Gratuit, confidentiel, ouvert 24 h/7, la ligne d’entraide du bec, un organisme de bienfaisance, compte à ce jour plus de 50 000 personnes aidées, et ce, depuis 37 ans. Alors que bec a longtemps signifié « bénévolat d’entraide pour les communicateurs », l’organisme à but non lucratif devait clarifier l’acronyme, nous dit Garance Fielding Philippe, gestionnaire au bec : « ce qu’on s’est rendu compte, en réfléchissant avec Tam-Tam\TBWA, c’est que le terme bénévolat apportait beaucoup de confusion. Comme si les gens pensaient que ce sont des bénévoles qui seraient au bout du fil, en temps de gestion de crise, par exemple. Non, nous avons des experts·es spécialisés·ées qui travaillent avec nous. Il fallait donc défaire ce quiproquo-là dans l’image de l’organisme ».

Bec pour « bien être en comm marketing »
L’objectif, nous explique la directrice du bec, a été de ramener le sens de l’acronyme à quelque chose de plus simple, mais aussi de plus fidèle à la mission même de l’organisme. « On voulait attacher son sens au développement de la personne, à l’aide professionnelle et au support. Notre mission, c’est le bien-être et on trouvait que notre acronyme n’aidait pas tellement à la démystification du bec. Qui sommes-nous ? Que faisons-nous ? Il fallait que notre nom réponde au moins à la mission. En tout cas, il fallait qu’il le fasse mieux. » Parce que le monde du marketing et des communications a tout intérêt à se familiariser avec l’organisme à but non lucratif qui offre des services d’aide dans plusieurs branches importantes : des problèmes de dépendances aux problèmes familiaux, de la santé mentale à la santé physique, des conseils légaux aux services financiers, la mission du bec est de soutenir le bien-être, de A à Z, des travailleurs·euses en communications marketing.

Démocratiser les services gratuits du bec
Ce changement d’acronyme vise également à rendre les services du bec plus accessibles aux gens des milieux des médias, des communications et du marketing. Selon Garance Fielding Philippe, très peu de gens connaissent le bec. « L’objectif surtout, avec ce changement d’acronyme, c’est de répandre la bonne nouvelle. On veut que les gens soient au courant des services auxquels ils ont accès, par leur milieu professionnel. On est les seuls à offrir un service de soutien 360 degrés aux gens de communications au Québec. Tam-Tam\TBWA croit beaucoup en notre mission et pensait comme nous que le sens de notre nom n’était pas à notre avantage. » Pour la petite histoire, le bec est le cousin de näbs Canada, un organisme qui compte deux bureaux à Vancouver et Toronto et qui existe depuis les années 80. « La filiale bec s’est créée peu de temps après la fondation de näbs parce qu’au Québec, tout est différent : la langue, les enjeux et les besoins de la population. C’était normal de nous distinguer, tout en nous gardant dans la grande maison de näbs », souligne Garance Fielding Philippe.

Si la mission du bec est si importante aux yeux de Tam-Tam\TBWA, c’est parce que le milieu des communications et du marketing a sa réalité propre. La gestionnaire du bec explique la pertinence de l’organisme dans ce milieu : « on le sait, mais on ne le dit peut-être pas assez. Les gens qui travaillent dans les domaines des communications, du marketing et des médias subissent énormément de pression. Ce sont des milieux qui demandent de la performance, autant chez les employés·ées que chez les employeurs. Mais c’est aussi des professions qui nous restent dans la tête, même quand la journée est terminée : c’est souvent difficile de décrocher, et on sait que beaucoup font plus d’heures que prévu. Il y a aussi l’idée du siège éjectable et de la réalité de devoir répondre à des besoins qui changent rapidement et souvent ».

Une industrie plus à risque pour l’épuisement professionnel
Selon les statistiques présentées sur le site de la Fondation des maladies mentales (FMM), au Canada, on noterait que l’indice de stress des gens aurait doublé dans la dernière décennie et que près de 500 000 personnes s’absenteraient de leur travail chaque semaine pour des raisons de santé mentale. Des problèmes comme la surcharge de travail, la précarité des emplois et la pression correspondent à la réalité du domaine des communications marketing. « Les gens de cette industrie sont souvent dynamiques, ils aiment un rythme de croisière rapide, ils ont beaucoup à faire en peu de temps, ce qui peut entraîner du stress et un certain manque d’équilibre de vie », ajoute Garance. La pertinence de connaître l’existence du bec prend alors tout son sens, puisque l’organisme a été fondé dans le but de répondre aux besoins spécifiques des domaines des médias et des communications marketing.

Une mission importante pour Tam-Tam\TBWA
Pour Tam-Tam\TBWA, la mission du bec est alignée aux valeurs de l’agence : « le bec, c’est le lien avec des experts qui veillent sur nous afin de nous éclairer, nous réconforter et nous guider quand viendront le temps et les circonstances. Une démonstration, à ceux et celles qui font fièrement leur métier en communication marketing, que leur communauté peut être tout aussi stimulante, inspirante que bienveillante ». Le Président-directeur général, François Canuel, ajoute : « chez Tam-Tam\TBWA, cette notion d’humanité est au cœur de nos valeurs et notre vision d’agence. Une réciprocité naturelle qui confirmait hors de tout doute notre désir de contribuer à faire une différence. Le changement d’acronyme, de Bénévolat d’Entraide aux Communicateurs à bien être en comm marketing, est un premier pas ; une façon de mieux exprimer l’expertise et la mission du bec ».

bec
Crédit : Tam-Tam\TBWA
Illustration : Naomie Nadeau