Sophie Lemelin, directrice des communications et du marketing, Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ)

Expression utilisée fréquemment : Comment pouvons-nous être plus efficients? C’est la question que je pose le plus souvent à mes équipes. C’est ma déformation professionnelle issue de ma formation Lean Six Sigma.

Film favori (ou série favorite) : Sans contredit, la série Game of Throne, pour le chassé-croisé d’histoires et la profondeur des personnages d’une saison à l’autre.

Occupation préférée : Faire du sport, passer du temps en famille, lire, étudier, regarder des séries et, quand cela sera permis, voyager.

Fun fact : J’ai déjà fait une séance photo notamment inspirée de tableaux du peintre Leonard de Vinci.

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Je n’avais jamais imaginé travailler au MNBAQ. C’est donc sans véritable attente que j’ai entamé le processus de sélection, en abordant chaque étape avec transparence et curiosité. En rétrospective, je réalise que tous les éléments étaient là, rassemblés, que ce que j’avais à offrir correspondait parfaitement aux besoins actuels et futurs du Musée. Évidemment, le contexte de mon arrivée est particulier et requiert une approche humaine empreinte de respect et d’écoute. Mon prédécesseur, François Duchesne, décédé dans des circonstances dramatiques, était apprécié par ses pairs et a bâti une équipe compétente et tissée serrée. Je ferai donc honneur à ce legs en prenant soin de cette équipe par ma présence et mon soutien au quotidien.

Les défis seront multiples. Le Musée opère une transformation dans un contexte de pandémie, ce qui l’oblige à ajuster ses plans et à s’armer de patience. Bien que les objectifs de la planification stratégique 2018‑2022 soient dans leur dernière phase (il reste quelque 18 mois d’ici la fin), certains chantiers pourraient se poursuivre bien au-delà de cette échéance. Je pense notamment aux efforts en matière d’optimisation de processus et de développement des compétences, deux sujets qui me passionnent et qui rejoignent mes expertises.

Du côté des communications et du marketing, j’aurai à cœur d’accroître les revenus et de saisir les multiples opportunités de l’après‑pandémie. Les gens désireront reprendre leurs activités et le Musée demeurera une expérience sécuritaire, que ce soit pour les expositions, les activités de médiation, la restauration ou encore, les événements spéciaux à venir. Plusieurs moyens seront mis en place pour répondre aux différents besoins, mais le plus important sera de bâtir une infrastructure solide, permettant d’opérer un virage basé sur la donnée et la voix du client. L’équipe sera également mise à contribution pour accélérer la modernisation de l’image de marque de cette institution nationale.

Avec tous ces efforts, je suis convaincue que le MNBAQ se distinguera par son approche humaniste et innovante. Qu’est-ce qui me permettra de mesurer le succès de ces projets? Des résultats concrets, bien sûr, mais surtout, un beau travail d’équipe.