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Alexandre Simon, conseiller, Grenier Recrutement

  • As-tu une superstition? Aucune! 
  • L’endroit que tu as préféré visiter / endroit que tu aimerais visiter : La Grèce ☀️ 
  • Une chanson / pièce musicale qui t’inspire : Aucune en particulier, mais grand fan de Metallica évidemment. 
  • Ton plat préféré : N’importe qui pourrait me kidnapper avec une part de pizza 🍕 

«Si tu travailles fort, ça finit toujours par payer.» - Alexandre Simon

En ce moment, quel type de profil est le plus recherché par les agences et les entreprises de notre industrie? Selon Alexandre Simon, conseiller chez Grenier Recrutement, les employeurs sont surtout à la recherche de profils intermédiaires. «Ils ont 4 ou 5 ans d’expérience. C’est principalement sur ces profils que je travaille en ce moment, surtout dans le numérique. Ce sont des gens qui connaissent déjà le métier. Les agences ont souvent un souci d’urgence et n’ont pas nécessairement le temps de former les gens alors elles vont plus vers des profils intermédiaires et seniors. Ces derniers sont pour des postes en direction.» Les profils seniors ont 6, 7 ou 8 ans d’expérience. Ils veulent généralement évoluer et se dépasser au travail. 

Pour ce qui a trait aux profils juniors, Alexandre se fait souvent demander des gens ayant 1 à 2 ans d’expérience. Comment un·e candidat·e sans expérience peut-il·elle se démarquer malgré tout? Cette question, il faut se la poser à l’école. Alexandre conseille aux étudiant·es de faire des stages qui sont pertinents, de travailler dans la branche dans laquelle il·elles souhaitent travailler lorsque c’est possible ou de participer à des concours comme les Jeux de la communication ou les concours Relève de l’A2C durant leurs études. «Je connais de nombreux·euses étudiant·es qui ont fait des stages en agence ou dans des services marketing en entreprise. C’est vraiment une belle opportunité pour eux! Il y en a d’autres qui ont travaillé en épicerie. Il·elles ne peuvent pas s’attendre à se faire offrir des postes de coordonnateur dès qu’il·elles obtiennent le diplôme.»

Une autre manière de se démarquer est d’avoir un curriculum vitæ remarquable. Selon Alexandre, voici la recette d’un CV gagnant: «C’est un CV visuellement intéressant. C’est un CV qu’on a du plaisir à lire, voire qui a même un côté amusant ou humoristique. Il existe des modèles sur Word ou sur Canva. Il y a également plus outils de générateurs de CV en ligne. Un bon CV doit être pertinent par rapport à l’offre d’emploi à laquelle tu postules.» Il conseille de transposer les critères de l’offre sur le CV pour qu’ils soient facilement repérables par les employeurs. «En 20 secondes, un recruteur peut décider s’il va de l’avant ou non à partir d’un CV. S’il n’y a pas 2 ou 3 lumières qui s’allument en lisant le CV, il n’ira plus pas loin. Un recruteur peut lire 100 CV par jour, les candidat·es ont intérêt à taper très vite dans l’œil.» Cela nécessite d’adapter son CV pour chaque offre postulée. Alexandre avoue que cette pratique peut paraître fatigante, mais assure qu’il faut se soucier de la qualité au lieu de la quantité. «Ça donne vraiment envie de parler à quelqu’un qui a personnalisé son CV et sa présentation pour ton offre!»

Les jeunes professionnels de la relève partagent plusieurs qualités communes. Alexandre note qu’ils sont confiants et connaissent leur valeur. «J’aime avoir des interlocuteurs confiants en face de moi. Ce qui est bien avec les jeunes de la relève, c’est qu’ils savent où ils veulent s’en aller. Ils me disent s’ils veulent faire du marketing 360, du numérique ou de la charge de projet, etc. Ils sont quand même bien orientés à l’université.» Cependant, Alexandre souhaite tout de même les mettre en garde: «Attention à ne pas être trop gourmand. Cette année, l’industrie a beaucoup écouté les jeunes et je pense que beaucoup ont fait le saut de leur chaise à l’écoute des attentes salariales de certain·es. Il faut parfois savoir remettre les pieds sur terre.»

Pour contacter Alexandre, c’est par ici.