On a rencontré les fiers représentants du Canada de la compétition Young Lions à Cannes, Olivier Houle, superviseur de stratégie, canaux médias, et Thierry Lessard, chef données et technologies, de Cartier Média à la veille de la compétition. En mode relax, à la bonne franquette. Bière à la main pour eux, rosé pour moi. On est aux Cannes Lions après tout, nah?

Ils recevront leur brief en live à 16h30 (heure de la Croisette) mardi, pour ensuite se faire aller les méninges et développer une strat qui a-plus-que-de l’allure en 24 heures, et présenter jeudi. On leur souhaite très fort de remporter ce concours! Mais au-delà de cette compétition, ces Young Lions – qui ne se considèrent pas si « young » que ça – sont très humbles d’être ici. Une première fois pour eux deux. Pour Thierry, être présent à Cannes et représenter le Canada est déjà un achievement en soi. D’autant plus que les choses vont bien pour Cartier par les temps qui courent. L’agence intégrée québécoise a été récompensée au gala Idéa, pas plus tard que la semaine dernière.

Alors, comment nos experts en média vivent Cannes jusqu’à maintenant? C’est certain que sur une semaine, les deux acolytes ne peuvent pas « vivre » Cannes comme la majorité des gens qui se retrouve ici, puisqu’ils doivent enfiler rencontre après rencontre avec des représentant·es du Canada en plus de dédier du temps à la compétition. Mais « ce qui est cool », dit Olivier, c’est qu’on est dans un endroit où on peut en ressortir véritablement inspiré·e. (Mot qu’on entendra souvent à Cannes et qui s’appliquera à tout d’ailleurs!) « T’as les meilleurs, t’as tout le winning work, t’as le Palais. Tu en ressors plus inspiré·e que lorsque tu es rentré·e. Déjà, c’est rafraîchissant », dit-il, déjà allumé par l’effervescence de la créativité sur la Croisette.

Concernant la compétition, le duo est prêt et a très hâte de recevoir le brief. « Les gens sont assez sérieux et compétitifs, poursuit Olivier. Ça va nous inspirer à être encore meilleurs. » D’après les collègues et amis, dont la chimie est tangible, les winning work des années précédentes était de gros calibres alors ils se préparent déjà à « utiliser leur jus de cerveau » durant la compétition. S’ils s’attendent à un brief pour une OBNL, la plus grande différence est qu’ils devront trouver « quelque chose de global versus local ». Houle-Lessard se préparent à toute éventualité. « C’est un jury dont on ne sait pas encore comment il fonctionne. Au final, on va devoir trouver quelque chose qui inspire plus et de voir si c’est réalisable. On va faire du mieux qu’on peut. L’idée est d’arriver avec quelque chose d’impressionnant, mais réalisable avec des partenariats », avance Thierry. En étudiant les cas gagnants des autres années, le duo estime que la clé est de sortir du lot, « mais c’est un risque à prendre ».

Nos jeunes Lions sont plus que prêts et étonnamment posés, pas trop stressés. On leur souhaite une très belle compétition et on se retrouve plus tard cette semaine, bière et rosé à la main! ;)

Olivier Houle et Thierry Lessard en mai dernier
Photo : Gracieuseté du Globe and Mail