Le collectif Humanise a récemment accueilli dans ses rangs l’entreprise GSM Project, boîte  spécialisée dans le design d'installations thématiques et d'expositions. Fondée en 1958, elle en est aujourd’hui à sa quatrième génération d’experts qui pilotent avec brio la réalisation de projets novateurs à Montréal, Singapour ou encore Dubaï. On ne doute point que GSM soit un ajout d’importance dans l’équipe pluridisciplinaire de Humanise, qui voit dans cette collaboration l’opportunité d’une nouvelle complémentarité créative des plus prometteuses.

Composé de huit entreprises indépendantes de propriété locale, Humanise a pour mission d'allier les expertises de différentes disciplines de l’industrie de la créativité stratégique, numérique, marketing et publicitaire au profit d’une offre de services qui multiplie les possibilités. Ses membres collaborent à l’unisson à la réalisation de projets aux diverses facettes, en sol québécois, mais aussi à l’international. GSM Project, avec son bagage de compétences éprouvées en matière de design d’exposition et d’expériences immersives, était une addition tout indiquée pour le collectif qui cherche à collaborer avec des entreprises qui partagent son désir d’innovation et ses valeurs humaines.

«L’équipe de bleublancrouge a collaboré auparavant avec GSM pour deux expositions itinérantes de grande qualité pour la société de production Lucas Films. Les sujets étaient Indiana Jones et Star Wars, explique Sébastien Fauré, cofondateur de Humanise. On a vraiment eu du plaisir à collaborer avec l’équipe de GSM sur ces projets, ce sont des gens de grand talent. Il y a eu ensuite une opportunité qui s’est présentée, un transfert générationnel s’opérait chez GSM avec quatre nouveaux associés à la barre de l’entreprise. On s’est alors présentés à eux comme partenaires de croissance pour les prochaines années.»

Cette nouvelle collaboration entre l’entreprise montréalaise et le collectif coulait de source puisque tous deux partagent une culture d’affaires similaire axée sur l’ouverture d’esprit, le dépassement et l’échange d’idées, affirme Eric Demay, producteur exécutif de GSM Project. «D’emblée, il y avait déjà un rapprochement qui s’était fait entre nous en 2014, et une amitié s’est forgée et s’est maintenue à travers le temps. Quand est venu le moment de mettre en place notre collaboration, tout s’est fait de manière très naturelle.»

Rassembler et partager les spécialités
De cette union à la fois amicale et professionnelle ressort le souhait de combiner les forces de chacun pour arriver à proposer un produit à valeur ajoutée aux mandats traditionnels, tout en valorisant les différents métiers des membres du collectif. Alors que Humanise apporte à GSM des compétences complémentaires au niveau de la création publicitaire, de la rédaction spécialisée ou encore en développement numérique, GSM propose, quant à elle, toute une gamme d’expertises propres à ses activités expérientielles. 

«GSM amène à notre collectif d’entreprises créatives tout un secteur qui est complémentaire à ce qu’on fait. Le contenu, les expériences immersives en tout genre, ce n’est pas quelque chose qu’on faisait. Ce qui est intéressant, c'est que ce métier de la créativité est sans frontière et met en valeur toutes les compétences des artisans d’ici et d’ailleurs. C’est un écosystème qui représente pour nous de très belles opportunités de collaboration», croit Sébastien Fauré.

Son nouveau partenaire est du même avis, ajoutant que le collectif amène également un bénéfice fonctionnel évident. «On partage des ressources et des spécialités au sein du groupe, et c’est une façon d’avoir une meilleure agilité dans nos opérations. Je pense, par exemple, au service administratif et financier, aux processus en place, au partage d’un espace commun. Je crois que c’est une posture qui colle bien à la réalité qu’on vit aujourd’hui, en plus de représenter un avantage concurrentiel pour le collectif.»

Échange et collaboration: une formule gagnante 
Une approche comme celle de Humanise tire son excellence de la combinaison des compétences respectives propres à chaque entité qui compose le collectif. Mais le succès d’un tel modèle collaboratif réside aussi dans une communication proactive et à travers un désir de croître dans la même direction, de manière solidaire. 

«Les gens qui sont dans le collectif ne peuvent pas laisser tomber quelqu’un, précise le cofondateur de Humanise. Ça serait contre notre nature. Pour nos clients, ça démontre une preuve de solidité qui est différente de celle d’une coalition plus ponctuelle, par exemple.»

Loin du concept pyramidal d’un «grand groupe» ou l’égo règne bien souvent en maître, chez Humanise, l’intérêt individuel ne prime pas. Bien que le développement d’affaires se fait par entité, les discussions sont toujours au rendez-vous, et le soutien, omniprésent. «Il y a une synchronicité dans nos états d’esprit, un respect des perspectives et des opinions diverses. Tout n’est pas toujours consensuel, mais il y a quand même cette intention de se challenger, de partager les idées pour le bien du projet et du collectif», précise Eric Demay.

Aller plus loin, ensemble
Humanise
veut dépasser les frontières québécoises et canadiennes en faisant rayonner le talent d’ici à l’international, mais pas seulement. L’idée est aussi d’amener les marques elles-mêmes vers des terrains encore inconnus ou du moins, peu exploités. GSM arrive à point nommé. «Beaucoup d’entre elles sont présentes au niveau médiatique et numérique, ou physiquement en retail. Mais plusieurs marques mythiques commencent à observer la nécessité d’avoir une exposition dans un musée pour présenter leur histoire, par exemple», souligne Sébastien Fauré.

Eric Demay abonde en ce sens, confiant que l’expertise de GSM, appuyée par le talent des autres équipes de Humanise, apportera de belles opportunités. «D’avoir des partenaires comme ceux du collectif, ça nous ouvre non seulement des portes, mais aussi des approches qu’on a pas encore explorées. On va pouvoir présenter des offres au spectre beaucoup plus large au niveau de l’expérientiel et du service.»

humaniseAssocié·es GSM et Sébastien Fauré