L’un des fleurons de l’entrepreneuriat québécois, le Cirque du Soleil, serait sur le point d’être vendu, vraisemblablement à des intérêts étrangers.

Selon ce qu’a appris le Globe and Mail, Guy Laliberté aurait accepté, devant la pression des acheteurs potentiels, de ne conserver que 10% des actions du Cirque. M. Laliberté détient présentement 90% des actions du Cirque du Soleil, les 10% restants étant entre les mains d’investisseurs de Dubaï.

Le quotidien torontois rapporte également que les acheteurs intéressés par le Cirque du Soleil ont jusqu’à la semaine prochaine pour faire une offre. Guy Laliberté et ses conseillers souhaiteraient que le siège social du Cirque du Soleil, qui emploie quelque 1600 personnes, demeure à Montréal.

Le Cirque du Soleil n'a pas souhaité commenter les informations qui circulent dans les médias. «Guy Laliberté a annoncé en juin dernier qu'il était à la recherche d'un partenaire stratégique, a rappelé, dans un échange de courriel avec Grenier aux nouvelles, Renée-Claude Ménard, directrice principale des relations publiques du Cirque du Soleil. Ce processus est en cours en ce moment et est très long. M. Laliberté prendra le temps nécessaire pour évaluer ses options.»

Le Cirque du Soleil vaudrait plus de 2G$, mais sa situation financière est plombée par des profits en décroissance, ce qui l’a forcé, l’année dernière, à chercher de nouveaux investisseurs.

L’agence financière Bloomberg a révélé en février que l’entreprise américaine Carlyle Group et la firme d’investissements privés TPG Capital faisaient partie des acheteurs potentiels.