
Mathilde Bonin-Leblanc, designer graphique, LG2
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- Ton compte Instagram : @mattighetti
- Ton/tes hobbies préférés : Lire de la littérature (québécoise), la couture à temps partiel (je le dis plus que je le fais), et essayer de bons restos entre ami·es. J’adore le Poincaré.
- Une chose qui te motive, te pousse à faire de ton mieux : Essayer quelque chose de nouveau à chaque projet.
- Une chanson / pièce musicale qui t’inspire : Nomalizo de Letta Mbulu. Sinon, tout l’album Abracadabra de Klô Pelgag.
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J’aurais voulu être guide touristique, travailleuse sociale, écrivaine, âme libre et productrice. Mon (beau) problème, c’est que je m’intéresse à beaucoup de choses, et ma solution gagnante, c’est qu’avec le design et le branding, j’ai l’impression de toucher à tout. Le champ est large entre faire une étiquette de bière pour des amis et un rebrand pour une plateforme gouvernementale. Il faut rester curieux, à l’écoute, et les journées se ressemblent rarement, à mon plus grand bonheur.
Avant d’aimer le crénage et la suite Adobe, j’aimais les partys et l'événementiel. J’ai un bac non achevé en communication. C’est l’année figée, 2020, qui a grandement fait bouger les choses. J’ai renoué avec mes intérêts profonds pour la création, à travers l’illustration et la couture. Je connaissais peu de choses sur le design en soi, mais mes colocs de l’époque - architecte et designer - tapissaient les espaces communs de l’appartement avec leurs projets d’école. J’ai tout de suite aimé l’aspect tangible de leur travail, et c’est armée de curiosité et d’anciens projets personnels douteux que j’ai postulé en design graphique à l’UQAM.
J’ai été absorbée dès ma première année de bac. C’était exigeant, j’avais le syndrome de l’imposteur, mais je me sentais surtout à la bonne place. J’y ai fait mes premières nuits blanches (de travail!!!), expérimenté avec le plus de médiums que je pouvais et rencontré des gens incroyables. J’ai dû laisser une partie de mon âme dans la salle de sérigraphie, mais les fins de sessions sont toujours moins pires quand on les vit en gang.
Depuis, j’ai appris l’extraordinaire chez URBANIA, la conception éditoriale au sein de Pica Magazine (14e édition) et forgé ma confiance chez LG2 depuis presque deux ans. Je jongle entre le design et la direction artistique au quotidien, où mes forces tournent autour de la direction photo, de l’image de marque et de la mise en page. À travers mes projets, j’essaie toujours de glisser une touche poétique ou humoristique, et d’obtenir un tout qui a de l’impact.
Peut-être qu’un jour, je serai guide touristique, mère d’un chien saucisse ou designer outre-mer, mais je suis avant tout contente d’être où je suis. J’espère faire un bout de chemin ici, à Montréal, au sein d’ami·es et d’âmes inspirantes, et de continuer d’avoir du fun.