Le magazine Périphérie s’intéresse à la création sous toutes ses formes: arts culinaires, psychologie, cinéma ou urbanisme. La publication semestrielle sonde les marges des mondes créatifs via des portraits subjectifs, des narrations immersives et des entrevues intimistes. Périphérie célèbre l’éclectisme de la création.

Le portrait du designer Guillaume Sassevile

C’est le souci d’un narratif visuel intelligent qui a poussé l’équipe à concevoir un mook illustré par des photographes de talent et à la mise en page léchée. La publication indépendante est écrite avec une subjectivité assumée et une plume au croisement des styles littéraire et journalistique.

L’équipe de Périphérie est constituée d’une quinzaine de jeunes professionnel·les issu·es des milieux québécois du journalisme, des lettres, de la photographie et du design. Aux yeux de l’instigatrice du projet, la rédactrice en chef Florence La Rochelle, il était impératif de «créer un repère artistique francophone inspirant, mais sans prétention, où l’accessibilité de la langue n’enlève rien aux profondeurs des réflexions».

Plus encore, l’équipe estime qu’il importe de produire des contenus riches, tant dans le fond que dans la forme, qui célèbrent le travail d’artistes émergent·es et de créateur·trices qui travaillent en coulisses de la culture.

Périphérie privilégie les sujets intemporels présentés dans une variété de formats longs, plutôt que de s’inscrire dans l’actualité culturelle et artistique brûlante.

Un portrait de l'artiste céramiste Ysella Lobb
L’appartenance aux groupes amicaux et communautaires avec la photographe Charlotte Rainville

Le premier numéro de plus d’une centaine de pages s’articule autour de la filiation dans la création, chaque édition explorant un nouveau thème. Périphérie est en vente dans une douzaine de librairies indépendantes et boutiques d’art à travers le Québec, à Montréal, Trois-Rivières et Québec.

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