Peter Pigeon, directeur des opérations, Pigeon (mari et fier papa aussi)
- Expression fréquemment utilisée : Be careful what you wish for!
- Film favori (ou série favorite, ou même livre) : Star Trek, The Original Series
- Ton/tes hobbies préférés : Le jardinage, faire des rénos, la menuiserie.
- Un fait inusité : J’aime l’ornithologie… et mon nom de famille est Pigeon, imaginez!
- Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné ? Il faut comprendre le sens des mots qu’on utilise avant de les employer.
- Quel conseil donnerais-tu à la relève? Travaillez fort. Écoutez – mais écoutez vraiment comme il faut.
- Quel est le meilleur trésor caché côté outils de travail? Le correcteur orthographique.
- Quel est le plus grand risque que tu as pris ? Devenir un gestionnaire de production à l’époque.
- Une chose qui te motive particulièrement ? Avoir la réponse à une question à laquelle personne ne peut répondre.
- Un compte sur les médias sociaux à surveiller? JC Lemay Photo. Pour vrai, allez voir son travail.
- Early bird ou night owl? Early bird.
- L’endroit que tu as préféré visiter / endroit que tu aimerais visiter: Saint-Émilion, en France, ou les jardins Keukenhof à Lisse, aux Pays-Bas.
- As-tu une superstition? Nope.
- Quelle serait la trame sonore de ta vie? Curieusement, ce serait celle du film The Big Chill.
En 1980, après que j’aie perdu mon emploi, mon frère Thomas m’a offert une place au sein de son agence où j’avais autant de chances de réussir que d’échouer. Je pense que j’ai réussi (même si j’ai eu une couple d’échecs en chemin). J’ai commencé comme stat boy, alors que j’agrandissais des logos dans une chambre noire, puis je suis devenu artiste mécanique (pensez stylos Rapidograph, compas et trace-courbes), puis directeur de production. Sans cette opportunité que m’a offerte mon frère, je ne sais vraiment pas où je serais aujourd’hui. Par la suite, j’ai travaillé chez Taxi L’agence pendant près de 7 ans; j’ai été engagée par Jane Hope et Paul Lavoie, même si je n’avais pas encore fait mes preuves dans le monde des agences. Je leur serai toujours reconnaissant d’avoir lancé ma carrière en publicité. Ensuite, j’ai passé six années extraordinaires chez Cossette, puis cinq ans chez Sid Lee et 7 ans chez Graphiques M&H (au service de Sid Lee). Un merci spécial à Daniel Gendron pour m’avoir fait travailler chez Diesel (avant Sid Lee) et m’avoir embauché après chez Sid Lee.
Je suis retourné chez Pigeon en 2016 parce qu’en tant que producteur centré sur l’impression, c’est dans le domaine de l’emballage qu’on doit effectuer les impressions les plus difficiles qui soient, avec des contraintes nombreuses et considérables. J’ai donc commencé ma carrière comme responsable de l’emballage, puis comme employé d’agence, pour enfin devoir tout réapprendre afin de redevenir gestionnaire de l’emballage. Aujourd’hui, je m’occupe de tout, des projets d’impression à la conformité globale des systèmes, en passant par l’assistance technique sur certaines de nos plateformes propriétaires, la formation, l’assistance à la conformité en matière de propriété intellectuelle, l’audit réglementaire global des mandats d’emballage, en plus d’autres trucs dont je ne me souviens plus... et c’est aussi moi qu’on appelle quand le toit coule!
Tout au long de ma carrière, j’ai souffert du syndrome de l’imposteur. Les meilleures personnes avec lesquelles j’ai travaillé dans ce secteur n’ont jamais pensé une minute que leur emploi était garanti. Pour conclure, je tiens à remercier chaleureusement Elyse Boulet, PDG de Pigeon, pour avoir mis l’agence sur la voie d’un présent nouveau et passionnant (je pourrais dire « futur », mais c’est déjà en train d’arriver) et pour son leadership et son mentorat qui m’ont motivé à évoluer dans mon rôle. Quant à moi, je me sens totalement prêt à entamer ce prochain chapitre qu’est la retraite.