Fondée par Léa Vinson et Ian-Mathieu Ouellet, la toute nouvelle boîte spécialisée en production vidéo à impact social a de quoi se péter les bretelles. C’est parce que Pense Bon travaille fort pour mettre en lumière les initiatives qui contribuent à faire une société meilleure, plus positive. Son love language? Diversité, inclusion, équité, environnement et justice sociale.

Les causes sociales dans l’sang
Du fin fond de son cœur, et ce, dès qu’elle a posé les «fesses à l’université», Léa Vinson, spécialiste des communications et de la responsabilité sociale, a toujours su qu’elle allait bâtir sa propre boîte. Mais pas dans la jeune vingtaine, avec tout juste un diplôme en poche, précise l’entrepreneure. Léa avait le goût d’apprendre, d’ajouter des cordes à son arc, faire ses dents tant en boîte de production que chez le côté client avant de se lancer. Rapidement, elle s’est aperçue qu’il manquait ce petit je-ne-sais-quoi dans son travail qu’elle adorait. Quelque chose qui pourrait combiner son talent et ses valeurs. Coup de chance. La communicatrice fait la rencontre du vidéaste-réalisateur Ian-Mathieu Ouellet en 2015. Leur complémentarité donne naissance aux Princes, une ligue de balle-molle qui connaît une telle ampleur à travers le Québec qu’une websérie (TVA) et une série-documentaire (TV5) ont vu le jour. Inspirant des milliers de femmes à se rassembler autour d’un sport et à s’impliquer dans les causes sociales, ce projet a rayonné 6 ans durant. Les Princes, si on veut, a été le laboratoire expérimental créatif du duo. Le but? Inspirer les gens à faire du bien. Aujourd’hui, les deux copains usent de leur talent et de leur passion pour, à leur tour, faire rayonner les projets à impact social de leurs clients.

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Sans prétention
Pense Bon, c’est d’abord et avant tout un clin d’œil à cette fameuse expression où on se la raconte, où on se la joue fendant·e. «Quand tu présentes les bonnes actions que tu as faites, tu te penses bon là, laisse échapper Léa en riant. Nous, on le met upfront. C’est drôle et assumé. On ne veut pas se prendre au sérieux, on est drôles et juste assez rebelles.» Pense Bon, c’est aussi un joli jeu de mots exprimant une pensée qui se veut bonne, altruiste. À peine fondée, la boîte cumule déjà nombre de clients tels que TVA, la Fondation des Canadiens pour l’enfance, Oraki, Les Coops de l’information et le Club Sexu. Le souhait du tandem pour le futur? Avoir juste assez de projets (mais pas trop), afin d’être impliqué dans tous les dossiers, et ce, de A à Z. Dans le meilleur des mondes, Léa envisage ne jamais avoir d’employé·es. Jamais?! Jamais si possible. Pense Bon préfère avoir recours à sa banque de pigistes, de précieux·ses collaborateur·trices et ami·es qu’elle a connu·es à travers divers projets. «On veut choisir les pigistes idéaux pour chacun des projets. À date, c’est le fun. On a plein de gens seniors qui nous écrivent, qui souhaitent mettre la main à la pâte sur des projets qui les inspirent avec nous.» Léa ajoute que la boîte tient à ce qu’il y ait des gens expérimentés sur chacun d’eux – c’est un peu son trademark. «On ne veut pas être une boîte qui envoie des séniors pitcher aux clients et qui font faire la job par des gens avec 1 ou 2 ans d’expérience ensuite; on trouve ça semi-honnête comme approche.»

Basta, l’élitisme!
Agréablement surprise, la cofondatrice de Pense Bon nous partage que la boîte roule de manière organique. Nul besoin de pub ni de développement des affaires (pour le moment). «Les gens nous approchent, car ils nous connaissent déjà et ont le goût de travailler avec nous.» Comment Pense Bon choisit ses clients d’ailleurs? «Notre façon de choisir est basé sur le projet et non le client, détaille Léa.» Sans vouloir être moralisateur (surtout pas !), Pense Bon s’assure que tous les projets ne reflètent pas qu’un coup de marketing. Il faut qu’il y ait une action concrète. Par exemple? «On veut aider les entreprises qui ne savent pas trop comment mettre de l’avant leurs initiatives ou les communiquer de la bonne façon, sans être dans le "Pense Bon" ni l’opportunisme. On veut être dans la sensibilité, l’humilité. Il n’y a aucun projet qui change vraiment le monde, philosophe-t-elle. On n’a pas la tête en ce sens. On veut travailler sur des projets qui essaient de faire leur part afin que la société soit plus positive. Si un client n’a pas toujours été A1 au niveau de l’environnement, ou au niveau de la diversité et de l’inclusion, mais qu’il nous propose un projet dont il a envie d’avoir un coup de pouce, on va le considérer et ça va nous faire plaisir de travailler avec lui. On n’est pas dans le jugement de ce qui a été fait avant. On avance tous·tes ensemble.»

Si l’altruisme peut sembler surfer sur les «tendances» ces dernières années, Léa confie qu’elle veut faire différent avec sa boîte. Elle et son partenaire savent bien qu’il·elles ne réinventent pas la roue — une pléthore d’agences à impact social existe. Leur mission? Jamais Pense Bon n’aura la prétention d’être moralisateur. Le duo y tient mordicus. «On ne juge pas les clients, on est vraiment là pour les aider. On veut se démarquer de l’univers un peu élitiste. Notre ton est léger et drôle, mais on aborde des questions importantes.» Léa estime que, peu importe le secteur d’activité dans lequel on œuvre, il y a un moyen de faire la différence et de créer un impact positif — de la plus petite à la grande échelle. «Il ne faut pas avoir peur de demander à une boîte comme la nôtre pour se faire guider.»

Au revoir le snobisme, chaque secteur d’activité peut avoir un impact, à sa manière. Et le plus beau dans tout ça? «On est de nouveaux·elles entrepreneur·es, mais on n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe qui décide de faire de l’implication sociale, précise Léa. On a plus de 15 ans d’expérience chacun·e dans notre petit baluchon! On a fait nos preuves, on s’impliquait bénévolement dans les projets qui nous tenaient à cœur. Pense Bon n’est que la suite logique», résume-t-elle.

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