Un sondage mené auprès de plus de 500 professionnel·les au Canada révèle cinq tendances liées à la productivité qui se sont révélées depuis le passage au travail à distance. Les travailleur·euses partagent plus de similitudes que de différences sur le plan de la productivité, selon une nouvelle étude menée par Robert Half.

  • Le pic de productivité est atteint au début de la semaine. Les employé·es sont plus performant·es le lundi et le mardi, que ce soit à la maison ou au bureau. Les résultats concordent avec ceux d'un sondage similaire mené en 2019, avant l'essor du travail à distance et hybride.
  • Les professionnel·les ont des heures hyper productives définies. La plupart des travailleur·euses atteignent leur vitesse de croisière en fin de matinée (de 9 h à midi) et en début d'après-midi (de 13 h à 16 h), quel que soit l'emplacement de leur bureau. Il·elles sont très peu nombreux·euses à accomplir des tâches pendant le dîner ou en soirée.
  • Les réunions font obstacle. Lorsqu'on leur demande ce qui nuisait le plus à leur productivité, la réponse la plus populaire était les appels et les réunions inutiles (34 %), suivie des conversations avec des collègues (25 %).
  • C'est à la maison que ça se passe. Alors que 23 % des professionnel·les ont déclaré être tout aussi productif·ives quel que soit l'endroit d'où il·elles travaillent, 42 % ont déclaré en faire davantage lorsqu'il·elles travaillent de la maison. Ceux·celles qui se rendent au bureau sont plus performant·es dans un espace privé (42 %) que dans un espace collaboratif (14 %).
  • Les préoccupations au sujet du travail flexible diminuent. Les deux tiers des employé·es (67 %) estiment que leur patron se soucie davantage de leur contribution à l'entreprise que du moment et de l'endroit où il·elles travaillent. Une autre étude menée par Robert Half montre que 31 % des gestionnaires n'ont pas d'objection à ce que leurs subordonnés directs travaillent moins de 40 heures par semaine, pourvu que le travail soit fait.

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