
Olivier Roeyaerts, (il/lui), stratège sénior, Agence Canidé
- Film favori : Arrival, de Denis Villeneuve, demeure un coup de cœur.
- Un fait inusité: À 14 ans, j’ai auditionné pour le rôle de «Bob ado» pour le film «Dans une galaxie près de chez vous 2». Je n’ai pas eu le rôle, mais cette audition m’a ouvert les yeux sur l’univers de la télé, du cinéma et de la pub!
- Quel conseil donnerais-tu à la relève? N’ayez pas peur de poser des questions, de challenger les idées de vos collègues et de vos clients, de suivre votre instinct et de prendre la place qui vous revient. Ce conseil s’adresse à toute la relève, mais spécialement à celle issue de communautés minoritaires.
- Quel est le plus grand risque que tu as pris ? Il y a deux ans, j’ai quitté Montréal, mon premier amour, pour rejoindre mon chum à Toronto. M’éloigner de ma famille, de mes amis, de mes collègues et de ma ville-chérie a été une décision excessivement difficile que je ne regrette aucunement.
- Early bird ou night owl? Je suis fondamentalement un night owl qui travaille fort pour devenir un early bird. Je découvre les joies de se lever avant le soleil et la sérénité qui vient avec est incomparable.
- L’endroit que tu as préféré visiter / endroit que tu aimerais visiter: L’Amérique du Sud m’a toujours fasciné et mon premier voyage en Argentine, cet hiver, a amplifié mon amour pour cette région du monde.
- Quelle serait la trame sonore de ta vie? Le film de ma vie mérite une trame originale, idéalement développée en collaboration avec Charlotte Cardin, The Weeknd et Rauw Alejandro.
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Adolescent, j’étais convaincu de faire carrière en télé ou en cinéma. Je voulais devenir acteur et scénariste. J’ai fait beaucoup de plateaux de tournage durant mon secondaire comme figurant ou comme premier rôle dans quelques publicités. Arrivé au CÉGEP, je me suis inscrit en Cinéma et communications au Collège Ahuntsic et… j’ai détesté ça. Faut croire que l’Olivier de 17 ans avait très peu d’intérêt pour l’histoire du cinéma et la production de film sur pellicule. Mon cours de communication, par contre, a été une révélation et j’ai poursuivi mon D.E.C. au Collège de Rosemont.
J’ai poursuivi mes études en communication à l’Université d’Ottawa sans jamais finir ma première session. Aucun Montréalais n’est jamais vraiment prêt à vivre à Ottawa. Je suis rapidement revenu à Montréal pour faire un baccalauréat par cumul à l’Université de Montréal et à l’UQAM en publicité, en relations publiques et en entrepreneuriat.
Durant mes années à l’université, j’ai jonglé avec l’idée de travailler en publicité ou en politique. Aujourd’hui, la politique m’intéresse toujours autant, mais la partisanerie qu’elle requiert me refroidit à chaque fois que l’idée prend plus de place dans ma tête. Qui sait, un jour, peut-être?
Au-delà de la politique, ce qui m’anime au quotidien, c’est surtout l’idée de pouvoir contribuer à faire rayonner des organisations, des communautés, des causes et des enjeux sociaux qui méritent d’être davantage considérés par le public. Mes premières années dans l’industrie m’ont rapidement fait comprendre que je n’étais pas fait pour vendre des biens de consommation et que j’avais besoin de trouver un sens plus grand à mon métier. C’est notamment à travers un incroyable mandat avec la Fondation pour l’alphabétisation, alors que je travaillais chez TACT, que j’ai compris toute l’importance que j’accordais à offrir mon temps et mon expertise à des organisations qui avaient une mission et un impact social forts.
Aujourd’hui, aux côtés de mes collègues chez Canidé, je poursuis cette mission que je me suis donnée de servir des organisations et des marques qui s’impliquent pour le bien commun.