En mai dernier a eu lieu la 11e édition du Web à Québec (WAQ) au Terminal — port de Québec. Après avoir fêté son 10e anniversaire en mode virtuel, l’événement annuel a rassemblé plus de 4 500 professionnel·les du secteur numérique dans un heureux contexte de retrouvailles et de célébrations. Retour sur trois journées inspirantes qui ont eu de nombreuses retombées positives sur les gens, les entreprises et la capitale provinciale.

Mission: créer des collisions
Pour Carole-Ann Labrie, chargée de projet du WAQ, l’esprit communautaire était à son comble à l’occasion de cette grande réunion. En effet, créé par et la communauté numérique, l’événement a été conçu pour favoriser la collaboration, même entre entreprises rivales.

«À l’origine, le Web à Québec a été lancé par des personnes qui travaillaient pour des compagnies compétitrices et qui vivaient souvent les mêmes enjeux, affirme Carole-Ann Labrie. Leur objectif était de trouver des solutions communes et d’avoir l’occasion de se rejoindre et de se parler au moins une fois par année.»

Accessible et convivial, le WAQ est donc né avec la mission de créer des collisions entre les participant·es. Des conférences aux activités sociales, tout est pensé pour que les gens se parlent et se lient d’amitié. Même s’il s’agit d’une célébration du numérique, le Web à Québec est d’abord l’occasion de souligner le travail que font les humains derrière les écrans. Spécialistes des communications et du marketing, développeurs web, designers et autres spécialistes se côtoient pendant trois jours pour échanger beaucoup plus que des cartes de visite: des sourires, du savoir et des idées pouvant mener à d’intéressantes collaborations. Selon Carole-Ann, la richesse du WAQ repose justement sur ses précieuses interactions.

«On voit que l’événement permet aux entreprises de tisser des liens entre elles. Les gens repartent d’ici très inspirés et ont réellement envie d’essayer de nouvelles choses et de partager leurs nouvelles connaissances avec leurs collègues.»

Une programmation qui favorise les rencontres
Le WAQ est divisé en quatre grandes pistes thématiques: les communications et le marketing, le développement web, le design et l’innovation. Évidemment, les sujets abordés sont mis à jour annuellement en fonction des mots-clés les plus tendance. Tous les jours, pas moins de quatre conférences par piste et deux présentations keynote d’invité·es vedettes sont offertes aux participant·es. Cette année, le Web à Québec a notamment reçu la visite de Daniel Lamarre, ancien PDG du Cirque du Soleil, et de Piera Gelardi, entrepreneuse et cofondatrice de Refinery 29, à titre de conférencier·ères de renom.

«On a la chance de recevoir beaucoup de demandes de conférenciers et conférencières, alors on a l’embarras du choix, soutient fièrement la chargée de projet. Ça nous permet d’avoir des critères de sélection très élevés et de proposer seulement des conférences de grande qualité comme des études de cas et des retours sur des expériences concrètes. Surtout, aucun pitch de vente!»

Même si elles sont réparties selon quatre thèmes clairs, les conférences s’adressent à l’ensemble des professionnel·les du milieu. D’ailleurs, bien souvent, les designers ne vont pas dans les exposés sur le design, les développeur·euses n’assistent pas aux présentations sur le développement et ainsi de suite. En plus de peaufiner leurs connaissances dans leur champ d’expertise précis, les participant·es du WAQ découvrent les domaines de leurs collègues pour mieux comprendre leurs tendances et enjeux particuliers. Autrement dit, «ce n’est pas parce que tu travailles dans une piste que tu dois y rester», explique Carole-Ann.

Toujours dans le but de favoriser la connexion humaine et le réseautage, le Web à Québec offrait cette année d’incontournables 5 à 7 quotidiens, des jeux questionnaires propulsés par l’OQLF, une salle de déconnexion avec séances de méditation, ateliers de yoga, activité de coloriage et dégustation de thé, des activités de recrutement pour les entreprises partenaires et les étudiant·es et, du temps pour profiter des installations ludiques de l’événement.

