Le Salon des communications, un événement d’envergure organisé par les étudiant·es du baccalauréat en communication publique de l'Université Laval depuis plus de 25 ans, était de retour cette année pour une 27e édition en mode virtuel. Le mandat du Salon? Initier les participant·es – étudiant·es comme jeunes professionnel·les – à une industrie toujours plus riche en opportunités. Laurie Skilling et Laurie Chandonnet, directrices du Salon, répondent à nos questions au sujet de cette récente édition qui s’est déroulée le 14 avril dernier.

Créé en 1994, le Salon des communications de l’Université Laval, qui accueille chaque année plusieurs centaines de personnes, vise à faire rayonner l’industrie de la communication et les divers métiers qui la composent. Diplômé·es, étudiant·es et futur·es étudiant·es s’y rendent pour rencontrer les professionnel·les du domaine et en apprendre davantage sur leurs entreprises. Conférences, panels de spécialistes et réseautage permettent à la relève de découvrir toutes les possibilités qu’offre un emploi dans le milieu de la communication. 

«La majorité des participant·es sont des étudiant·es en communication ou en marketing venant de cégeps et d’universités du Québec. On invite aussi les gens qui sont déjà sur le marché du travail à participer parce que l’événement est pertinent pour eux également. Tou·tes les communicateur·trices sont les bienvenu·es au Salon, peu importe leur expérience», précise Laurie Skilling

Complètement réinventé pendant la pandémie, le Salon, qui devait au départ se tenir au Musée de la civilisation, a plutôt opté une fois de plus pour une formule 100% en ligne, notamment pour faciliter les activités de réseautage. 

Quelle était la mission principale du Salon cette année? Y avait-il des nouveautés pour les participant·es?
«Cette année, on a voulu permettre aux gens de découvrir la multitude de possibilités qu’offre le “monde des comms”. C’est pour ça qu’on a opté pour une variété de panélistes qui proviennent de différents domaines, comme les agences B2B, les communications gouvernementales, le marketing, l’événementiel et plus encore», indique Laurie Skilling

 «Parlant de diversité, cette année, on a trouvé important d'ajouter le milieu de la radio aux panels, c’est pourquoi on a reçu une panéliste qui est venue parler de sa carrière en radiodiffusion. De plus, puisque la tenue de l’événement était en ligne, on a voulu rendre l’entracte plus dynamique. L’équipe du Grenier aux nouvelles a donc concocté une activité interactive pour que les participant·es puissent prendre part au Salon!», ajoute avec enthousiasme Laurie Chandonnet

Une fois de plus cette année, le Grenier aux nouvelles était présentateur et «partenaire prestige» de l'événement Salon des communications. «On voulait faire connaître les services du Grenier aux étudiant·es universitaires, précise Eric Chandonnet, président du Grenier aux nouvelles. Mais plus que ça, l’idée était de les outiller le mieux possible face au marché du travail qui les attend. C'est ainsi que j'ai eu l'occasion de donner un atelier sur les façons de se démarquer comme candidat·e et de participer à la séance de réseautage.»

Cette année, a-t-on privilégié une thématique, un sujet en particulier?
«Sans miser sur une thématique précise cette année, on a voulu aborder des points importants dans le domaine des communications, que ce soit en journalisme, publicité, relations publiques ou radio. On a voulu miser sur des sujets actuels pour faire un portrait concret des réalités d’aujourd’hui», dit Laurie Chandonnet.

Laurie Skilling abonde dans ce sens. «Oui, les panélistes ont abordé certains enjeux d’actualité dans le domaine des communications tels que la crise sanitaire, la désinformation ainsi que la transformation numérique. Ils ont discuté de sujets pertinents pour les candidat·es de la relève et leur ont donné des conseils concernant leur arrivée sur le marché du travail.»

L’événement est une «opportunité de s'initier au monde professionnel des communications». De quelle manière plus concrètement? 
«Le Salon permet aux participant·es d’en connaître davantage sur les options qui leur sont offertes en ce qui a trait aux communications, précise Laurie Chandonnet. La partie réseautage leur offre la possibilité de rencontrer divers·es professionnel·les et d’échanger. Il·elles leur permet aussi de se former un réseau de contacts qui leur sera potentiellement utile quant à leur recherche de stages ou d’emplois futurs.»

Cette édition était complètement virtuelle. Comment l’événement s’est-il déroulé pour les participant·es? De quelles façons avez-vous organisé ce Salon version «web»?
«Les gens pouvaient se connecter au Salon à partir de 17h45 et l’événement débutait à 18h00, par les panels de discussion. Dans le premier panel, nous avons reçu Florence Brouillard (Brouillard), Manon Rouillier (Rouillier stratégie marketing) ainsi que Sébastien Bovet (Radio-Canada). L’équipe du Grenier aux nouvelles s’est joint à l’événement pour l'entracte. Le deuxième panel était composé de Nicolas Murgia (SQI), Luc Du Sault (lg2), Marie-Christine St-Pierre (Tact), Élodie Déry (BLVD 102.1) et Frédéric Masse (Récréation) », précise Laurie Skilling.  

«Directement après les panels, les participant·es pouvaient poursuivre leur soirée lors du réseautage. Une salle virtuelle a été attribuée à chaque agence/entreprise et il était possible de se promener dans ces différentes salles selon ses intérêts», ajoute Laurie Chandonnet.  

Est-ce que la pandémie a affecté durablement l'organisation du Salon? Allez-vous opter pour un mode hybride lors des prochaines éditions?
«Durant la pandémie, le Salon s’est réinventé complètement: les kiosques et ateliers ont été remplacés par des panels de discussions présentant divers·es conférencier·ères. Plusieurs commentaires positifs sont ressortis de ce changement, ce qui nous a poussé·es à garder cette formule pour l’édition 2022», indique Laurie Chandonnet.  

«En raison des mesures sanitaires, qui ont été instaurées à nouveau pendant l’hiver, le réseautage ne pouvait plus avoir lieu comme on le souhaitait, croit Laurie Skilling. C’est pourquoi on a dû changer nos plans et présenter le tout en virtuel. Pour ce qui est des années à venir, on souhaite à la prochaine direction de pouvoir réaliser l’événement en présentiel!» 

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