Marie-Françoise Hervieu, présidente fondatrice de Zone Franche

«Je me souviens encore de notre premier entretien, de cette femme posée et authentique qui respirait l’intelligence et la modestie. Depuis devenue mon employeuse et ma mentore, Marie-Françoise est une leader altruiste, visionnaire et créative qui s’escrime avec passion à faire rayonner ses collaborateurs. Bienveillante, MF est une femme inspirante et inspirée qui motive judicieusement la famille de Zone Franche à donner le meilleur d’elle-même, au profit de ses clients, de ses partenaires et des bonnes causes.» - Jonathan Landry, directeur de comptes

  • Quel est le meilleur conseil qu’on t’aie donné?: De ne jamais avoir une superficie de bureau trop grande pour ses besoins! C’est l’un des conseils que m’a donné mon premier mentor, Daniel Larouche, lorsque je me suis lancée à mon compte il y a près de 20 ans. En fait, avec la popularité du télétravail, je me suis vraiment posé la question, à savoir ce que nous allions faire avec nos bureaux. Finalement, je me suis dit qu’il fallait tout de même conserver une base où l’on peut se retrouver, surtout que notre bureau est vraiment agréable et tout le monde aime y travailler. Mais comme je n’ai jamais oublié ce conseil de ne jamais payer pour des mètres carrés qui ne servent à rien, j’ai invité quelques organisations à partager nos bureaux!
  • Quel conseil donnerais-tu à la relève?: Mon conseil est de travailler sérieusement, mais de ne jamais se prendre au sérieux. Dans notre domaine, on ne sauve pas des vies au quotidien. On a de grosses responsabilités, mais rien n’empêche qu’on puisse collaborer avec les autres dans la bienveillance et la bonne humeur.
  • Quel est le plus grand risque que tu as pris?: Avec le recul, je dirais celui de partir à mon compte, tout simplement. C’était il y a 17 ans. Je ne viens pas d’une famille d’entrepreneurs et à l’époque, je n’avais pas beaucoup de repères ou de guides. En revanche, je m’étais dit que si cela ne fonctionnait pas, j’aurais toujours la possibilité de me retrouver un emploi. Finalement, j’ai conservé celui que je me suis créé!
  • Ton/tes hobbies préférés: J’ai commencé à monter à cheval au printemps 2021, une fois par semaine. C’était un vieux rêve que j’avais depuis que je suis jeune. C’est un sport qui nous oblige à être complètement dans le moment présent. Autrement, le cheval le sent et nous le fait savoir! C’est donc un passe-temps idéal pour mettre de côté ses responsabilités quotidiennes et prendre le temps de... prendre le temps!

Je ne peux parler de mon parcours sans évoquer ma première carrière, soit celle d’athlète de haut niveau. J’ai été membre de l’équipe nationale d’escrime pendant près de 10 ans et cette expérience a forgé ma personnalité. Cette première carrière m’a amené à développer des qualités, comme la persévérance, la capacité de concentration et la gestion du stress. Des qualités qui se sont avérées extrêmement utiles dans ma carrière professionnelle, particulièrement depuis que je suis entrepreneure.

Cette expérience sportive m’a amené à côtoyer des journalistes; c’est en les observant que j’ai eu l’inspiration de rejoindre leurs rangs. Après une maîtrise en journalisme obtenue à Boston University, j’ai débuté ma (deuxième) carrière à TVA Nouvelles en 2017. Le fait de comprendre comment fonctionne une salle de nouvelles a certainement contribué à la progression de ma carrière depuis mon saut en relations publiques en 2000.

J’ai toujours travaillé en agence avant de me lancer à mon compte en 2005. Je m’y suis tout de suite sentie à ma place : j’y retrouvais la diversité des sujets qui m’avait attirée en journalisme et j’aimais l’idée d’aider des entreprises et des organismes à promouvoir leurs réalisations. Une expérience déterminante dans ma carrière fut sans aucun doute une impartition de huit mois chez Bombardier Transport, Amérique du Nord, en 2002.

J’y suis arrivée en gestion de crise, pour être porte-parole. Quelques heures après mon arrivée dans la cellule de crise, j’accordais des entrevues au Wall Street Journal, au Washington Post et à Reuters. La gestion de crise a duré environ un mois, et ensuite après quoi, on m’a demandé de rester pour lancer une technologie à grande vitesse en Amérique du Nord. Cette expérience m’a permis de comprendre le fonctionnement des entreprises, mais aussi et m’a permis de réaliser que je préférais pratiquer mon métier en agence. Pour la diversité des sujets et des mandats, mais également parce que je me sens mieux dans une petite organisation (qui accompagne les petites et grandes organisations!).

Je ne peux parler de mon parcours sans avoir une pensée pour Matthieu Sauvé, avec qui j’ai fondé Zone Franche en 2010. Nous avions fait connaissance quelques années plus tôt en mettant nos expertises en commun pour quelques clients. C’était tellement simple et agréable que lancer Zone Franche ensemble fut très naturel.

Aujourd’hui, je me sens toujours privilégiée de faire un métier qui me passionne, avec des collègues qui viennent d’horizons de plus en plus variés et diversifiés grâce à nos deux antennes montréalaises et parisiennes.