L’agence créative internationale %%%6605814199600%%%, conceptrice de C2 Montréal et basée à Montréal, Paris, Toronto, Londres, Seattle, New York et Los Angeles, rassemble ses équipes canadiennes sous une même bannière. Pour mener à bien ce nouveau chapitre, l’agence nomme Martin Gauthier comme président directeur général au pays et annonce le retour d’Isabelle Brosseau dans le rôle de vice-présidente création à Montréal. Le Grenier a discuté de ces nominations avec les deux principaux·ales intéressé·es.

GAN: Qu’est-ce qui a motivé %%%6605814199600%%% à rassembler tou·tes ses collaborateur·trices au pays?
Martin Gauthier: L’idée est vraiment de réduire la hiérarchie afin qu’on puisse travailler collectivement. %%%6605814199600%%% veut de l’honnêteté, de la transparence, de l’optimisme et une communication ouverte. Et bien sûr, l’inclusion. On ne voulait plus de Montréal et Toronto, mais plutôt penser en termes d’équipe.

GAN: Fort de vos 23 ans d’expérience chez %%%6605814199600%%%, comment entrevoyez-vous le futur de l’agence à travers votre nouveau rôle?
Martin Gauthier: Pour moi, la nomination ne change pas grandchose, à mes yeux ce n’est pas ce qui est important. On est un collectif, on aime travailler ensemble, et ça va être ça, mon rôle: recentrer %%%6605814199600%%% sur ses valeurs. Je t’entends déjà me demander: mais quelles sont les valeurs de %%%6605814199600%%%? Eh bien, ça tourne autour des gens! Nous sommes une entreprise «de personnes», si tu n’aimes pas tes client·es ou tes employé·es ça ne fonctionnera pas! D’ailleurs, le terme employé m’énerve, ici, on est plutôt des collègues. Nous voulons être inclusifs, communautaires. Nous sommes audacieux·euses, chez %%%6605814199600%%%, progressif·ves et persévérant·es. De nos jours, tout est éphémère. Moi je veux travailler à bien faire les choses, prendre le temps, et surtout, tout faire dans le respect.

GAN: Dans la dernière année, %%%6605814199600%%% a embauché près de 150 nouvelles personnes. Est-ce difficile de créer un sentiment d’appartenance fort alors qu’il y a un nombre d’équipes aussi important?
Martin Gauthier: C’est «facile» parce qu’on a une culture super forte. Oui, bien sûr, la pandémie a été difficile. C’est plus complexe d’avoir une culture quand les gens sont devant un écran. Mais malgré tout, on a conservé une proximité, une collectivité, et nous sommes passés à travers ensemble. Nous avons même gagné un prix pour tout ce qu’on a fait pendant la pandémie. Aujourd’hui, les bureaux sont pleins, parce que les gens aiment venir y travailler. Je dis que c’est facile, mais il y a bien évidemment tout un travail derrière cette proximité entre collègues.

GAN: Comment décririez-vous la culture de %%%6605814199600%%%?
Martin Gauthier: C’est une culture collective. J’ai de la difficulté à choisir d’autres mots que collectif. On organise toutes sortes d’activités, on a une équipe de balle molle, un club de course, on vient d’avoir une activité de karaoké et si les personnes ont envie d’une chose en particulier, elles vont s’arranger pour la mettre sur pied. On se demande toujours quelle activité peut plaire et faire une différence. Parce que oui, on essaie de redonner à travers nos loisirs. Par exemple, pour le karaoké, les gens ont donné de l’argent pour convaincre leurs collègues de chanter, et tous les fonds sont allés à une fondation. On a des choses anodines comme des podcasts et des playlists au sein de l’agence, mais on veut aussi redonner.

