Un sondage de Cyberimpact, un expert en solution de marketing par courriel, révèle que la loi canadienne anti-pourriel, la Loi C-28, nuit à la compétitivité des entreprises québécoises.

La Loi C-28 aura un an le 1er juillet. Au cours des 12 derniers mois, 10% des entreprises québécoises sondées par Cyberimpact ont cessé de faire des envois de courriels commerciaux alors que 30% d’entre elles ont réduit le nombre de contacts de leurs envois.

Près de la moitié des entreprises sondées (48%) ont ainsi indiqué que, selon elles, la Loi C-28 «nuit à la compétitivité par rapport aux entreprises américaines», a noté Cyberimpact.

De plus, 39% des répondants du sondage ont affirmé que «la Loi C-28 nuit à leurs efforts de promotion».

«Cette étude démontre qu’il reste encore bien du chemin à parcourir afin d’éduquer les entreprises sur la portée de la Loi C-28, et comment elles peuvent poursuivre leurs efforts de promotion tout en respectant la réglementation en vigueur», a conclu Cyberimpact.

D’ailleurs pas moins de 62% des entreprises sondées ont estimé que «le CRTC n’a pas bien fait son travail de sensibilisation auprès des PME».

La Loi C-28 aura tout de même eu du bon. En effet, le nombre de pourriels envoyés à partir du Canada a diminué de 37% au cours de la dernière année.

Le sondage de Cyberimpact a été réalisé auprès de 500 répondants entre le 8 et le 16 juin. Sa marge d'erreur est de 4,4%, 19 fois sur 20.