«Comme on mise beaucoup sur la création d’opportunités de rencontres, on aime laisser aux gens le temps de parler. On fait exprès de ne pas surcharger l’horaire parce qu’on veut que l’événement ne soit pas seulement riche en contenu, mais aussi en rencontres.»

Des bénévoles et des partenaires en or
Chapeauté par l’organisme à but non lucratif Québec numérique, le WAQ, est rendu possible grâce à une centaine de bénévoles, dont la moitié s’engage à longueur d’année, 23 partenaires et une multitude d’entreprises d’ici, sans qui cette 11e édition n’aurait pas été possible. Œuvrant dans l’univers numérique, les bénévoles profitent de leur implication pour essayer de nouveaux logiciels, outils et technologies que leur travail ne leur permet pas d’explorer. Selon Carole-Ann Labrie, le Web à Québec leur sert de laboratoire et d’occasion de laisser libre cours à leur créativité, d’élargir leur réseau ou encore d’acquérir de nouvelles aptitudes, comme la gestion de personnel ou la stratégie.

«La participation des bénévoles illustre bien l’aspect communautaire du WAQ. Et celle des partenaires aussi. Souvent, il s’agit d’entreprises qui avaient l’habitude d’inscrire leurs employé·es à l’événement et qui, maintenant, souhaitent redonner à la communauté numérique.»

Comme les conférences, les activations de partenariats sont pensées pour bonifier l’expérience des participant·es. Par exemple, cette année, Ubisoft, partenaire présentateur de l’événement, a astucieusement intégré sa marque au WAQ en proposant une salle avec des figurines grandeur nature et un bar à popcorn.

Un événement résolument québécois
En plus de mettre de l’avant des compagnies d’ici à travers ses ententes de partenariat, le Web à Québec offre indirectement une visibilité aux produits du terroir et à la ville de Québec.

«Évidemment, on fait toujours affaire avec des restaurateurs locaux pour les repas et on offre à nos conférenciers et conférencières des cadeaux de boutiques d’ici, en plus de les loger dans des hôtels et auberges québécois, conclut Carole-Ann Labrie. Cette année, on a accueilli une cinquantaine de participant·es de l’international ainsi que des conférenciers et conférencières d’un peu partout dans le monde. Ces gens-là visitent la ville et en parlent sur leurs réseaux sociaux. Cela donne une belle visibilité à la ville de Québec et montre qu’il y a de grandes choses qui se font ici.»

Toute l’organisation du WAQ vous invite à rester à l’affût de la prochaine édition et souhaite remercier chaleureusement ses bénévoles et partenaires.

WAQ

Bénévoles annuels de l’édition 2022
Alexis Rodrigue, Annie Deshaies, Bertrand Lirette, Chany Lagueux, Claudie Mathieu, Cynthia Lafontaine, Florian Martin, Geneviève Nadeau, Geneviève Turcotte, Hugues Foltz, Jean-David Rhéaume, Jean-François Verville, Jean-Nicolas Gauthier, Jean-Philippe Bougie, Jean-Sébastien Tremblay, Josianne Picard, Julie Royer, Krystina Hamel, Laurent Harel, Léane Mei Dostie-Chalifour, Marc-Vincent Letellier, Marie-Michèle Bouchard, Marie-Michèle Gagnon, Marie-Pier Amyot, Marie-Pier Roy-Dubé, Martine Rioux, Mary-Élizabeth Lagacé, Mathieu Dubé-Larouche, Nadia Chih, Nicolas Garneau, Océane Colling, Paul Côté, Pierre Prévot, Vincent Bissonnette

Partenaires 2022
Ubisoft, présentateur
Vooban, grand partenaire
Vidéotron, Québecor, Libéo, Kabane, Levio, Equisoft, iXmédia, Fernandez relations publiques, Flots, Microsoft, Beet, Grenier aux nouvelles, PwC, LE CAMP, ROBIC, BDC, TVA, Journal de Québec, Botpress, Apollo13, Zenika.