Mathieu Roy, Président exécutif de Publicis au Québec

  • Film favori (ou série favorite, ou même livre): Je consomme passablement de culture québécoise en ce moment.
    • Série télé : j’ai adoré la série Avant le crash. Tout y est excellent. Les textes, le jeu, la réalisation. À mon avis, cette série est de calibre international.
    • Lecture : récemment, j’ai découvert l’auteur Jean-Philippe Baril Guérard qui nous propose des ouvrages modernes, intenses et hautement divertissants. Je recommande particulièrement Royal
  • Ton/tes hobbies préférés: En ce moment, je redécouvre le bonheur des rituels entourant l’écoute d’albums vinyles: Flâner chez le disquaire, se vautrer dans son fauteuil, éteindre les lumières et se laisser transporter par la musique. 
  • Quel conseil donnerais-tu à la relève? Le talent, c’est 10% du succès. Le travail 90%.
  • Une chose qui te motive particulièrement: Voir mes enfants s’épanouir.
  • Early bird ou night owl? Je suis clairement un oiseau de nuit sauf lors des week-ends d’hiver ou je me lève aux aurores pour profiter des premières traces à la montagne.    
  • As-tu une superstition? Au baseball lorsque je me retrouve dans la boîte des frappeurs, chaque geste suit une durée et un ordre précis.
  • Quelle serait la trame sonore de ta vie? Littéralement ceci.

Je suis arrivé en publicité par hasard. Un soir d’été 1994, je prenais un verre après les classes avec un chargé de cours à l’Université de Sherbrooke, un certain Hans Laroche, qui me propose de rencontrer Sylvain Labarre et Paul Gauthier, les co-fondateurs de LG2. Après une belle discussion, ils décident de me donner ma première chance et de me remettre ma carte d’employé, le #8 à l’époque!

Après 3 années à apprendre les bases du métier à vitesse grand V, j’ai joint les rangs de Cossette pour le premier de mes 2 séjours avec l’agence. Pendant 10 ans, j’ai eu le privilège de côtoyer des leaders formidables, de collaborer auprès de grandes marques québécoises, nationales et internationales, d’apprendre les rouages d’à peu près toutes les expertises de la communication et surtout l’art de l’intégration de celles-ci. C’est aussi pendant cette période que j’ai fait la rencontre de la plupart de mes futurs associés avec qui, quelques années plus tard, on allait piloter le transfert d’entreprise de LG2, imaginer son expansion nationale et sa transformation. Cette grande aventure d’entrepreneur durera de 2007 à 2019.

En 2020, je revenais chez Cossette pour me joindre à l’exécutif et aider le groupe de leadership de l’agence à rebondir de la pandémie et à accélérer sa croissance, dans la foulée de l’arrivée de la CDPQ comme actionnaire principal. Puis, cet automne, j’ai reçu un appel de Duncan Bruce, CEO de Publicis Canada, pour discuter d’un tout nouveau rôle visant à diriger les activités de Publicis au Québec et de Nurun au Canada. J’ai eu ce qu’on appelle une bromance avec Duncan et cet esprit de famille se renforça de jour en jour en découvrant les magnifiques talents provenant de partout dans l’organisation.

Ce modèle de collaboration entre 2 marques au riche héritage (Publicis et Nurun) représente à mon avis une offre très intéressante pour les annonceurs et offre un beau potentiel de croissance. Un autre élément qui m’a interpellé chez Publicis est la profondeur de l’offre globale du groupe, particulièrement en numérique, data et crm. Je vois ça comme un immense terrain de jeu qui peut grandement profiter à nos talents et à nos clients. Disons que c’est une opportunité que je ne voulais pas laisser passer !  

Crédits photo: Luc Robitaille