Normandin Beaudry dévoile les résultats de son enquête sur les pratiques de télétravail post-pandémie lancée en mai dernier. Lumière sur les réflexions des 340 organisations, réparties à travers le Canada, qui ont répondu à l’appel.

La politique formelle de télétravail n’était auparavant adoptée que par 26 % des organisations. Preuve que la pandémie fut un catalyseur de décisions et de tendances, ce sont désormais 91 % des organisations qui ont adopté une telle politique ou qui prévoient le faire !

C’est d’autant plus vrai pour les secteurs où il y avait peu ou pas de télétravail tels que l’administration publique, la construction, la fabrication de biens non durables ou l’énergie. Seulement 10 % des organisations avaient une telle politique en place alors qu’aujourd’hui, le pourcentage s’élève à 80 %.  

Et ceux qui n’embarqueront pas dans la vague…
Parmi les organisations qui n’avaient pas de politique formelle de télétravail en place avant la pandémie, 12 % ne prévoient pas en adopter une. Cette statistique est encore plus élevée dans le secteur de la fabrication de biens durables (38 %) où la nature des emplois exige davantage une présence physique.

Par ailleurs, la nature des emplois est le principal critère déterminant l’admissibilité au télétravail pour 85 % des organisations, tous secteurs confondus.

Télétravail, à temps partiel
Près de la moitié des organisations (47 %) ayant une politique ont établi ou établiront un nombre maximal de jours de télétravail par semaine. Cette statistique augmente pour le secteur de l’information, de la culture et du divertissement (77 %) et pour le secteur des services d’enseignement (86 %), puisqu’une présence physique est requise afin d’assurer le bon déroulement des activités.

La majorité des organisations prévoient un maximum de deux ou trois jours de télétravail par semaine. Une récente étude effectuée par Statistique Canada démontre d’ailleurs que 41 % des travailleurs souhaitent avoir un horaire similaire.

Télétravail depuis n’importe où
La pratique visant à permettre aux employés de faire du télétravail depuis n’importe où est encore peu populaire. Plusieurs aspects administratifs et fiscaux sont à prendre en considération et demandent un certain niveau d’analyse avant d’aller de l’avant. Toutefois :

  • 29 % des organisations le permettent à l’intérieur de la province
  • 15 % des organisations le permettent à l’intérieur des frontières du Canada
  • 6 % des organisations le permettent à l’étranger

Les plus petites organisations (moins de 200 employés) sont les plus flexibles à l’égard de cette pratique et la permettent selon des pourcentages de 35 %, 20 % et 11 %. Il va sans dire que les organisations de petite taille ont souvent moins de processus décisionnels, ce qui laisse plus de place à une gestion personnalisée.

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