Elizabeth Maheux
Élizabeth Maheux, Directrice artistique, Rethink

  • Ton motto : Rester curieuse. Curieuse envers les personnes que je rencontre, de nouveaux concepts, la culture, l’art, la littérature… Rien de mieux que d’apprendre chaque jour. 
  • Une chanson/pièce musicale qui t’inspire : La meilleure musique à écouter lorsque je travaille, c’est la musique lounge. Je suis obsédée par tous les albums de Hôtel Costes, mais ma chanson préférée dans leur sélection restera toujours Café de Flore de Doctor Rockit.
  • Un compte sur les médias sociaux à surveiller : Pour toutes les références cinématographiques ou les publicités magnifiquement réalisées, je regarde toujours le compte @eyecannndy sur Instagram. Super cool. 
  • Quel est le plus grand risque que tu as pris ? Voir Brigitte DJ à un événement d’uni, il y a quelques années. Lui dire que j’adore la chanson de Disclosure qu’elle vient de mettre, et l’ajouter sur Insta à cause de ça. And here we are now!

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Je m’appelle Élizabeth, ou Lili, ou Éli. Je suis née dans une petite municipalité qui s’appelle Boischatel, tout près de la ville de Québec. Petite, j’étais une enfant super artistique. J’étais pas du tout casse-cou : j’avais PEUR du vélo, et peur de jouer au soccer à l’école parce que les petits gars me bottaient les tibias. J’étais plutôt l’enfant qui parsemait les murs de la cuisine de ses dessins. Mes parents m’ont toujours beaucoup encouragée — surtout mon père, directeur artistique de sa boîte de design Publigriffe, qui adorait me voir créer. J’ai toujours trouvé du réconfort dans le dessin, et c’est plus tard, au cégep, que j’ai commencé à partager mes illustrations sur mon compte @lilimaheux et mon site web lilimaheux.com. Mais l’illustration, ce n’était qu’une petite partie de ce qui m’animait mentalement.

J’ai toujours eu une fascination pour la publicité et pour les films. La pub des années 2000-2010, c’est ce qui me faisait le plus rêver. Je pense à la première fois que j’ai vu une pub de Telus avec des lapins qui sautaient partout sur Et il bat de Misstress Barbara, en me disant : « Wow, je VEUX ce BlackBerry » — j’avais 11 ans. Clairement j’en avais pas besoin, mais il me le fallait. Ou encore quand j’étais complètement subjuguée par les pubs de parfums à l’adolescence, comme celle de Light Blue de Dolce & Gabbana, avec une musique italienne en trame sonore. Les bonnes pubs m’ont donné le goût, moi aussi, de faire passer des messages inspirants et des émotions fortes.

C’est donc à l’école de design de l’UQAM, en plus de plusieurs cours d’illustration et d’histoire de l’art, que j’ai pris un cours de création publicitaire donné par la directrice de création Marilou Aubin, et où j’ai compris que conceptualiser, c’était ce que j’aimais le plus. Ce cours m’a permis de décrocher un stage chez Lg2, et après trois mois d’apprentissage, j’ai eu l’opportunité de travailler chez Rethink. Cerise sur le sundae : j’ai été jumelée avec Brigitte, la magnifique DJ à qui j’avais parlé à un événement de l’université. Depuis, à travers mes projets, j’ai la chance de mélanger mon amour du cinéma, de la musique, de l’illustration, et de la conceptualisation — en équipe avec une de mes amies les plus proches.

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Brigitte Pinsonneault
Brigitte Pinsonneault, Conceptrice-rédactrice, Rethink
Crédit photo: Luc Brissette

  • Ton motto : Binnng bonnng
  • Ton/tes hobbies préférés : Je vais pas mentir et dire que je me suis récemment initiée à la course. Non. J’aime jouer aux Sims, sue me.
  • Un de tes rêves professionnels/que rêves-tu d’accomplir : Pas mal ça
  • Quel est le plus grand risque que tu as pris ? Dire allô à Élizabeth Maheux dans un party d’université.

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Sans maths enrichies, ni chimie, ni physique, comment tu « t’oUvReS dEs PoRtEs » après le secondaire ? 

Je savais une chose : je voulais créer. 

Des meubles ? Non. 

Des chandelles ? Non plus.

Du latté art dans un café du Mile End ? I wish.

Des histoires ? Ah, peut-être ben. 

Rendue en arts et lettres au cégep, j’ai fait la rencontre d’une personne (d’une entité, même) très spéciale. Martin Ouellet, le plus grand créatif et pédagogue qui a jamais croisé mon chemin. Il m’a fait comprendre que ma place était en pub, où je pourrais raconter des histoires qui auraient un impact réel sur les gens, qui leur feraient ressentir un beau paquet d’affaires.  

À la suite de cette révélation, j’ai fait mon entrée à l’UQAM en communication marketing et rapidement, je suis tombée dans l’effervescence des Jeux de la communication. Là, j’ai non seulement découvert la rédaction, les pitchs et les stunts, mais j’ai constaté que j’étais vraiment sur mon X.  

À ma deuxième année aux Jeux, ma coéquipière et moi avons remporté l’or dans l’épreuve de pitch publicitaire. Après avoir annoncé cette victoire à mes 12 relations sur LinkedIn, un certain Xavier Blais m’a contactée en message privé. (Holy sh*t). Il me proposait un stage chez Rethink, une agence que j’idolâtrais depuis un bon moment déjà (Holy sh*t 2).

À ma première journée, j’ai compris que Rethink était une de ces fameuses portes qui s’ouvraient à moi. Depuis deux ans maintenant, j’écris, j’apprends, je crée. Je travaille aux côtés de personnes qui me poussent à faire la meilleure job de ma carrière et de l’industrie. Sans oublier Élizabeth, une partner avec une vision tellement singulière et originale sur le monde qui me jette à terre chaque jour. 

Du haut de mes 24 ans, j’ai la chance d’avoir coché quelques points sur ma bucket list publicitaire : conceptualiser des campagnes télé, monter sur le podium canadien aux Young Lions et remporter des prix aux Idéa. Tout ça, sans maths enrichies, ni chimie, ni physique.

Je ne ferai peut-être jamais mes impôts moi-même, c’pas ben grave. J’aime ben mieux compter les mots sur un billboard.