Sylvain Arsenault a mis officiellement les pieds chez Prospek en 2011 comme associé et vice-président aux communications stratégiques. En 2015, le fondateur de l’agence, Israël Thériault, lui passe le flambeau de la présidence et choisit de rester associé, tout en se concentrant en parallèle sur le développement d’une entreprise créée sous l’initiative de Prospek, TAG TaxiMD. Depuis ce temps, Sylvain Arsenault «gère Prospek avec le même doigté qu’un grand chef cuisinier. » C’est d’ailleurs ce qui est au menu de cette agence de communication: qualité, flexibilité, performance et innovation. Les trois associé·es impliqué·es dans la gestion de Prospek, Sylvain Arsenault, Ève-Line Leduc et Benjamin Dumas-Boisvert, nous parlent du succès de l’agence.

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Parlons un peu de tes débuts chez Prospek. Qu’est-ce qui t’a attiré dans cette agence ?
Sylvain Arsenault: À mes débuts chez Prospek, j’étais plus disons… un électron libre. Je collaborais avec les gars de l’équipe et je leur amenais fréquemment de la clientèle. Il faut se remettre dans le contexte un peu de l’époque, parce qu’aujourd’hui, le langage du web nous semble grandement acquis, mais à ses débuts, Prospek était une agence plutôt axée sur le web et la technologie. Alors, moi, avec mon bagage en stratégie et communication, je référais ma clientèle qui avait des besoins en développement web chez Prospek. Il faut aussi dire que j’ai eu un gros coup de cœur pour les associés, qui ont été parmi les premiers à s’investir dans le web au Québec, au début des années 2000. L’agence a donc traversé plusieurs étapes et périodes et a eu droit à des essais et erreurs. Autrement dit, elle a évolué en apprenant constamment comment faire mieux. C’est peut-être tout ça qui m’a charmé, en tout cas, je suis encore là !

Comment passe-t-on passe d’agence tech à une agence de communication marketing ?
S.A: Au fil du temps, on a réalisé - grâce aux compétences que chaque personne apportait - que même si Prospek faisait très bien dans le développement web, qu’il fallait élargir la vision à 360 degrés pour réaliser ses objectifs d’affaires. Au fond, on a appliqué un conseil qu’on donne fréquemment à notre clientèle ! Ça nous définit bien aussi cette idée d’appliquer les bonnes pratiques avant de les conseiller aux autres. Pour revenir à la question, ça s’est fait progressivement et on a intégré des services, comme un département spécialisé en communication et marketing, au sein de Prospek et avec la clientèle de l’époque, on arrivait alors à répondre à presque tous leurs besoins : si, en amont, on pouvait établir une stratégie de communication, repenser l’image de marque, etc., alors dans nos têtes, on arrivait à faire du bien meilleur web. Ça allait donc de soi ! Et aujourd’hui, même si c’est un peu un pléonasme à mes yeux de parler de « marketing numérique », Prospek excelle en cette matière. Je crois que même si nous ne sommes plus une boîte techno comme nous l’étions à l’origine, la technologie est dans notre ADN et elle est vraiment présente dans nos valeurs et nos compétences. Je pense que ça contribue à notre très bonne compréhension du numérique.

En 20 ans d’expérience dans le marché, est-ce qu’on pourrait dire justement que ce qui constitue Prospek, son ADN, mais aussi ses valeurs, ont participé au rayonnement de l’agence ?
S.A.: Oui. On a créé et fortifié avec le temps un modèle de développement qui mise sur les relations d’affaires pérennes. On investit dans les relations, c’est pourquoi nous sommes sélectifs dans l’acquisition de la nouvelle clientèle. Ce qu’on fait de mieux, c’est répondre aux besoins de celles et ceux qui nous sont fidèles depuis longtemps. Je crois que notre plus vieille relation client a 15 ans ! Il y a aussi le fait qu’on a la culture de la mesure, un élément qui vient justement du web, et qui fait qu’on mesure constamment les résultats, tout en éduquant la clientèle. Le but, c’est d’apprendre ensemble, et là-dessus, on est transparent : comme on est axé sur la mesure, on ne fait pas de fausses promesses et on donne toujours l’heure juste sur les résultats qu’on anticipe. On est aussi très axé sur la rétroaction, sur l’analyse de nos performances après coup, et ça, ça nous fait vraiment grandir.

Ève-Line et Benjamin, vous êtes associé·es depuis 2021. Comment entrevoyez-vous l’avenir de Prospek, maintenant que l’agence a soufflé sa vingtième bougie ?
Benjamin Dumas-Boisvert: Pour ma part, j’entrevois un avenir très prometteur pour Prospek; 20 ans d’existence veut aussi dire 20 ans d’évolution, de questionnements, de changements, et je sens qu’à l’aube de notre 21e, on est réellement sur notre X. On s’est doté de la phrase d’accroche « La grosse petite agence » pour exprimer ce qu’on est aujourd’hui : le talent, les moyens et le calibre d’une grande agence combinés à l’agilité, la proximité et l’approche humaine d’une petite agence.

Ève-Line Leduc: Même après 20 ans d'existence, on n’est pas plus rusé pour prédire l'avenir exact de notre entreprise (si c’était possible, ça simplifierait beaucoup de choses !). Sans blague, on est définitivement capable d’affirmer aujourd’hui que nous avons toujours su nous adapter aux tendances en constante évolution, et ce, en restant soi-même pour fournir des services de très grande qualité qui répondent aux besoins uniques de chacun de nos clients. Maintenant, tout le monde le sait et le dit, la situation de la pénurie de main-d'œuvre est sans précédent et elle nous a affectée aussi, et c’est cette tendance qui nous a forcé à revoir un peu notre modèle de formation d’équipe de projets. Cependant, notre priorité est de continuer de recruter les meilleurs talents et de maintenir de solides relations avec nos fidèles collaborateurs et collaboratrices. C’est par les talents que l’on peut garder notre promesse de qualité dans les projets que l’on développe pour nos clients, et ça, on ne prend pas ça à la légère. J’ajouterais aussi qu’en conception et en création, il faut essentiellement avoir un terrain de confiance et d’ouverture avec nos collègues pour faire naître et faire évoluer les idées. Il faut pouvoir échanger en toute liberté et c’est quelque chose que l’on a toujours su cultiver à l’agence et c’est ce que l’on veut préserver à tout prix. Une place égale un droit de parole. On est ensemble dans cette aventure : on s'investit beaucoup en développant des concepts, en créant des marques, en livrant des campagnes. La pression est parfois élevée et il faut pouvoir compter les uns sur et les autres, dans les meilleurs comme dans les moins bons moments. Donc, un des défis à relever pour nous est de dénicher ces nouveaux talents qui nous ressemblent et qui ont un réel désir de contribuer à quelque chose de plus grand qu’eux et notre promesse est d’offrir les opportunités pour qu’ils se révèlent.

Benjamin Dumas-Boisvert: Pour le long terme, j’ai envie de nommer 3 choses qui me tiennent à cœur : d’abord, alimenter la croissance de l’agence, tout en gardant cette fougue, agilité et créativité explosive de petite entreprise; ensuite, continuer de bâtir des relations significatives. C’est à leur côté que Prospek a soufflé ses 20 bougies d’anniversaire. Et c’est à leur côté que Prospek continuera d’avancer dans les années à venir; enfin, ne jamais cesser de se questionner, d’évoluer et d’être à l’écoute du mouvement naturel de l’agence. On devient ce que l’on est. Quand on réalise notre vraie nature, pourquoi se forcer à entrer dans un moule qui ne nous correspond pas ?

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