Les Garçons 
Les Garçons : Rob Lee et David Rollins (he, him), représentés par L’ÉLOI

  • Un fait inusité : Les Garçons sont mariés.
  • Quel conseil donneriez-vous à la relève ? Trouvez votre inspiration. Identifiez vos héros, faites des moodboards, écoutez de la musique en travaillant, mangez de nouveaux aliments, allez au musée et découvrez d’autres cultures. 
  • Avez-vous une superstition ? Ne jamais dire qu’on va finir plus tôt que prévu sur un plateau. C’est certain que si on dit ça, on va finir plus tard que prévu.
  • Quelle serait la trame sonore de votre vie ? Un mix d’electronica japonais et de Baroque italien. 

Nous nous sommes rencontrés au début de notre trentaine. On travaillait tous les deux en agence, en équipe de création : Rob à la direction artistique, David à la rédaction.

On a adoré collaborer, et après avoir fait un bout de chemin séparément à la pige, on a décidé de faire carrière ensemble. C’est en 2016 que tout a vraiment démarré, avec un shoot photo de 8 jours pour Liberté. Personne ne nous connaissait à l’époque, c’était un vrai coup de théâtre ! 

On a ensuite eu notre premier studio à St-Henri, où on faisait des shoots juste les deux pour des clients directs. C’est là que Rodeo est venu nous chercher. On faisait des allers-retours à Toronto pour des petits contrats, et c’est comme ça qu’on a appris notre métier : la technique, la culture du plateau, la direction d’équipes de plus en plus grandes. 

Comme pour plusieurs autres photographes, le motion était de plus en plus présent dans nos briefs. C’est de cette manière, un peu inattendue, mais tout à fait naturelle, qu’on a découvert notre passion pour la réalisation. On est des réals avec un œil de photographe, et des photographes qui pensent en storytellers. Qu’il s’agisse d’images fixes ou en mouvement, pour nous, ça doit raconter quelque chose.

Depuis 2019, on baigne dans la culture créative de L’ÉLOI. On a l’impression d’y avoir trouvé notre signature. Avec l’équipe, on relève des mandats toujours plus créatifs, plus techniques, plus fous, et pour une clientèle de plus en plus internationale.

Jamais, comme juniors en agence, on n’aurait imaginé un tel parcours : se retrouver dans un studio de cinéma à 3 h du matin avec une équipe de 60 personnes. Mais voilà ce qui arrive quand on suit son instinct créatif… et son cœur.

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