
Jade Lafrance, cheffe de projets, Standish Communications
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Qui admires-tu : Ma mère. Évidemment, tout le monde admire sa mère. J’ai eu la chance de grandir avec une femme d’affaires incroyable! Je suis fière de la voir sourire à tous les défis qui se placent devant elle. Elle m’inspire par sa persévérance, sa résilience et son parcours impressionnant. Mais surtout, je l’aime de tout mon cœur, parce qu’elle est toujours présente pour moi et parce qu’elle me conseille, grâce à son vécu, afin que je devienne une femme toujours plus forte.
Une chose qui te motive, te pousse à faire de ton mieux : Les gens qui m’entourent! Mes amis, ma famille, mes collègues, les clients avec lesquels on travaille. Je suis motivée à toujours faire mieux, toujours aller plus loin, grâce à eux.
Introvertie ou extravertie? Une grande surprise pour tout le monde; je suis introvertie! Même si j’adore travailler et parler avec des humains, ce n’est pas là que j’y puise mon énergie.
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Aider les autres. Je crois que c’est ma plus grande mission. Celle qui m’anime et me pousse à m’améliorer chaque jour.
J’ai toujours été très impliquée (et occupée!). Dès le secondaire, j’offrais de l’aide aux devoirs. Puis au cégep, du tutorat. Vulgariser les concepts complexes, c’était naturel, pour moi. J’adorais transmettre mes connaissances, redonner au suivant.
J’ai poursuivi mes études au baccalauréat en administration des affaires à l’Université de Sherbrooke. Après un petit détour en finance, j’ai finalement choisi de suivre mon cœur en poursuivant en marketing et entrepreneuriat. Un domaine qui m’impressionnait autant qu’il m’intimidait. Mais une fois que j’ai fait le saut, je me suis sentie immédiatement à ma place.
Pendant mes études, j’ai travaillé dans le domaine pharmaceutique, en pleine pandémie. Une période intense, où j’ai touché à tout: gestion de communautés, développement de produits, puis cheffe de marque associée. En parallèle, j’étais auxiliaire d’enseignement, investie auprès des étudiant·es, motivée par cette envie d’outiller et de guider. J’ai aussi eu l’occasion d’être directrice du Concours Createk en innovation technologique, où j’ai pu aider de jeunes entrepreneur·es inspirant·es, qui m’ont appris à ne pas avoir froid aux yeux.
Poussée par ma curiosité, j’ai entrepris une maîtrise en marketing. Et, vous commencez à me connaître, j’avais encore quelque chose sur le «side»! En effet, j’ai été approchée pour diriger le marketing de l’usine-école du Siboire et j’ai contribué à lancer l’entreprise. Un défi qui m'a appris à foncer, négocier… et même connecter un Keg.
Après la maîtrise, j’ai poursuivi en pharmaceutique à temps plein à Montréal, tout en débutant mon rôle de chargée de cours à l’Université de Sherbrooke. Le cours, «Création de produits innovants», regroupe 200 étudiant·es en génie et en gestion, et les amène à transformer une idée en projet entrepreneurial concret.
Après deux ans et plusieurs allers-retours Sherbrooke-Montréal, je suis de retour en Estrie, en tant que cheffe de projets chez Standish Communications. Je fais avancer les mandats, je réfléchis aux stratégies, j’optimise les processus… et je m’assure qu’on ait toujours du fun, côté client comme côté agence.
Quand je repense à mon parcours, un fil conducteur émerge: aider. Aider avec empathie, avec rigueur et avec énergie. Mais aider, ça demande aussi du courage. Oser changer de cap, prendre la parole, tenter l’impossible. L’audace a toujours été là. Et chaque fois que je l’ai écoutée, elle m’a menée là où je pouvais vraiment faire une différence.