Bien qu’elle soit nouvelle venue dans l’univers des maisons de production, BLVD entend se démarquer rapidement. En favorisant une approche créative, l’entreprise s’engage à toute vitesse dans des voies encore trop peu explorées.

Photos: Donald Robitaille/ OSA Images

La maison de production complètement intégrée BLVD (production, postproduction, VFX, audio, musique originale et interactif immersif) est née en septembre 2014 sur les bases de Boogie Studio. Bien connus dans le milieu de la postproduction et du son, les artisans de BLVD ont vite constaté qu’ils devaient changer leur façon de procéder afin de s’adapter aux nouvelles réalités du marché. « On est encore les jeunes loups, je ne peux absolument pas me baser sur ce que nous avons fait auparavant en audio ou dans les autres départements, dit Andres Norambuena, associé fondateur de BLVD. Les façons de faire sont à repenser, à revoir, dans le but d’être plus efficace. »

Le défi est en effet colossal. Andres Norambuena ajoute : « On pensait que ça allait démarrer plus rapidement pendant les trois premiers mois. Mais dès que la machine s’est mise en marche, en moins d’une année, on est devenu une maison de production complètement intégrée avec des comptes de moyenne et de grande tailles, comme La Parisienne, Weight Watchers, Telus (Québec et Canada), Loto-Québec, la Ville de Montréal et l’OSM, pour ne nommer que ceux-là. Et ça, juste à coté des grandes maisons de production déjà établies. Je suis surpris à quel point on a participé à de gros projets et à quel point la confiance des agences est au rendez-vous. »

Andres Norambuena

Depuis sa naissance, le carnet de commandes de BLVD ne cesse de s’allonger. « L’objectif, c’est de réussir à faire mieux. On veut pouvoir faire des spots publicitaires d’envergure, mais aussi du contenu immersif et interactif. On a commencé avec de plus petits projets pour lesquels il y avait moins d’argent. Maintenant, on tourne des projets plus haut de gamme. C’est grâce à des projets publicitaires uniques, étonnants, des spots vraiment créatifs qui impliquent des défis et qui repoussent les limites de la technologie que BLVD souhaite faire sa marque », poursuit M. Norambuena.

« Quand on a vu que les budgets publicitaires chutaient, on s’est dit qu’on pourrait tirer notre épingle du jeu en réunissant toutes les facettes de la production sous un même toit. En faisant une maison de production intégrée, il n’y a pas d’argent qui se perd en frais d’administration pour la gestion des fournisseurs. On est capable d’en faire beaucoup plus pour la même somme d’argent. D’ailleurs, on le sent, on le voit. Les gens qui en veulent plus pour leur argent commencent à nous considérer dès le début de leur production. »

« L’offre des maisons de production finit toujours par se ressembler. Nous, on veut avoir une autre approche, offrir un service de création plus étendu et plus complet avec tout les artisans sous le même toit, précise M. Norambuena. Par exemple, le stunt technologique est un aspect de la création en lequel on croit beaucoup. On veut aider la publicité à atteindre d’autres niveaux. On veut amener les annonceurs à penser autrement, à prendre une autre avenue, à sortir des sentiers battus, à être innovateurs. La publicité atteindrait alors des niveaux inespérés. On veut être capable de desservir les gens qui vont avoir cette façon de penser. »

Les stunts publicitaires demeurent assez rares au Québec, notamment en raison de contraintes budgétaires qui forcent les agences à en faire plus avec moins. BLVD, en intégrant les services de production et de postproduction vidéo et audio, estime se donner une chance de plus de devenir une incontournable dans l’industrie de la publicité, tant locale qu’internationale.

Denis-Éric Pedneault

« BLVD est une entreprise porteuse d’avenir, dit Denis-Éric Pedneault, aussi associé fondateur. L’innovation technologique et l’interaction entre les artistes est impératif dans une stratégie d’affaire comme la nôtre. Ce sont des entreprises comme BLVD qui, en étayant leurs stratégies sur le savoir-faire technique et humain, seront les plus aptes à introduire des innovations technologiques dans leurs opérations courantes. La créativité est notre mot d’ordre, tant dans notre façon de penser que dans notre façon de travailler. Résumé simplement, c’est d’aborder les choses sous un autre angle que celui qui existe, et voir si la nouveauté est meilleure que ce qui est déjà établi. »

Article paru dans le Grenier magazine du 5 septembre 2015. Pour vous abonner, cliquez ici.