En affaires depuis 2017, Ursa Marketing souffle avec fierté ses cinq bougies ce mois-ci. Pour Benoît Domingue, le succès de l’agence qu’il a fondée avec son frère Michel, découle de sa constance et de son désir de guider ses clients vers des résultats toujours plus prometteurs. Reste à continuer à attirer les meilleurs talents, un défi bien de notre temps auquel n’échappe pas Ursa. Pour souligner cet anniversaire, le Grenier a rencontré l’entrepreneur lors d’une sympathique discussion.

Réfléchissant à un nom et à une identité visuelle pour leur nouvelle entreprise spécialisée en stratégies numériques, Benoit Domingue et son frère Michel décident finalement de s’inspirer de la constellation Ursa Minor, appellation latine de celle majoritairement connue sous le nom de Petite Ourse. En forme de petit chariot (ou de petite casserole, c’est selon), elle est traditionnellement connue pour son rôle d’importance dans la navigation. De ce brainstorm est née Ursa Marketing, «une petite famille» regroupant aujourd’hui 15 membres, dont le père des fondateurs. Année après année, l’étoile polaire de l’Internet s’est donnée pour mission de naviguer avec sa clientèle en direction du succès. Benoît Domingue discute avec nous des défis, de l’évolution, du recrutement et de l’avenir de cette agence qui désire s’établir comme le point de repère du marketing numérique.

Benoit, comment vois-tu l’évolution d’Ursa après 5 ans en affaires?
Benoît Domingue:
Je dirais que depuis le lancement de l’agence, le 23 novembre 2017, on est restés assez stables dans les services qu’on offre. Mais il y a tout de même beaucoup de nouveautés dans notre organisation, comme les façons de faire qu'on a développées pour bien encadrer les membres de notre équipe à travers plusieurs changements au cours des dernières années. On est aussi à la croisée des chemins au niveau de l'évolution de notre modèle d’affaires. Présentement, on investit beaucoup en recherche pour développer une plateforme d’analyse de données gérée par l’intelligence artificielle. Mais comme notre nom d’entreprise l’indique, depuis le début, on veut demeurer la référence, le point de repère en termes de numérique, et être un partenaire fiable qui s’investit réellement auprès de nos clients. On met beaucoup l’accent sur nos processus internes et sur la révision de tous nos projets pour s’assurer qu’ils soient toujours d’une grande qualité.

Quels sont les plus gros défis organisationnels rencontrés jusqu’à présent?
BD
: Comme plusieurs en ce moment, on fait face au défi du recrutement. C’est plutôt difficile de trouver des gens qui ont une expérience variée, mais aussi qui sont assez spécialisés en marketing numérique pour effectuer le travail à certains niveaux. Présentement, je constate que plusieurs programmes universitaires n'offrent pas nécessairement le type de formations que nous recherchons chez nos employé·es. Donc je dirais qu’il y a parfois un écart entre la formation académique et la réalité du milieu. Ça peut nous prendre beaucoup de temps et de ressources à l’interne pour pallier cet écart et faire en sorte qu’un·e nouvel·le employé·e soit bien accompagné·e. Un autre défi est le fait qu’il y a présentement une grande compétition sur le marché du travail. Les profils qu’on recherche sont très sollicités.

Qu’est-ce qui fait la différence pour un talent qui décide de venir travailler chez Ursa?
BN:
Si nos talents ont besoin de prendre de l’expérience, on est là pour les accueillir et les guider. On offre de très bonnes conditions, donc on n’a pas vraiment de problème de rétention. La santé mentale est un sujet important pour nous, on offre un horaire flexible, la possibilité de faire du télétravail ou pas, et on a même une machine à popcorn (rires)! Notre équipe s'assure aussi de distribuer les mandats selon la charge de travail qu’un·e employé·e est capable de gérer. C’est certain que le 35 heures/semaine est assez intense, mais il est aussi super flexible et motivant. On est prêt à mettre du temps dans la formation d’employé·es qui ont le désir et le feu sacré, qui veulent faire avancer les choses avec nous. En période de recrutement, on recherche des gens curieux qui veulent apprendre, et qui sont aussi capables de gérer plusieurs dossiers à la fois. À l’interne, on a mis en place la Ursa Académie, qui est un programme de formation d’environ 6 mois pour les nouveaux·elles employé·es. Il·elles ont accès à de la théorie, notamment à propos des différentes plateformes numériques. Il y a aussi notre programme de BFF (Best Friend Forever) qui jumelle un nouveau talent avec une personne ressource qui est là pour le soutenir.

Aujourd’hui en tant qu’agence, qu’est qui, selon toi, vous démarque de la concurrence?
BD:
Le travail qu’on fait est vraiment en train de se démocratiser. Par exemple, certains regardent des vidéos sur Youtube pour tenter d’appliquer des stratégies numériques. Avec la pandémie, d’autres ont lancé leur propre agence à la maison. Les grandes compagnies vont aussi internaliser les services numériques, et engager une équipe à même l’entreprise pour gérer les campagnes, plutôt qu’une agence à l’externe. Toutes ces réalités demandent donc de se démarquer. Chez Ursa, on se distingue vraiment en ce qui a trait à la mesure de performance des résultats d’une campagne ou des actions sur un site web. Je crois aussi que le futur de notre métier passe par les donnés propriétaires des clients. Présentement, on investit donc beaucoup en recherche et développement pour construire une plateforme d’analyse de données qui serait alimentée par l’intelligence artificielle. En analysant les données liées au commerce électronique, notre équipe pourra ainsi mieux comprendre le comportement des visiteur·euses et prédire avec plus de précision leurs comportements, pour finalement mieux planifier les campagnes numériques de nos client·es.

De quoi êtes-vous le plus fier en tant qu’entrepreneur, employeur?
BD :
L’équipe est ma plus grande fierté parce que sans elle, nous ne sommes rien. Ça peut paraître cliché, mais ce n’est pas moins vrai. Je pense qu’on a rassemblé les meilleur·es dans ce qu’il·elles font. Quand les clients nous disent ouvertement et publiquement à quel point c’est le fun de travailler avec nous, ou quand on reçoit des commentaires positifs en ligne sur notre équipe, sur à quel point elle est bonne, je ne pourrais pas être plus heureux. On est très reconnaissants envers nos clients également, pour leur confiance et pour leur participation à notre succès.

Comment vois-tu Ursa dans un autre 5 ans?
BD:
Ce que j’aimerais, ce n’est pas qu’on soit la plus grande entreprise, ou les plus nombreux·euses, mais qu’on soit vraiment les meilleur·es dans ce qu’on fait, et qu’on reste une grande famille bienveillante. Ça restera notre vision pour les 5 prochaines années, celle d’être l’équipe qu’on appelle en premier, la SWAT team de l’Internet la plus fiable!  On veut aussi garder une équipe à taille humaine, avec des employé·es fidèles et épanoui·es. J'aimerais continuer à connaître le prénom de tout le monde (rires)! Concernant nos services, on va continuer d’intégrer l’intelligence artificielle à nos analyses des données pour rendre nos mesures et nos résultats encore plus performants.

Chose certaine, l’étoile brillante Ursa Marketing n’est pas sur le point de s’éteindre dans le ciel de l’univers numérique!

ursa