Bien que les médias sociaux fassent désormais partie de la vie quotidienne de la majorité des Canadiens, beaucoup d'entreprises tardent encore à intégrer ce médium à leur stratégie. Ce n'est toutefois pas le cas des professionnels en relations publiques, si l'on se fie aux résultats des deux plus récentes études publiées par la Fondation des communications et des relations publiques: 84% des sondés déclarent intégrer les médias sociaux à leurs tâches.

«Ces études montrent combien les pratiques de relations publiques sont aujourd'hui pertinentes pour les entreprises canadiennes, souligne Bruce MacLellan, président du conseil de la Fondation des communications et des relations publiques. Avec l'intégration de nouvelles formules de médias et d'édition électronique aux canaux traditionnellement dignes de foi, il existe un besoin plus fort que jamais pour des communications crédibles, authentiques, stimulantes et de grande qualité. Notre fondation s'engage à continuer d'alimenter les professionnels des relations publiques en information pertinente et à montrer le rôle important et croissant des relations publiques et des communications en milieu de travail.»

Menée conjointement par la Société canadienne des relations publiques et l'Université Mount Saint Vincent d'Halifax, la 8e étude annuelle sur les pratiques généralement acceptées de la Société canadienne des relations publiques trace, à l'intention des communicateurs et de leurs employeurs, un premier portrait national de l'industrie des relations publiques et de ses principaux enjeux.

La seconde étude, Ont-ils ce qu'il leur faut? menée en collaboration avec l'Université McMaster, révèle, quant à elle, que les aptitudes d'écriture demeurent la compétence la plus recherchée en relations publiques et en gestion des communications. Viennent ensuite la stratégie, le leadership et la familiarité avec les technologies de l'information et des communications.

Faits saillants des deux études

  • Les activités de relations publiques et de communications contribuent à la croissance des revenus selon 52% des dirigeants d'entreprise.

  • Les médias sociaux font partie du quotidien de 84% des relationnistes (à raison de 23% de leurs tâches), alors que ce pourcentage grimpe à 96% pour les relations médias et chute à 79% au niveau de l'image corporative.

  • 53% des sondés ont une stratégie de médias sociaux en place, alors que 36% prévoit en instaurer une au cours des 12 prochains mois. Seulement 8% ne prévoit pas de stratégie à court terme.

  • Parmi les risques liés aux médias sociaux, 49% des répondants ont affirmé être inquiets par rapport à la perte de contrôle du contenu, et 45% par rapport à la distribution d'information erronées.

  • Les professionnels des relations publiques et des communications sont considérés comme les joueurs dominants de l'utilisation stratégique des médias sociaux dans les organisations.

  • Les médias sociaux constituent le principal outil de mesure et d'évaluation utilisé par le service des relations publiques. 55,7% des répondants ont toutefois recours à des outils développés à l'interne pour mesurer les activités de relations publiques, tandis que 35,2% ne mesurent pas du tout leurs activités et que 27,9% se fient aux outils normalisés dont se servent les consultants.

  • Une immense majorité des répondants, soit 95%, voit positivement l'avenir des relations publiques comme profession au Canada, du point de vue de la croissance comme du développement.

  • Les aptitudes d'écriture demeurent la compétence la plus recherchée en relations publiques et en gestion des communications, suivies par la stratégie, le leadership et la familiarité avec les technologies de l'information et des communications.

  • Contrairement aux États-Unis, où une forte concentration de relationnistes oeuvrent dans les relations publiques d'entreprise, un grand pourcentage des professionnels canadiens des communications travaille pour l'État et les organismes sans but lucratif.