Les années 2020 et 2021 auront occasionné de grands changements dans la vie des entrepreneurs et des salariés. La question est alors tout à fait légitime : comment envisager l’avenir du travail ? Quelles initiatives verront le jour et surtout, quelle direction emprunteront les agences et les entreprises d’ici ?

L’avenir du travail est-il à la maison ?
Bien que cette pratique fût, pour la plupart des entreprises au Québec, presque inexistante par le passé, le télétravail a été adopté et apprécié par beaucoup de salariés de tout horizon. À ce propos, la stratège et cofondatrice de l’entreprise De Saison, Julie Tremblay-Potvin nous assure que ce nouveau mode de fonctionnement empruntera une direction hybride et prendra plus de place dans l’organisation et la gestion du travail : « la crise nous aura aussi rappelé l’importance des liens de complicité et de la communication informelle au travail. D’autre part, je crois qu’on verra plus d’ouverture et de flexibilité face à la conciliation famille-travail ». Car le télétravail engendre plusieurs avantages pour la planète et pour les entreprises. Comme l’affirme l’experte Diane-Gabrielle Tremblay, les employeurs en profitent pour faire des économies d’espace de bureau ; la limitation des déplacements est bénéfique pour la circulation et pour la réduction des gaz à effet de serre ; et pour les salariés, le télétravail représente un gain de temps notoire : « les études montrent que les salariés y recherchent une réduction du temps de déplacement, et en conséquence une meilleure qualité de vie et de concentration au travail ».

Repenser les lieux de travail à partir de sa culture d’entreprise 
Cette idée de flexibilité et d’hybridité amène son lot de défis pour les entreprises qui visent à réorienter leur culture d’entreprise. « Jusqu’à récemment, on pensait que pour maintenir la productivité, développer une culture solide et attirer les meilleurs talents, on devait regrouper physiquement les employés sur un lieu de travail », nous affirme Peneloppe Fridman, Présidente de L’Institut Idée. C’est d’ailleurs sur ces problématiques que la présidente et son équipe de L’Institut Idée se sont penchées et se sont interrogées : le lieu de travail a-t-il un nouveau rôle ? Si oui, les entreprises doivent-elles développer leur espace et leur culture autrement ?

« Depuis la révolution industrielle, la culture d’entreprise est définie par des modèles cloisonnés, hiérarchisés et tournés vers le rendement, les résultats et l’exécution du travail de manière efficace. Néanmoins, depuis plus d’un siècle, les gens réalisent de plus en plus que cette approche néglige leurs besoins en tant qu’humains. » Cette idée d’évolution marque d’ailleurs toute la recherche de l’équipe de L’Institut Idée. En s’inspirant de l’ère numérique dans laquelle le monde du travail évolue, Penelope Fridman et son équipe ont mis en place une approche de pensée progressiste à la culture d’entreprise.

La cartographie structurale de L’Institut Idée
C’est en s’inspirant des nouvelles problématiques du milieu de travail et de l’évolution des outils numériques que L’Institut Idée, en collaboration avec le studio de design Red Studio, ont employé le processus de cartographie structurale de L’Institut Idée pour relever quelques insights propres au futur du monde du travail.

L’objectif de cette méthode ? Identifier les clés d’une culture d’entreprise dans une ère post-covid. La solution ? La cartographie structurale appliquée aux espaces de travail.

Autrement appelée Structural Mapping Process® (SPM), la méthode SMP a été utilisée pour renouveler la vision linéaire des entreprises vers une vision plus holistique. Cette méthodologie, employée dans plusieurs mandats de L’Institut Idée, est appliquée à des marques, des organisations, des concepts, des causes, et bien d’autres domaines d’activités. Cette fois-ci, L’Institut a choisi de cibler le monde du travail : « Le SPM est un processus unique qui définit les moteurs émotionnels d’un résultat souhaité. On a utilisé deux cartes pour déterminer le lieu de travail de demain et, plus important encore, le rôle que joue la culture pour combler l’écart entre l’espace, les gens et les systèmes ». Vue comme un corps humain, cette carte associe la biologie du corps à l’organigramme entrepreneurial et situe au cœur de l’entreprise la culture de celle-ci, précisant toute l’importance que cette dernière occupe au sein du monde du travail. Ainsi, la position de Penelope Fridman et de son équipe est claire : « les organisations doivent être vues non pas comme des machines, mais comme des écosystèmes à nourrir, des endroits où les humains ont l’espace d’évoluer et d’innover correctement pour créer de la valeur à long terme. Plutôt que de reposer essentiellement sur les exigences organisationnelles, les lieux de travail doivent désormais prendre en considération les besoins humains ».

Repenser une culture d’entreprise en trois temps
Le SPM repose sur trois thèmes qui apportent des conclusions éloquentes sur la redéfinition des cultures d’entreprise. Ainsi, l’être humain, la confiance sociale et l’esprit communautaire permettraient aux agences et aux entreprises de créer des écosystèmes vivants qui font ressortir un meilleur engagement de plus grandes performances des employés. Cette vision très moderne du bien-être en entreprise est avant-gardiste, axée sur le potentiel humain des organisations.

Les conclusions sur l’avenir du lieu de travail    
À la suite de la création du prisme organisationnel, Penelope Fridman et son équipe en sont venus à des conclusions révélatrices sur l’avenir du travail :

1. Le passage du modèle « mécanique » du travail à un environnement basé sur un écosystème : les entrepreneurs doivent repenser l’environnement de travail de manière dynamique afin d’encourager les comportements positifs et la productivité.

2. Le passage du lieu de travail axé sur le « beau » à un environnement multisensoriel : « ce n’est pas parce qu’un endroit est esthétiquement attirant qu’il est nécessairement centré sur l’humain », nous avise l’équipe de L’Institut Idée.

3. Le passage d’un espace figé à un espace qui sait s’adapter : « les lieux de travail doivent être reconfigurés pour répondre à différents besoins et doivent refléter l’ADN de l’entreprise dans ses configurations esthétiques et pratiques », en plus d’apporter et de fournir des technologies qui répondent aux besoins des employés.

4. Le passage du lieu de travail fixe à un modèle multidimensionnel : cette dernière conclusion montre que la flexibilité des entreprises appelle également à disposer les espaces de travail de manière pratique, mais aussi à créer des rituels, des pratiques et des opérations qui génèrent l’esprit d’équipe et la collaboration des employés.

Le SPM est une méthodologie qui permet de créer une carte qui résulte d’une évaluation de certains facteurs émotionnels clés et d’éléments importants.

Pour en apprendre davantage sur L’Institut Idée et sur ses pratiques, consultez son site web

L’Institut Idée