Richard Rochette-Villeneuve (il/lui), directeur de création chez Cossette à Québec

  • Expression utilisée fréquemment: «J’ai l’impression.» C’est ma façon de donner mon avis, tout en me rappelant que je n’ai pas la science infuse.
  • Film favori (ou série favorite): Les 4S du bonheur: Scrubs, Seinfeld, Sopranos et Série noire.
  • Occupation préférée: Courir. Dans notre métier, on court déjà pas mal, faut croire que j’en redemande.
  • Fun fact: Je porte la même ceinture aujourd’hui que lorsque j’ai commencé le secondaire à Québec, en 1993.

Je me pince encore. Parti de Préambule (l’agence étudiante de l’Université Laval) il y a 17 ans pour rejoindre Blitz Montréal, je pense que mon retour à la direction de création de Cossette à Québec ne pourrait être plus doux. Quand on est entouré d’humain·es brillant·es et bourré·es de talent ainsi que de leaders déterminé·es et hautement inspirant·es, le voyage est rempli de promesses. D’autant plus que tous les ingrédients sont déjà en place pour commencer un chapitre excitant.

Dès mon arrivée à Québec, trois forces créatives m’ont sauté aux yeux: la passion, la collaboration et la fierté. Je me suis promis de les alimenter.

La passion, c’est puissant. Aimer son métier, c’est une chance, mais œuvrer avec des personnes passionnées, c’est une bénédiction: leur énergie débordante, leurs connaissances approfondies, leur volonté de bien faire les choses, tout est là. Le dévouement de ces gens-là est contagieux et inspirant, en plus de rendre notre métier plus agréable. Et ça ne manque pas dans la Vieille Capitale. L’important, c’est de rester vigilant: la passion, c’est ardent et ça peut brûler.

Des humains qui collaborent, ce n’est pas arrêtable. C’est la force de Cossette et ce n’est pas différent à Québec. Ici, j’ai trouvé une équipe tissée serrée dans toutes les disciplines et les expertises. Pendant que le choc des idées propulse le produit, l’esprit d’entraide mobilise les troupes et assure le partage de responsabilités. Avec des équipes comme ça, on soulève des montagnes et on arrive à bon port, tous ensemble.

Ce qui m’amène à la fierté. Un moteur redoutable. Pas la fierté orgueilleuse, qui fomente la jalousie et la division. L’autre fierté, la vraie, qui se manifeste à la toute fin d’un projet, lorsqu’on voit d’autres humain·es connecter avec notre création, lorsque nos collègues nous félicitent honnêtement, lorsque notre cœur nous dit qu’on a fait quelque chose de bien et qu’on devrait fêter ça. Cette fierté-là, c’est ce qui me motive. C’est ce que je cherche à offrir à tout le monde, pour que tou·tes puissent la ressentir le plus souvent possible. Et ça se peut, j’ai l’impression.