Il y a quelques années, une étude a dévoilé ce que les enfants veulent être quand ils seront grands. Plutôt que «Je veux être médecin» ou «Je veux être astronaute», la réponse la plus courante était «Je veux être YouTuber». Les enfants veulent être célèbres sur les réseaux sociaux.

Au fil des ans, les réseaux sociaux se sont infiltrés dans notre quotidien. C'est maintenant possible de gagner plus d'argent en lisant un script sur un téléphone pendant 10 minutes que ce qu'un médecin gagne en un an. La plupart des tarifs des influenceur·ceuses commencent entre 100$ et 10 000$ par publication, selon les rapports des agences d'influence. Les agences ont adopté ce phénomène social et mis en œuvre un contenu d'influence authentique dans leurs publicités.

L'influenceur·ceuse type
C'est le travail idéal; tous les outils nécessaires sont à la disposition de tout le monde. Ce n'est pas étonnant que tout le monde veuille être un·e influenceur·ceuse. Les outils ont été fournis au bon moment pour la génération Z et les enfants de la fin du millénaire, permettant aux utilisateur·trices de n'importe quel coin du monde de devenir des stars des médias sociaux.

En 2022, le terme «influenceur» est-il désormais dépassé? Les gourous des médias sociaux suggèrent que le terme devrait être simplement «créateur de contenu», ouvrant une opportunité pour plus de diversité sur les plateformes sociales. TikTok a rendu cela possible grâce à son approche inclusive, alors qu'Instagram est très précis sur ses influenceur·ceuses. Des filtres lourds, des photographies de haute qualité et des corps édités favorisent une fausse représentation de ce à quoi les influenceur·ceuses «devraient» ressembler.

Le contenu vidéo court est roi
Entre les années 2016 et 2020, on a assisté à la chute de Vine et à la montée en puissance des vloggers YouTube. Durant la pandémie, la majorité s'est dirigée vers les plateformes sociales pour se sentir connectée. En l'absence d'une vie sociale florissante, on est devenu plus décontracté et détendu, comptant sur la prise de photos et même sur la création de son propre contenu généré par l'utilisateur (UGC). Beaucoup de gens ont vu cela comme une opportunité de devenir des créateur·trices à plein temps et avec le niveau d'exigence pour être un «influenceur» étant beaucoup plus détendu que la normale, ce n'était pas difficile.

Par contre, cela a ouvert une nouvelle série de problèmes dans le monde des influenceur·ceuses.  Avec tout le monde obsédé par l'idée de devenir un·e influenceur·ceuse, le marché des influenceur·ceuses devient trop saturé. Cela a peut-être quelque peu abouti à redéfinir le terme «influenceur» en «créateur de contenu» la principale différence étant les relations qu'ils entretiennent avec les marques.

Les médias sociaux ont non seulement généré une nouvelle génération de créateur·trices de contenu, mais ont également créé de nouvelles opportunités commerciales. Les marques en ligne ont besoin de personnes pour commercialiser (authentiquement) les produits ou services qu'elles proposent, et un·e créateur·trice de contenu puissant peut même être plus reconnaissable qu'un logo. Aujourd'hui, une marque ne peut pas pleinement s'épanouir ou prospérer sans la représentation et les voix de créateur·trices divers·es et «ordinaires», et c'est là que les créateur·trices de contenu entrent en jeu.

Tout ce qu'on a à faire est d'embaucher un·e créateur·trice de contenu qui sait utiliser TikTok et Instagram et de conclure un accord avec eux·elles. Les créateur·trices peuvent alors comprendre la marque, qui vous êtes et quels sont vos objectifs. Tout le monde peut devenir un·e créateur·trice de contenu pour sa marque. Les outils sont à la disposition de tout le monde. C'est juste à vous de définir qui vous êtes, ce en quoi vous croyez et comment vous vous présentez.

Source: The Drum

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