©Marilyne Dubé, photographe

Cyntia Darisse, Vice-présidente, Québec, Léger

  • Expression utilisée fréquemment: «Il y a trop de mots !» Comprenons-nous, j’adore les mots. Mais je trouve qu’on leur fait davantage honneur en privilégiant la qualité des mots choisis à leur quantité.
  • Film favori (ou série favorite): J’écoute très peu la télévision. J’ai un étrange TDA qui s’applique seulement lorsque je suis devant un écran de télévision et qui, pour citer Leloup, «m’empêche d’être intéressée plus longtemps qu’une minute à quoi que ce soit».
  • Occupation préférée: Courir, lire et boire du vin avec mes amis. J’essaie encore de trouver une façon de faire les trois en même temps.
  • Fun fact: J’écoute de la musique presque en tout temps. Mettre de la musique est la première chose que je fais en arrivant chez moi ou au bureau, et elle me suit toute la journée. Certains diront que je ne suis pas confortable dans le silence, mais je préfère dire qu’elle m’aide à garder la cadence !

Quand j’ai fait mes études en communications à l’Université Laval, c’était pour être journaliste, pour la presse écrite, et à l’international… Rien d’autre ! Puis j’ai travaillé comme coordonnatrice pour des groupes de recherche universitaires, et j’ai découvert que ce qui m’attirait dans le journalisme, c’était en fait la recherche. Tenter d’accéder à la lecture la plus neutre possible d’une situation, la comprendre et la raconter pour que l’histoire qui en découle soit accessible et utile aux lecteurs.

J’ai donc eu mon premier poste chez Léger, comme chargée de projets, en 2011. J’étais insatiable, je me portais volontaire pour tous les projets, sur tous les sujets. J’ai ensuite été nommée directrice de recherche, vice-présidente du bureau de Québec et, tout récemment, vice-présidente de l’équipe du Québec, soit pour nos bureaux de Québec et de Montréal, à la direction générale.

Au début, j’avoue que je n’étais pas certaine d’avoir le profil d’une gestionnaire. Ce sont mes patrons qui ont vu cela en moi. Mais j’ai vite compris que ce qui ferait mon succès en tant que gestionnaire est en fait assez simple : j’aime profondément et sincèrement cette entreprise. L’équipe que je gère est composée d’une soixantaine d’humains extrêmement brillants, solidaires, travaillants, et on partage tous cette folie de voir Léger croître année après année. Dans ce contexte, la gestion devient beaucoup plus facile, et j’ai encore du plaisir chaque jour, sans exception.