Depuis les événements des dernières années, les ventes du populaire magazine, les donations et le financement public ont chuté, poussant L’Itinéraire au bord de la précarité. Au même moment, les besoins d’accompagnement des personnes marginalisées, souffrant de dépendance, de problèmes de santé mentale et en situation d’itinérance ont explosé. Les besoins s’accroissent et le financement n’est pas au rendez-vous. L’Itinéraire a donc approché l’agence Upperkut afin de développer une campagne publicitaire qui vise à rappeler au grand public et aux gouvernements qu’il est plus que temps d’agir. La vérité toute crue tant dans le message que dans le visuel est nécessaire pour communiquer l’urgence de soutenir la mission de L’Itinéraire mise à mal depuis près de 3 ans.

Aidez L’Itinéraire à rester dans la rue. Qu’est-ce qui se cache derrière ce slogan ?

  • Une diminution importante de la donation
  • Des coupures de l’aide gouvernementale anticipées de près de 50%, obligeant L’Itinéraire à faire appel à la solidarité des citoyen·nes
  • Le besoin de maintenir la vente imprimée du magazine pour les camelots qui en vivent.
  • Maintenir l’aide alimentaire, au logement et les interventions psychosociales entre autres nombreux services
  • Répondre aux besoins grandissants de la communauté autochtone à travers le programme du Café de la Maison ronde, au square Cabot.

«Ce n’est pas faute d’avoir diversifié les sources de revenus, explique Luc Desjardins, directeur général du Groupe communautaire L’Itinéraire. Malgré ces efforts, les ressources sont insuffisantes. La situation menace la pérennité de l’organisation et est une épée de Damoclès au-dessus de la tête des camelots. Il est important de rappeler que personne n’est à l’abri. L’Itinéraire non plus. Si rien ne change, des choix très difficiles devront être faits.»

La campagne publicitaire est déployée jusqu’à la mi-décembre en bordure des grands axes routiers dans la région métropolitaine de Montréal; en affichage traditionnel et numérique, dans le métro et sur les réseaux sociaux. Il suffit de scanner le code QR des affiches pour donner.

«La pandémie a aggravé les problèmes sociaux, ce qui crée une pression énorme sur le secteur communautaire et l’économie sociale, surtout en matière de collecte de fonds. Nous l’avons constaté avec plusieurs OBNL avec lesquels nous travaillons», précise Marc Desnoyers, directeur du service-conseil de l’agence Upperkut.

La campagne est rendue possible grâce à la générosité de nombreux partenaires, dont Astral chez Bell Média.

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