
Mathieu Robichaud, développeur web sénior, Standish Communications
- Ton/tes hobbies préférés : Parmi mes hobbies préférés, il y a Magic : The Gathering. Ce jeu de cartes stimule ma créativité et mon sens de l’analyse stratégique. C’est aussi un excellent moyen de passer de bons moments avec mes amis autour d’une partie et d’une bière.
- Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné ? Un de mes profs en informatique m’avait dit : « C’est normal de se planter, de faire des erreurs. L’important c’est de continuer d’apprendre et de ne plus jamais refaire les mêmes ».
- Une chose qui te motive particulièrement : J’ai un besoin naturel d’apprendre. Chaque fois qu’un projet demande une solution originale ou une réflexion approfondie, cela me stimule et m’aide à maintenir un équilibre sain. L’inconnu ou ce qui paraît irréalisable au premier abord devient un défi captivant qui me tient en haleine jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.
- Early bird ou night owl? Early bird à 100 % ! Je me lève autour de 4h30-5h chaque matin, pour prendre une marche avec mon chien. C’est le meilleur moment pour le faire; c’est tranquille et cela commence bien la journée !
Je devais avoir un peu moins de 12 ans, quand mon père m’a acheté mon tout premier ordinateur.
Déjà, je m’amusais à modifier des choses simples dans le code, à changer l’affichage du high score de mon jeu vidéo, ou à programmer mon nom et l’afficher. J’ai toujours eu une soif d’apprendre, de comprendre.
Réaliser qu’on pouvait avoir un impact sur un jeu ou une application assez facilement, c’est ce qui a éveillé ma curiosité.
Au secondaire, j’avais la responsabilité de surveiller le local d’informatique avec d’autres étudiants. Ensemble, on organisait des challenges de programmation. On se donnait, par exemple, un mois pour programmer des jeux et on comparait ensuite nos résultats.
À cette même époque, j’étais aussi dans un crew de programmeurs du Québec. J’étais l’un des organisateurs et je donnais des cours de programmation gratuitement le samedi matin à quelques jeunes.
Quand j’ai commencé la technique en informatique, j’avais donc déjà de bonnes bases. Durant mes études, j’ai lancé ma petite entreprise d’hébergement web et de conception de sites web. Ça m’a permis de générer un revenu, mais aussi de stimuler mon intellect durant ces années.
Après le cégep, j’ai travaillé dans une agence web pendant neuf ans en tant que développeur. Lorsque l’entreprise a fermé ses portes, j’ai fait le saut chez Standish Communications. J’y travaille depuis déjà dix ans !
Ici, on ne reste jamais trop longtemps dans nos pantoufles. En travaillant dans une agence 360, on apprend chaque jour, en fonction des besoins différents des clients et des nouvelles technologies qui émergent. La production vidéo amène aussi un volet que je n’avais pas exploré durant mon parcours à l’agence précédente.
À l’extérieur du travail, j’essaie aussi de nourrir ma curiosité, mon besoin d’être challengé.
Que ce soit en prenant des cours à l’université, en programmant des jeux et prototypes pour moi ou pour mes enfants, ou en jouant au jeu de cartes stratégique Magic. Je réponds toujours à mon envie de compter et d’apprendre.
Depuis quelques années, l’intelligence artificielle s’est ajoutée à nos outils. Il faut être continuellement créatif pour s’assurer d’avoir un apport de plus que l’intelligence artificielle n’a pas, pour justifier notre pertinence et notre place.
Cette curiosité qui m’animait devant mon premier ordinateur, c’est la même qui me guide encore aujourd’hui. Elle me rappelle que sortir de ma zone de confort n’est pas une contrainte, mais une façon de grandir, comme développeur, et comme personne.