Lancer une entreprise dans le milieu de l’événementiel en pleine pandémie? C’est le pari risqué qu’a fait adn, en juillet 2020. Risqué, oui, mais gagnant, encore plus! Aujourd’hui, l’agence franco-québécoise de conférencier·cières, d’animateur·trices et d’expert·es a le vent dans les voiles et cumule les mandats inspirants et les rencontres significatives. Adrien Tombari, fondateur et président, nous raconte l’épopée de ces deux années de croissance importantes dans une industrie en constante évolution.

En décembre 2020, le Grenier rencontrait les fondateurs d’adn alors que la startup de «COVID-19 natives» venait tout juste de voir le jour. Un an et demi plus tard, l’offre de services s’est largement développée, le chiffre d’affaires a monté en flèche, et l’équipe de l’agence s’est remaniée. Alors qu’une grande part de la concurrence mettait la clé sous la porte dans la foulée d’une industrie complètement chamboulée par l'omniprésence du virtuel, adn a plutôt vu son modèle intéresser une clientèle toujours plus importante, à la recherche d’expériences diversifiées et de connexion. 

Les expert·es représenté·es par adn — certain·es locaux·les, d’autres de l’international, bilingues et, pour plusieurs, issu·es de la diversité, sont toujours sélectionné·es avec soin par le président, qui s’assure d’offrir à sa clientèle les meilleurs talents pour répondre à ses besoins. 

«Je peux dire aujourd’hui que le move est payant. La première année, on a doublé notre objectif financier. Cette année, je dirais qu’on est même à 100% de croissance. On a déjà réalisé 150 projets et on collabore avec 70 clients. On représente aussi 50 talents répartis dans trois catégories: les conférencier·cières, les animateur·trices et les expert·es en expériences et en team building», explique Adrien Tombari.

Bien que Yoann de Pralormo — cofondateur de l’agence à ses débuts et responsable de son développement en terre française — a quitté le navire pour se lancer dans de nouveaux projets, Adrien Tombari est confiant que l’agence prendra très prochainement en France la place qui lui revient.

«L’idée est de développer les deux marchés, au Québec mais aussi là-bas. On veut, avant tout, être les leaders ici, mais on a aussi des clients en France et en Belgique. J’ai actuellement des discussions avec le Luxembourg. Maintenant, les choses ont un peu changé, parce qu’avant il y avait Yoan sur place. En ce moment, je dirais qu’on est beaucoup dans le développement au Québec et au Canada, mais je suis quand même environ 6 mois en France et 6 mois ici pour rencontrer nos conférencier·cières qui viennent d’un peu partout.»

L’entreprise compte maintenant dans ses rangs Chanel Hajj, responsable entre autres des communications, du marketing et du support administratif, en plus de trois stagiaires qui collaborent aux divers mandats. Présente depuis la fondation de l’agence, Marie Sarah Metivier demeure quant à elle chargée de l’identité visuelle et de l’image de la marque. 

À la lumière de ces succès évidents et nombreux, qu’est-ce qui fait la réelle unicité d’une agence comme adn? Adrien Tombari nous parle des éléments qui ont contribué à sa réussite depuis les deux dernières années. 

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Photo: Donald Robitaille

Une offre qui connecte
La passion du président d’adn? Le contenu, bien évidemment, mais aussi sonder les besoins du marché, et les sujets chauds de l’heure, pour proposer aux clients les talents et les formats qui conviendront le plus justement à leurs besoins événementiels. L’agence s’assure donc de constamment renouveler son offre pour répondre aux enjeux importants de la société. Les expert·es du volet «Expériences» s’assurent, entre autres, de faire vivre des moments amusants et collaboratifs — «5 à Sweat», recette en direct, coaching ou dégustation — aux entreprises et à leurs équipes, en ligne ou en présentiel. 

«Au début, quand  on a fondé l’agence, c’était principalement avec des conférencier·cières. Mais, on a vu avec la pandémie que les gens voulaient se connecter, donc on a développé davantage l’expérience team bulding pour participer à mettre en contact les personnes. Le retour au bureau, par exemple, est un enjeu important et on veut mettre de l'avant des offres premiums pour venir répondre à cette situation-là. On est hyper connecté·es et agiles, et on veut créer des produits, des services et des contenus pour répondre aux besoins spécifiques. Par exemple, avec les nouvelles équipes formées pendant la pandémie, les personnes ne se connaissent pas lorsqu’elles se retrouvent sur leur lieu de travail. Pour une entreprise, on a travaillé sur un atelier en trois étapes sur la découverte du soi et du nous, pour développer une meilleure compréhension chez les gens qui travaillent ensemble», explique l’entrepreneur.

Un calendrier responsable
Pour adn, la responsabilité sociale des entreprises (communément appelée RSE) est une dimension de la plus haute importance. Engagé, son fondateur veut s’assurer de traiter de sujets environnementaux et sociétaux en aidant les entreprises à créer de l’impact à travers des engagements concrets. Il croit que les ateliers et les formations supportés par les talents d’adn peuvent vraiment permettre d’ouvrir la discussion sur ces enjeux d’actualité. 

«On se base, par exemple, sur le calendrier de l’OMS, qui regroupe des dates importantes liées à des enjeux sociétaux. À partir de ça, on peut planifier nos contenus et nos suggestions, et amener sur la table des sujets comme l’inclusion des handicaps, la place des femmes leaders, la santé mentale ou la préservation de la planète. On se lie à des moments et des journées mondiales, et on propose des conférences en fonction de celles-ci, en ouvrant le dialogue. On veut vraiment sensibiliser. Même si on n'est pas des formateur·trices ou des expert·es en RSE, notre offre suggère des talents qui vont pouvoir parler avec pertinence de ces dossiers-là», explique-t-il. 

Proximité et diversité de talents
L’équipe de conférencier·cières, d’animateur·trices et d'expert·es est très précieuse pour Adrien Tombari. L’agence met un point d’honneur à ce qu’elle reflète justement la société, en s’assurant que ses membres soient issus à 50% de la diversité, ce qui fait sa richesse. Le président s’assure aussi de cultiver proximité et confiance avec ses clients, en leur proposant des contenus sur-mesure, toujours exclusifs et jamais remâchés. 

«Il y a un processus très rigoureux de sélection de nos talents. Je vais les voir on stage, et je m’assure de mettre de l’avant dans nos mandats leurs expertises et leurs bons coups. On veut vraiment être une famille et garder une grande proximité avec eux. Aussi, la récurrence des projets et le taux de rétention de nos clients sont exceptionnels! Les gens nous font confiance, on fait du volume, et je pense que ça passe par le degré de personnalisation de nos formules, qui est infini. On ne vend pas de conférences en canne!», s'amuse-t-il. 

Toute jeune, adn a encore beaucoup de choses à vivre. Les projets d’avenir empreints d’ambition ne manquent pas, d’après l'enthousiasme contagieux du président.

«La prochaine étape est de mettre en place une structure qui va pouvoir supporter la croissance. Je vais aller chercher du financement, et certainement embaucher des personnes au niveau des ventes, ou un·e directeur·trice général·e. Je veux vraiment me concentrer sur le développement des affaires, et la relation avec mes talents et mes clients. L’idée est d’être un partenaire, de devenir une porte d’entrée unique pour les clients, et de pouvoir les assister avec n’importe quel besoin qu’ils peuvent avoir.»

Il y a un processus très rigoureux de sélection de nos talents. Je vais les voir on stage, et je m’assure de mettre de l’avant dans nos mandats leurs expertises et leurs bons coups. On veut vraiment être une famille et garder une grande proximité avec eux.