CanaDon a publié les résultats du tout premier Sondage sur les compétences numériques dans le secteur caritatif canadien. Ce sondage, qui fournit des données de base cruciales sur la santé numérique du secteur caritatif canadien, a été conçu pour comprendre l’utilisation actuelle de la technologie et pour évaluer les obstacles potentiels à l’adoption de la technologie numérique et à l’amélioration des compétences numériques.

Plus de 1400 organismes de bienfaisance canadiens ont répondu au sondage, du 2 au 14 février 2021. Les principales constatations du sondage confirment que les organismes de bienfaisance sont à la traîne en matière d’adoption du numérique et d’investissement dans la technologie numérique, particulièrement en ce qui a trait aux petits organismes de bienfaisance. Le rapport presse les gouvernements et les mécènes de mieux comprendre les besoins opérationnels des organismes de bienfaisance. 

Voici les principaux résultats :

  • Un organisme de bienfaisance sur trois estime qu’il lui sera bientôt plus difficile de poursuivre son travail s’il n’améliore pas ses capacités numériques.
  • Il existe un important déficit de compétences, alors que la majorité des organismes de bienfaisance qualifient leur niveau de compétences numériques d’« assez bien » ou de « faible ».
  • Les petits organismes de bienfaisance sont plus susceptibles de souffrir d’un déficit de compétences numériques : 58 % des organismes de bienfaisance dont le revenu annuel est inférieur à 100 000 $ (soit 50 % de tous les organismes de bienfaisance) ne planifient pas l’intégration du numérique à leurs activités quotidiennes; ce pourcentage est plus du double de ce que l’on retrouve chez les plus grands organismes de bienfaisance. 
  • La majorité des organismes de bienfaisance croient qu’il est important d’adopter le numérique, mais plus des deux tiers indiquent que l’adoption de la technologie numérique est une priorité moins élevée.

« Ce rapport révèle les tiraillements quotidiens de la plupart des organismes de bienfaisance canadiens relativement à la capacité de prioriser l’adoption des compétences numériques », affirme Marina Glogovac, présidente-directrice générale de CanaDon. « Il y a une volonté d’étendre l’adoption des technologies numériques, surtout chez les plus petits organismes. Toutefois, sans le soutien matériel du gouvernement et des mécènes afin que les organismes de bienfaisance investissent dans le développement d’un plan stratégique numérique et acquièrent la technologie et les compétences essentielles, la survie de beaucoup d’organismes de bienfaisance est menacée. »

Le rapport présentant les résultats du Sondage sur les compétences numériques est disponible ici.

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Marina Glogovac, présidente-directrice générale de CanaDon.