Clément Hamelin (il/lui), chargé de contenu et créateur d'histoires, URBANIA

Ton motto: Je ne sais pas si je suis en mesure de répondre à cette question pour la simple raison que je change de motto comme je change de bobettes. Sauf qu’il y a un conseil qu’on m’a donné, qui me suit partout où je vais : c’est de ne pas avoir peur de se planter et de foncer. Il vaut mieux essayer quelque chose que de se trouver des excuses. Je considère aussi devenir coach de vie (à lire avec ton ironique).

Qui idolâtres-tu: Personne. Il y a des individus dont j’admire la carrière ou la personnalité, mais je n’idolâtre pas. C’est une réponse tellement cocky, je m’écœure, mais c’est vrai.

Comment te démarques-tu:  Je te dirais que dans ma vie privée en ce moment, en toute humilité, je me démarque quand même beaucoup sur la nouvelle plateforme BeReal. Ajoutez-moi pour tout comprendre.

Plus sérieusement, j’aimerais plutôt soulever le point que si j’ai la chance de me démarquer, c’est parce que je baigne dans un milieu qui laisse de la place aux initiatives et que je côtoie des collègues talentueux qui n’ont pas peur d’embarquer, eux aussi, dans ces nouveaux projets.

Un collègue moustachu m’a déjà dit que lorsque tu deviens la meilleure personne dans la pièce, c’est un problème. Il faut que tu t’entoures de gens qui sont aussi bons que toi: c’est la seule façon dont tu pourras grandir en tant que personne. Ne vous laissez cependant pas charmer par sa sagesse, c’est un vrai tannant.

Ton compte Instagram : @clement_hamelin

Salut, je me présente: Clément Hamelin, chargé de contenu chez URBANIA, fier propriétaire d’un vélo que j’aime plus que ma propre personne et grand amoureux de bonne bouffe.

À des fins de storytelling, pour vous aider à mieux comprendre ma fiche de personnage, voici quelques faits marquants sur moi.

  • Je n’ai jamais été dans le club des champion.ne.s de dictées au primaire.
  • J’ai un œil qui louche lorsque j’enlève mes lunettes.
  • Je suis incapable de choisir un item sur un menu.
  • J’ai un gros orgueil, mais j’essaie de le cacher en disant que «j’adore la critique constructive».
  • Je fais des mealpreps le dimanche comme un bon vieux père de famille.

Ceci explique un peu le comment du pourquoi je travaille maintenant en communication. Mais sachez que j’ai déjà voulu être cardiologue – ce rêve a pris fin après mon premier cours de sciences en secondaire 4 sur les composantes de l’ADN.

J’ai ensuite voulu être entrepreneur, mais j’ai perdu le concours d’art oratoire organisé par le Cercle Entreprendre du Québec.

J’ai finalement songé devenir comptable, mais la radio étudiante au cégep m’a fait dévier de mon objectif.

Et un jour, j’ai découvert… les communications.

On est en janvier 2018, je termine mon diplôme d’études collégiales en administration et les admissions pour l’université m'angoissent au plus haut point. Je considère sincèrement aller me ressourcer en Thaïlande comme bon nombre de mes compatriotes carpe diem de l’époque.

Ce sera autour d’une excellente poutine chez Claudette que ma meilleure amie me parlera du programme de télévision à l’UQAM. Un point tournant de ma vie de jeune pro a donc eu lieu entre deux bouchées de fromage en grains.

Trois ans plus tard, je suis à ma dernière année de baccalauréat. Entre les cours de télévision, les jeux de la comm, le remake du lipdub et une pandémie, j’ai eu l’impression de vieillir de huit ans en seulement trois ans.

Cependant, à l’automne 2020, la même angoisse refait surface. Qu’est-ce que je vais faire en sortant?

C’est encore une fois par un pur hasard, telle une étincelle dans l’obscurité, que je vois passer sur mon fil d’actualité Facebook une offre de stage comme chargé de contenu en créativité média chez… URBANIA.

URBANIA?!? C’est pas un magazine, ça? Oui, en effet. Notre kit média vous informera qu’on est non seulement un média multiplateforme, mais aussi une agence de contenu et une maison de production; un designer d’histoires.

Vous aurez deviné que j’ai obtenu le stage en question. Dans les mois qui ont suivi, j’ai eu le privilège de me développer professionnellement en tant que créateur de contenu. J’ai aussi grandi au sein d’une équipe formidable qui n’a pas peur de sortir des sentiers battus.

Et au terme de mon stage, on m’a accueilli à temps plein chez URBANIA. Maman était fière. Sauf qu’avec cette embauche est venu un lot de défis. Je vous explique.

Tout en épaulant l’équipe de créativité média à conceptualiser des contenus qui marqueront notre audience, j’ai à ma charge le Guide des universités URBANIA: une verticale qui a pour mission de mousser le sentiment d’appartenance des différents campus universitaires en créant du contenu qui décortique l’ADN de chaque programme. Autant du côté éditorial qu’en contenu de marque, je suis derrière la console d’une usine à contenu où toutes les idées sont les bienvenues pour rejoindre une nouvelle audience.

Je me considère chanceux de pouvoir me lever le matin et de finalement aimer ce que je fais. On dit souvent qu’il ne faut pas se laisser définir par son emploi, mais pour ma part, si ledit travail est plus un terrain de jeu qu’une tâche, je suis prêt à remettre en question cette philosophie.

Sincèrement vôtre,
CH

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