Les Normes canadiennes de la publicité (NCP) ont rendu public aujourd’hui leur Rapport des plaintes contre la publicité – Revue de l’année 2014. L’objectif poursuivi par ce rapport est de fournir de l’information au sujet desdites plaintes afin que celles-ci soient examinées en vertu du Code canadien des normes de la publicité.

On y apprend que 1274 plaintes ont été reçues en 2014, et ce, à l’égard de 864 publicités. De ce nombre, 130 plaintes ont été reçues à l’encontre de la publicité de détail, soit le plus grand nombre de plaintes par secteur. Au final, 80 plaintes concernant 36 publicités ont été retenues par les Conseils des normes indépendants.

Par ailleurs, le rapport stipule que la majorité (54%) des plaintes traitées allèguent des publicités inexactes ou carrément trompeuses.

«Par leurs plaintes, les Canadiens nous disent qu’ils sont préoccupés par les publicités qu’ils croient être trompeuses ou inexactes, telles que les offres qui ne sont pas respectées par les détaillants et les allégations qui ne peuvent être soutenues», déclare Janet Feasby, vice-présidente, Normes de NCP.

Par ailleurs, on constate qu’au Québec, les publicités les plus incriminées sont souvent de nature sexiste, tel que le confirme la directrice des communications de NCP au Québec, Danielle Lefrançois: «les publicités perçues comme sexistes et dégradantes pour les femmes semblent préoccuper particulièrement les consommateurs québécois».

Le rapport complet des plaintes et les résumées de celles-ci sont disponibles sur le site web de l’organisme d’autoréglementation national de l’industrie de la publicité.