Catherine Beaumier Lacroix, superviseure, Rédaction & traduction, Rouge marketing

Crédit photo: Romane Alixant

Catherine est avec nous chez Rouge depuis presque 9 ans! Il y a 4 ans, elle a quitté le Québec pour réaliser un grand rêve: habiter la France. Ça prenait beaucoup de courage pour le faire, mais aussi pour prouver qu’il était possible de continuer à travailler avec le Québec. C’est une personne qui est encore très attachée à sa patrie. Elle est toujours au fait de ce qui se passe dans l’actualité, continue de s’intéresser aux bons coups marketing et publicitaires d’ici et a à cœur de contribuer au rayonnement des entreprises québécoises. C’est aussi une personne avec une solide culture générale qui possède une grande curiosité.

  • Quel conseil donnerais-tu à la relève?: On m’a déjà dit qu’il ne fallait jamais surestimer les autres. J’ai trouvé cette idée tellement triste. Moi je donnerai le conseil inverse : ne sous-estime jamais autrui. Tout le monde a quelque chose d’unique à découvrir et à partager qui pourra t’aider à te construire toi-même en tant que personne. Ce conseil vaut autant dans la vie professionnelle que personnelle. C’est en apprenant des autres que l’on grandit.
  • Quel est le plus grand risque que tu as pris?: Facile! M’expatrier à plus de 5 000 km de chez moi et devenir maman du même coup! Trois ans plus tard, j’apprends encore à relever ce défi!
  • Expression fréquemment utilisée?: Tabarnak, sans hésitation. Je sacre relativement beaucoup. Mais j’ai une bonne excuse, car, comme j’habite en France, ça fait partie du charme d’être Québécois. D’ailleurs, je trouve que sacrer fait partie de l’ADN, de la personnalité et de l’histoire du Québec. En 2023, on devrait être fiers de cette distinction culturelle.
  • Ton/tes hobbies préférés? : La course à pied (j’ai récemment laissé de côté la course sur route pour le trail et j’adore ça) et le yogalates (avis aux fans de la série The OC). J’aime aussi beaucoup cuisiner. J’use de pas mal de créativité pour réaliser des plats bien québécois, en France. Mon dernier défi culinaire? Réussir à faire du maïs en crème « maison » pour le pâté chinois!
  • As-tu eu un·e mentor·e?:J’en ai même eu deux! Guy Michon, président et CEO chez Vortex Solution et Dominique Laverdure, présidente et associée chez Rouge. Ils osent défoncer les barrières et ce sont, pour moi, deux entrepreneurs visionnaires dont la passion est contagieuse.

Je travaille en marketing depuis plus de 15 ans. J’ai commencé en tant que concepteur-rédacteur à la pige, en 2005 environ. C’était une époque où l’univers de la comm et du marketing vivait de grands bouleversements. Le web se démocratisait, les médias sociaux faisaient leur arrivée, tout était encore à créer et à bâtir. J’avais une solide carte en main; écrire. En prime, j’avais de bons réflexes stratégiques et je suis très organisée. Ça m’a aidé énormément. Il fallait être pas mal autodidacte pour faire sa place à l’époque, car les cursus universitaires n’étaient vraiment pas adaptés à la nouvelle réalité. Ça m’allait très bien, car je suis très curieuse. Cependant, j’ai toujours eu la bougeotte. Le 9 à 5 dans un bureau à regarder les mêmes 4 murs, ce n’était pas pour moi. Je détestais ça. Quand je suis arrivée chez Rouge, j’ai rapidement pu me créer un rythme et une réalité de travail qui me ressemblaient. Je souhaite à tout le monde d’avoir cette chance.