alexandreAlexandre Simon, conseiller, Grenier Recrutement

  • Quelle expression utilises-tu fréquemment? Ce qui est fait n’est plus à faire. 
  • Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné ? Tout ce que tu risques, c’est un «non». 
  • Que rêves-tu d’accomplir, professionnellement? Devenir expert dans un domaine et avoir la chance de transmettre. 
  • Quel emoji utilises-tu le plus? 🥲 

«Les employeurs ont tout à gagner quand ils prennent soin de leurs employé·es.» - Alexandre Simon

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À l’ère de la pénurie de main-d’œuvre et de la grande démission, les entreprises se tournent de plus en plus vers les services de chasse de tête spécialisés. Selon Alexandre Simon, recruteur pour Grenier aux talents, les entreprises consultent des services de recrutement lorsqu’elles manquent de temps ou de personnel aux ressources humaines. «Il y a aussi des employeurs qui publient des annonces pour des postes et qui ne reçoivent pas de profils cohérents. D’autres tombent sur des profils, mais n’ont pas l’ouverture d’esprit pour faire du cross experience ou pour former ces candidat·es.» La chasse de tête et le recrutement conviennent vraiment aux employeurs qui ont une idée précise de ce qu’ils recherchent. 

Alexandre remarque une demande de plus en plus grandissante en recrutement chez les agences. «Cette problématique existe pour plusieurs raisons. Il y a le taux de rétention à améliorer auprès des salarié·es. L’image des agences a beaucoup souffert ces dernières années, et ce, en raison d’un rythme effréné pour lequel il faut avoir les épaules solides. De plus, cumuler les heures supplémentaires n’arrange certainement pas les choses. Certaines personnes choisissent simplement de dire stop.» C’est bien de donner une rémunération cohérente avec le marché, mais il faut également faire attention à ce qui se passe dans la tête des salarié·es. Si au bout de quelques mois, il·elles commencent à se questionner, il y a un problème à régler. Un taux de rétention d’un an est problématique selon Alexandre. Par contre, depuis qu’il travaille chez Grenier aux talents, Alexandre voit une amélioration des conditions de travail chez les agences. «Les agences essaient de faire de vrais efforts. Je commence à voir des offres avec 5 semaines de congé contre 2 ou 3 il n’y a pas si longtemps en arrière. Ça donne envie! Elles travaillent beaucoup sur les marques employeurs. Il faut par contre y faire attention. La marque employeur, c’est aussi du marketing. Il se peut que ça ne soit pas 100 % de la réalité. Je pense que les agences ont comme défi de redorer leur image.» 

En contact étroit avec les candidat·es à la recherche d’emplois, Alexandre observe les types d’emplois et les défis professionnels convoités. «Je ne surprends personne en disant que les postes en numérique sont très recherchés. Aujourd’hui, ça prend de vrai·es expert·es en stratégie sur les médias sociaux, en paid search et sur tous les types de plateformes qui peuvent être utiles à une campagne.» Autant chez les employeurs que les candidat·es, il remarque aussi une demande accrue pour des postes de chargé de projet, surtout en marketing 360. 

En général, Alexandre décrit les entreprises les plus attractives auprès des candidat·es comme étant transparentes. Les gens choisissent de plus en plus leurs emplois selon leurs valeurs. «Dans le cas des agences, les candidat·es vont s’intéresser aux entreprises avec qui les agences collaborent.» Les postulant·es souhaitent également avoir de bonnes conditions de travail. «Il·elles sont attiré·es par les congés. Le minimum de congés au Canada, c’est deux semaines; si dès leur arrivée, il·elles en ont cinq, c’est génial. Il y a aussi la flexibilité des horaires. Plusieurs entreprises disent: chez nous c’est 35 h par semaine, pas de temps supplémentaire et on finit à midi le vendredi. C’est très apprécié par les salarié·es.» Alexandre reconnaît que ce ne sont pas toutes les entreprises qui peuvent offrir 4 jours ou 4 jours et demi par semaine. «Ce qui compte, c’est de vraiment prendre soin des salarié·es au quotidien, leur donner de la reconnaissance, leur donner du feedback et ne pas faire du micromanagement.»

Pour contacter Alexandre, c’est par ici.