À l’occasion de son 20e anniversaire, CASACOM dévoile la première édition de son Étude Élévation réalisée avec Léger auprès de 300 leaders des relations publiques (RP) et des communications du Québec et de l’Ontario. 

«Il n’existe aucune étude de la sorte au Canada. Nous souhaitions offrir aux leaders de notre profession l’état des tendances et des priorités de leurs pairs afin qu’ils puissent se comparer, mais surtout, prendre de meilleures décisions et grandir au sein de leur organisation», affirme Marie-Josée Gagnon, présidente fondatrice de CASACOM, rappelant au passage la raison d’être de la firme : élever la profession et les gens qui la pratiquent.

Développer la marque employeur, un incontournable 
Alors que 94 % des entreprises québécoises souffrent des contrecoups de la pénurie de main-d'œuvre, le recrutement, la rétention et la communication attractive auprès des employé.e.s deviennent cruciaux. Étonnamment, 68 % des répondant.e.s ne disposent pas d’un.e expert.e en marque employeur au sein de leur équipe. Une proportion similaire (66 %) ne compte pas de spécialiste en engagement des employé.e.s. La communication interne fait, quant à elle, partie des expertises de 64 % des entreprises sondées. 

«Développer la marque employeur est un besoin criant pour les entreprises avec qui nous travaillons», souligne Jean-Michel Nahas, vice-président directeur et associé. «C'est un incontournable pour se hisser au-dessus de la masse, particulièrement en cette relance économique post-pandémie.»

L’ESG et la RSE, des concepts encore mal compris
Alors que les parties prenantes exigent des entreprises une contribution plus grande aux enjeux sociétaux, le sondage nous apprend que les organisations en sont encore aux balbutiements de l’implantation de l’ESG (performance environnementale, sociale et de gouvernance) ou de la RSE (responsabilité sociale d’entreprise). De fait, seulement la moitié des organisations sondées (48 %) ont mis en place une telle stratégie. 

«Surprenamment, la moitié (52 %) des entreprises qui disent faire du ESG/RSE ne publient pas de rapport, ce qui dénote une incompréhension de cette démarche basée sur la mesure et l’évaluation en toute transparence», observe Marie-Josée Gagnon

Les organisations qui s’engagent dans une telle démarche le font pour incarner leurs valeurs (84 %), impliquer leurs parties prenantes (52 %) et retenir leurs employé.e.s (38 %). 

Une profession qui se porte bien... malgré tout
Un peu plus de la moitié (58 %) des répondant.e.s siègent au sein du comité de direction de leur entreprise (64 % au Québec, 39 % en Ontario). Chez plus de 80 % des personnes sondées, l’équipe des RP/com rend compte de ses projets devant le conseil d’administration. Signe que l’expertise des RP/com est recherchée, 54 % des entreprises québécoises ont augmenté leurs effectifs au cours des deux dernières années, contre 38 % en Ontario. Près de 40 % des organisations planifient d’ailleurs des embauches à court terme. 

Autres faits saillants de l’étude 

  • Les équipes de RP/com sont peu nombreuses à être dotées d’experts de la diversité et de l'inclusion (38 % en Ontario, 23 % au Québec).
  • La moitié des entreprises sondées disposent d’un budget annuel de RP/com de
  • 499 999 $ et moins. 
  • Le quart des personnes (27 %) faisant affaire avec un consultant depuis moins d'un an affirment y être incitées par la pandémie.
  • La communication externe (82 %), la communication numérique (75 %) et la création de contenu (70 %) sont les disciplines les plus représentées au sein des équipes.
  • La veille de médias sociaux est l’outil le plus utilisé, tant au Québec (85 %) qu’en Ontario (92 %). À l’inverse, seulement 9 % des répondant.e.s affirment utiliser un outil de veille pour détecter les fake news. 

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