GAN: Isabelle, vous avez près de 20 ans d’expérience au sein de l’agence. Avec ce poste, c’est un retour au bercail pour vous! Avez-vous une nouvelle perspective sur le milieu?
Isabelle Brosseau: Certainement! Je suis partie pendant 18 mois pour me «décoller le nez du mur», pour y voir plus clair. J’avais des réponses à aller chercher, des choses à me prouver. Cette dernière année et demie m’a servi à explorer des projets personnels, puis un poste m’a été offert pour prendre la direction d’une station de radio et j’ai vécu une tout autre aventure. J’avais besoin de confirmation sur mon type de leadership et de sentir que mon type de management était pertinent et pouvait faire une différence. Avec le recul, je suis contente d’être partie et maintenant je sens que c’était le bon moment pour que je revienne. Tout est dans tout!

GAN: En tant que vice-présidente Création, avez-vous déjà des projets en tête pour laisser votre marque au sein du département?
Isabelle Brosseau: Je viens tout juste de revenir, donc ce sont plus des intentions à l’heure où l’on se parle. J’ai envie de montrer à l’équipe qu’on peut être VP création malgré un parcours atypique. On a longtemps pensé que les gens empathiques sont moins forts, ou bien que ceux qui ont de l’ambition sont centrés sur eux-mêmes. Je crois que l’empathie et la business ça va ensemble! Pour faire un bon travail, ça prend du monde heureux. Je reviens donc souvent à la notion d’équilibre. Ultimement, je suis là pour soutenir nos créatif·ves et je veux leur inculquer cette notion de vie balancée et leur offrir le meilleur contexte afin qu’ils et elles puissent explorer leur plein potentiel. D’ailleurs, en création nous avons la chance d’avoir deux directeurs de création exécutifs soit Alex Bernier et JF Dumais qui trouvent toujours une façon d’élever le produit plus haut et de faire place à la prochaine relève de talents. Je peux compter sur leur soutien pour faire vivre la structure à son plein potentiel et de façon très équilibrée.

Isabelle sera la voix de la création au sein de l’équipe de leadership de Montréal, composée d'Eleni Panaritis (directrice, Finances et administration), Elisabeth Jamot (vice-présidente, Stratégie), Garcí Iñigo (vice-président, Service-conseil), Geneviève Boulanger (directrice générale, Rogers), Jean-François Lefebvre (chef des opérations), Stella Raposo (vice-présidente exécutive, Talent), Shanie Poliquin (directrice, Production et opération) et Yanick Bédard (directeur général, Numérique).

GAN: Martin et Isabelle, pour conclure, comment envisagez-vous la consolidation de l’esprit créatif et la capacité de %%%6605814199600%%% de se renouveler dans les prochaines années?
Martin Gauthier: C’est simple: on veut devenir l’agence la plus créative au Canada Ça, c’est notre but. On veut enfreindre les règles et forger la culture de demain. La créativité est la seule arme de destruction massive légale contre la compétition. Le statu quo n’est pas une option pour %%%6605814199600%%% et ça n’a jamais été une option. Je me donne 5 ans pour y arriver, et je vais savoir qu’on a réussi lorsque le téléphone ne dérougira pas, que ce soit de nouveaux clients ou bien des gens qui veulent travailler avec nous pour notre créativité. Notre objectif n’est pas de gagner des prix, c’est plutôt de créer des campagnes percutantes qui vont faire évoluer la société.

Isabelle Brosseau: Pour moi, tout est une question de flexibilité et de communication entre les départements. C’est l’une des premières choses sur lesquelles j’ai mis mon focus en revenant. Le travail en silo ce n’est pas quelque chose d’envisageable. Pour rester pertinent·e et se renouveler, il faut communiquer et surtout s’écouter. L’équipe est l’une des raisons principales de mon retour, je crois énormément aux gens qui sont en place chez %%%6605814199600%%%. Il faut en profiter et se challenger! Il y a beaucoup de volonté, et nous sommes une petite communauté. Je trouve ça beau, je trouve ça encourageant!

Sid Lee
Photo: Donald Robitaille