La crise sanitaire a profondément changé les habitudes des Québécois. Cette nouvelle réalité, combinée avec le développement des possibilités technologiques, amène l’affichage à bénéficier d’une véritable petite révolution, ce qui en fait l’un des médias au plus grand potentiel de croissance dans les prochaines années.

Les abribus de Québecor, au cœur des quartiers
Les déplacements ont connu des bouleversements depuis le début de la pandémie. Si les rapports de circulation démontrent que les Québécois se déplacent toujours autant, ces derniers restent davantage dans la proximité. Les rues de quartiers, les parcs et les commerces de proximité sont dorénavant des destinations clés, alors que le retour au travail en formule hybride s’avère la nouvelle norme. Le télétravail a d’ailleurs ravivé l’engouement pour les commerces de quartier. En effet, 68% des Québécois souhaitent continuer à soutenir les commerces et produits locaux après la crise. Présents au cœur des quartiers, à proximité des commerces locaux, les abribus ressortent aussi gagnants de cette tendance.

«Les consommateurs sont 33% plus attentifs et plus alertes à l’extérieur de leur résidence, ce qui permet à l’affichage de créer des impressions durables pour les marques, affirme Paul Guité, directeur Insights chez Québecor Expertise Média. Dans la même logique que le Mouvement Média d’Ici, les annonceurs ont plus de chance de marquer les gens lorsqu’ils sont près chez eux.»

«L’état d’esprit est parfait en ce moment, ajoute Dahlia Trinh-Viet, vice-présidente chez Glassroom. Les gens n’ont pas vu beaucoup d’affichage dans les derniers mois. Les campagnes qui miseront sur le contexte et la créativité auront plus d’impact que jamais.»

abribus

Des technologies qui révolutionnent les stratégies d’affichage
Les nouvelles possibilités technologiques et les bases de données permettent aussi d’ajouter du contexte et du raffinement aux campagnes d’affichage. Pensons notamment à la programmatique qui est maintenant offerte pour les abribus numériques et qui offre une flexibilité maximale, permettant des activations rapides et des changements de créatifs en temps réel. Pas étonnant que cette technologie affiche un taux de croissance si rapide!

«La programmatique a favorisé l’émergence d’une culture publicitaire plus axée sur l’audience, avance Dahlia Trinh-Viet. Elle permet aux annonceurs de miser sur des stratégies qui vont plus loin dans la création, qui sont plus précises et plus pertinentes. Les créatifs doivent toutefois être sensibilisés. Au-delà de l’achat de programmatique en affichage, il faut bien comprendre la réalité des gens et penser à comment ces derniers vont géographiquement voir la campagne.»

Selon Paul Guité, «Aujourd’hui, nous avons les données pour évaluer avec beaucoup plus de précision le potentiel d’une campagne. On peut donc raffiner, ajouter de l’intelligence, de la stratégie à nos campagnes. La géolocalisation permet de faire la démonstration de la proximité de nos affiches, de la pertinence de leur emplacement, là où sont vraiment les gens.»

Ces développements récents dans la mesure viennent ajouter une profondeur dans la compréhension de l’influence que l’affichage peut avoir au sein d’une campagne. D’ailleurs, c’est combiné à d’autres médias que l’affichage prend tout son sens. Par exemple, on sait maintenant que 48% des Québécois sont plus susceptibles de cliquer sur une publicité en ligne après avoir vu de l’affichage. De quoi faire réfléchir!

Une empreinte architecturale qui s’intègre au paysage
Enfin, il convient aussi de rappeler qu’il y a eu dans les dernières années une conscientisation des villes et quartiers au désir d’avoir du mobilier urbain qui s’intègre à l’architecture et vient rehausser le paysage. L’image de l’affichage a évolué alors que de nombreuses entreprises, telles que Québecor, ont accéléré la transformation des abribus statiques, mais de plus en plus numériques, pour assurer la pérennité de cette branche.

«Lorsqu’on pense à l’affichage, on imagine souvent le bon vieux panneau sur un pont et qui mise sur la dominance pour atteindre son objectif de notoriété, de conclure Dahlia Trinh-Viet. Ces tactiques fonctionnent toujours, mais l’affichage de proximité permet d’affiner les stratégies tout au long du parcours du consommateur et d’augmenter la performance des campagnes. Avec ce qui se fait ailleurs et, connaissant la remarquable créativité des Québécois, c’est très excitant de voir ce qui s’en vient.»

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