la SDGQ. On le réalise aussi par son impact: la portion éducative du concours prend alors tout son sens. Parce qu’Idéa, c’est oui, une compétition, mais c’est avant tout une volonté de l’A2C de partager le travail de l’industrie et de le célébrer.» Et c’est apprécié, cette journée de projection ? «Absolument, répond la PDG de l’A2C. L’an dernier, près de 450 personnes se sont réunies pour voir les projets de leurs pairs. L’esprit qu’il y avait dans chaque salle, c’était vraiment quelque chose. On a vu que cette journée était importante pour l’industrie et pour tous les talents, qui pouvaient s’asseoir pour regarder le travail des autres, mais aussi pour s’en inspirer.» Et ça permet de célébrer tous les projets qui sont finalistes ? «Oui, c’est là que j’ajouterais l’importance de célébrer les finalistes et pas seulement les gagnants, relève Mario Mercier. Parce qu’être finaliste dans ce genre de concours de haut niveau, c’est aussi être gagnant. Je parle par expérience, pour être moi-même impliqué dans de nombreux jurys de différents concours, je remarque que le niveau d’Idéa est inégalable au Québec. Et ça, ça mérite une mention. La journée de projection sert à ça, à souligner l’excellence.»
Au-delà d’évaluer la créativité des projets, le concours Idéa met en lumière le véritable talent derrière chaque projet et invite l’industrie à s’inspirer de ce qui se fait de mieux, que ce soit sur le plan de la stratégie ou des résultats d’affaires. Des critères plus élaborés qui, selon Mario Mercier, ont encore plus de pertinence à l’heure actuelle: «Idéa, ce n’est pas un concours de beauté. C’est un concours d’intelligence. Je parle surtout pour mon expérience en design, qui est un domaine souvent, à tort, perçu plus dans le beau que dans le pertinent, mais quand un design stratégique et intelligent rencontre la beauté et la pertinence, ça frappe encore plus fort. Et ça se hisse au rang de finaliste.»
Plusieurs manières de participer
Manque de temps, manque de planification, etc. ? Pas de panique: il y a plusieurs manières de participer à Idéa, précise Dominique Villeneuve. «On a ajusté la formule afin de proposer différentes manières de participer: on peut, oui, soumettre des projets, mais on peut aussi simplement réunir son équipe et participer à la journée de projection, ou encore assister à la soirée de cérémonie dédiée à l’industrie. On a vraiment en tête de célébrer notre industrie et de rassembler les gens qui y travaillent, en célébrant le travail accompli et la créativité d’ici. Le plus important à retenir, c’est que la formule est souple et qu’on espère vraiment que tous et toutes y trouveront leur compte.»
Un mot pour les président·es des jurys 2024
«Les jurys sont une véritable mine d’or ! Je souhaite à tous ceux et celles qui auront l’honneur d’être sur le banc des jurys d’avoir de bonnes discussions et de beaux débats. Je leur souhaite aussi de se laisser porter par ce qui se fait de mieux et de se laisser inspirer par leurs pairs.» – Dominique Villeneuve
«J’ai envie, pour ma part, d’inviter les jurys à célébrer ce qui fait vivre notre industrie, soit la pertinence et l’intelligence. Je leur souhaite de prendre le temps d’évaluer tous les ingrédients de la recette, ce qui fait carburer la création et l’innovation, et de faire rayonner le travail bien fait.» – Mario Mercier
Présidents et présidentes des jurys 2024
- Création publicitaire: Guillaume Bergeron, associé, concepteur-rédacteur, LG2
- Produits et expériences numériques: Élisa Ève De Serres, associée, product owner et directrice de l’équipe produit, Mirego
- Design: Julien Hébert, designer lead, Principal
- Média: Thierry Lessard, chef, données et technologies, CARTIER
- Résultats d’affaires et stratégie: Pascal Routhier, chef de la stratégie, associé, Rethink
- Craft/Production: Eva Van den Bulcke, vice-présidente, réalisation, Septième
Informations importantes
Date limite pour déposer des soumissions: 23 février à 17 h
Guide du soumissionnaire: Disponible en ligne
Webinaires préparatoires: Quelques dates restantes
Dévoilement des jurys: D’ici la mi-février
Journée de projection des projets finalistes: Fin mai
Remise de prix Idéa: 13 juin 2024
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