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Noémie Barthelet, Directrice, Grenier recrutement

  • Quelle expression utilises-tu fréquemment? «Tu me niaises?»
  • Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné ? «Lâche prise et vis le moment présent»
  • Quelle est ta devise? «Jamais 2 sans 3» 
  • Early bird ou night owl? «Early bird, pas le choix avec une fille de 9 ans ;-)» 

«Ce n’est pas parce que tu viens de sortir de l’école que tu n’as rien à montrer, rien à partager ou que tes idées et ton expérience scolaire n’ont pas de valeurs ajoutées pour une entreprise.» - Noémie Barthelet

Les développeurs sont à l’origine ou jouent un rôle significatif dans plusieurs aspects de la vie quotidienne. On n’a qu’à penser aux téléphones intelligents, aux applications et aux ordinateurs. L’informatique est présente dans toutes les facettes de nos vies. C’est donc normal que les développeurs soient très recherchés. Selon Noémie Barthelet, directrice chez Grenier Recrutement, il n’y a pas de profils en particulier qui sortent du lot parmi les développeurs. «L’ensemble des développeurs dans tous les langages technologiques sont en demande.» L’intelligence artificielle s’infiltre également de plus en plus dans notre quotidien. Elle est très présente en Asie et fait son chemin au Québec. L’intelligence artificielle facilite la vie avec des outils comme Alexa, Siri et plus récemment ChatGPT. «Dans les prochaines années, les employeurs iront beaucoup chercher des gens spécialisés en IA, surtout dans les startups.»

En tant que chasseuse de têtes, Noémie rencontre beaucoup de candidat·es de la relève. Elle remarque un trait commun qui les unit. «Il·elles sont à peu près tous timides. Il·elles ne savent pas se vendre. C’est compréhensible. Quand les gens se lancent dans le marché du travail après avoir obtenu le diplôme, ils sont plus nerveux et stressés en entrevue d’embauche. Ils n’ont pas tendance à montrer ce qu’ils savent faire. Ce manque de confiance vient de leur manque d’expérience et de la peur du rejet. Il faut être persévérant.» Ce ne sont pas toutes les entreprises qui sont ouvertes à la relève. Elle conseille aux jeunes de développer un portfolio pour montrer leurs compétences et leurs aptitudes. Un portfolio peut servir de soutien ou de preuve sur lequel un employeur peut s’accrocher. Noémie recommande également aux candidat·es de la relève de passer plusieurs entrevues et de s’y préparer. «Allez visiter le site web de l’entreprise pour laquelle vous postulez, apprenez-en plus sur l’entreprise. Ça donne plus de confiance.» 

En plus d’un portfolio, un autre moyen de se démarquer en tant que candidat·e de la relève est d’inclure ses projets personnels sur son CV. Selon Noémie, c’est très important. «Ça permet de montrer que tu es curieux·euse que tu testes des choses, que tu es intéressé·e par ce que tu fais, que tu as un certain bagage, et que tu as mis en pratique les théories que tu as apprises à l’école.» Pourquoi ne pas ajouter une lettre de recommandation si un stage a été effectué ? Lors d'une entrevue d’embauche, Noémie encourage les jeunes développeurs à être curieux, à s’intéresser à l’entreprise en posant des questions, à voir l’entretien comme un échange. «La curiosité est très recherchée chez les développeurs. Il faut montrer qu’on est autonome, un peu autodidacte et débrouillard. Il faut aussi démontrer qu’on a envie d’apprendre.» 

Noémie consulte plusieurs CV tous les jours. Elle apprécie particulièrement ceux qui sortent du lot. «Dans un CV inoubliable, il y a de l’animation. Tu ouvres le CV et les technologies maîtrisées par le développeur apparaissent une après l’autre. C’est un CV travaillé avec du UX ou du UI. Ça ne vaut pas la peine d’avoir un CV surchargé. L’important, c’est d’indiquer clairement les technologies maîtrisées. C’est un must. Lorsqu’un·e recruteur·euse regarde un CV, son œil se dirige vers ceux-ci en premier.» Le CV vidéo est une autre manière de sortir de l’ordinaire. Noémie suggère un CV clair, bien structuré, uniforme et sans faute d’orthographe. Contrairement à la croyance populaire, un CV peut faire plus d’une page. On a le droit de faire un CV de deux ou trois pages, d’y mettre des expériences personnelles, ses prix et distinctions et d’énumérer la liste de ses tâches. Ce n’est plus d’actualité de se limiter à une seule page. 

Pour contacter Noémie, c’est par ici.