Depuis plus de 20 ans, CASACOM cherche à «polir son diamant» sans relâche. Pour ce faire, elle se réinvente au quotidien et recrute les meilleures ressources afin de prolonger son éclat. Rencontre avec sa présidente fondatrice, Marie-Josée Gagnon.

 Une réponse à l’univers
Lorsqu’on crée une entreprise, c’est parce qu’il manque quelque chose dans l’univers, croit Marie-Josée Gagnon. C’est pourquoi un beau jour en 2001, elle fonde CASACOM, un cabinet alliant excellence et humanisme. Depuis, c’est le fil conducteur qui guide la firme. «La croissance pour la croissance ne m’intéresse pas, évoque-t-elle. Ce qui m’intéresse, c’est la signification de ce que je fais. Est-ce que j’apporte plus de valeur aux clients ? Est-ce que j’apporte une meilleure expérience aux employé·es ?» Si certaines entreprises ne sont axées que dans l’excellence et d’autres que dans l’humanisme, Marie-Josée croit qu’il est possible de conjuguer les deux à la fois. «Je prends le pari de l’équilibre des deux et c’est ce qu’on a réussi à faire.» À travers les années, plusieurs jalons sont venus «polir le diamant», dont la présidente se plaît à dire, et perfectionner ce que le cabinet propose, c’est-à-dire toujours offrir plus de valeur (aux clients) et une meilleure expérience (à l’équipe).

 S’élever ensemble
«Avoir les expertises requises aux moments requis en quantité requise, c’est tout un exercice !», exprime Marie-Josée. Ça prend une dose de gestion des ressources humaines, une parcelle de gestion de projets et beaucoup, beaucoup, de prévisibilité. «C’est une question d’intention, de bonne volonté et d’expertises en planification des ressources et il faut aussi être bon à flairer des tendances», précise Marie-Josée. Le cabinet doit embaucher des gens qui se spécialisent dans les secteurs tendance — comme la marque employeur, ce que CASACOM brandit depuis des années, ou la stratégie ESG (environnement, social et gouvernance) dont elle est précurseur — en prévision des nécessités des clients. «Avoir trop de personnel et des expertises non demandées encore est un risque à prendre. Le défi de tous les jours est d’aligner les besoins et les ressources sans oublier de toujours garder en tête qu’on travaille avec des êtres humains.»

S’élever a toujours été la raison d’être du cabinet. Impossible de faire du surplace, dixit la présidente. «On attire les gens qui ont envie d’avoir un travail significatif qui les élève constamment. Une personne qui est attirée chez nous, qui aime travailler et qui reste, c’est quelqu’un qui aime être "challengé". Ça prend du monde fort (RIRES) !» Mais attention, travailler fort ne veut pas dire que ce n’est pas l’fun, nuance Marie-Josée. «Que tu travailles 10 ans ou 2 ans chez CASACOM, c’est une expérience marquante qui t’amène ailleurs.» Celle-ci dit que travailler 8 heures par jour, c’est beaucoup dans une vie. Il faut bien que ça veuille dire quelque chose ! Parmi les desseins de CASACOM pour les talents en quête d’expérience significative ? L’accomplissement au travail et la fierté personnelle.

Plus grand que soi
La maison de communications et de relations publiques ne porte pas le nom de famille de Marie-Josée pour la simple raison qu’à l’époque, l’entrepreneure savait déjà que c’était plus grand qu’elle seule. Qu’un jour, des associé·es s’y grefferaient pour assurer la pérennité et poursuivre sa mission. Une fierté qu’elle ne dissimule pas. Vous savez, cette fierté de voir que des gens extraordinaires croient en vous et font confiance en votre vision ? Quatre ans après l’arrivée de Jean-Michel Nahas, vice-président principal, au sein de l’actionnariat, Chantal-Boivin, vice-présidente, Création, Mylène Demers, directrice principale, Communications d’entreprise, et Mathilde St-Vincent, directrice, Communications d’entreprise, se joignent à la danse. Une relève entrepreneuriale que Marie-Josée estime grandement. «De voir que l’entreprise va me survivre et la certitude d’avoir créé quelque chose qui contribue à l’univers, et qui apporte de la valeur aux clients comme aux employé·es, c’est ça la grande fierté», s’émeut-elle.

Fraîchement certifiée B-Corp, CASACOM répond pourtant aux critères et aux standards depuis plus d’une décennie. «On ne le fait pas pour avoir une étampe. On fait ça parce qu’on veut envoyer un message au monde entier (RIRES) — à nos clients, à nos employé·es, et à notre communauté qu’on est reconnu à toujours être meilleur sur les plans d’environnement, de société et de gouvernance. On offre des services de stratégies ESG pour les entreprises, donc on transforme leurs manières de faire pour qu’elles aient un meilleur impact. Cette certification vient s’inscrire dans cela.» Pour Marie-Josée, cela signifie aussi que CASACOM s’engage publiquement à non seulement maintenir les standards, mais aussi à amener son engagement plus loin. «Ça vient mettre mon engagement social et environnemental sur "des stéroïdes" et ça me motive au plus haut point. Parce que les entreprises doivent absolument réduire leur impact négatif et augmenter leur impact positif : c’est capital.»

Alors, qu’ambitionne CASACOM pour les années à venir? «Des choses nouvelles, des acquisitions, l’amélioration de notre service client en complétant nos expertises, continuer à générer encore plus de valeur, tant pour nos employé·es que nos clients, être au-devant de leurs besoins, et continuer à construire notre marque. Il faut en prendre soin», se souhaite la présidente fondatrice.

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