Le mandat du directeur du Devoir, Brian Myles, a été renouvelé pour une période de cinq ans le 24 février dernier. Les défis qu’il a relevés avec son équipe au cours de son premier mandat rendent compte d’une gestion habile et d’un leadership avisé dans le contexte du développement numérique du quotidien et des enjeux qui touchent l’industrie des médias. 

Dans une lettre publiée aujourd’hui, le président du conseil d’administration du Devoir, Me André Ryan, a confirmé le renouvellement de mandat de son directeur actuel, Brian Myles

Le président a souligné le parcours et les accomplissements de Brian Myles, tout en réaffirmant l’appui du conseil d’administration à son égard : « C’est avec beaucoup d’enthousiasme et de fierté qu’il me revient d’annoncer que Le Devoir a reconduit le mandat de son directeur, Brian Myles (…). Nous le félicitons chaleureusement et lui réitérons toute notre confiance et notre estime.» 

Le processus de renouvellement a été effectué en vertu des règles de la nouvelle Fiducie Le Devoir. Présidé par Me Ryan, le comité de renouvellement du mandat était composé des trois fiduciaires (Anne Joli-Coeur, Pierre Noreau et Pierrette Rayle) et de trois administrateurs du Devoir (André Forgues, Lucie Rémillard et André Véronneau). Quoique les règles de gouvernance ne nécessitent pas l’approbation du conseil d’administration du Devoir, celui-ci a apporté son soutien unanime à la décision. 

La Fiducie Le Devoir détient les actions de contrôle du Devoir, qu’elle confie au directeur pour la durée de son mandat. Cette fiducie à but non lucratif est garante de l’indépendance et de l’inaliénabilité du Devoir, en conformité avec les volontés de son fondateur, Henri Bourassa. 

De 2016 à 2021, sous la direction de Brian Myles, Le Devoir a accéléré sa transformation numérique et a revu son positionnement de marque. Le quotidien a multiplié les canaux et les outils pour rejoindre ses lecteurs en développant des infolettres éditoriales et thématiques, en introduisant des contenus et publications vidéo et en intégrant le journalisme de données aux pratiques rédactionnelles. Par ailleurs, animé par la détermination de son directeur, Le Devoir a actualisé son image de marque, en modernisant notamment son logo et sa grille graphique en 2018.

Sans jamais délaisser son édition papier ou ses principes fondateurs, Le Devoir a ainsi évolué dans un esprit de continuité, passant de journal à média en consolidant sa présence sur les différentes plateformes numériques. 

«Nous devons ce succès aux lecteurs et aux donateurs, qui nous soutiennent tous les jours. Mais aussi aux membres du personnel, qui font du Devoir ce média d’exception dans le paysage», affirme le directeur. 

Ce premier mandat coïncide également avec quatre années de rentabilité financière pour le quotidien, qui est passé en cinq ans de 110 à 134 employés pour soutenir son essor numérique. La réflexion stratégique menée par Brian Myles et le comité de direction, avec l’appui du conseil d’administration formé de bénévoles, a également permis d’affiner la stratégie d’abonnements payants du Devoir et de consacrer un modèle d’affaires plus résilient, appuyé sur la croissance des revenus numériques. 

À l’aube de son second mandat, le directeur entretient de nombreux projets. «L’une des principales clés de l’expansion du Devoir est l’augmentation et la diversification de ses contenus, explique Brian Myles. Le Devoir doit accroître son lectorat, agrandir ses niches de prédilection et enrichir son offre rédactionnelle afin de toucher davantage de Québécois et de Québécoises.» 

Pour ce faire, le directeur souhaite que les pratiques évoluent vers une culture de l’engagement et de la donnée. «Les outils de mesure d’audience permettent d’avoir une compréhension fine de notre lectorat. À terme, dans toute la chaîne de production, Le Devoir devra s’employer à créer des contenus à valeur ajoutée, qui refléteront les habitudes d’information, les intérêts et les besoins des lecteurs», précise-t-il. 

Ces visées ambitieuses n’entreront toutefois pas en contradiction avec les valeurs profondes du Devoir. Le directeur est fermement engagé à préserver les traditions de rigueur, de qualité et d’indépendance qui ont toujours constitué l’identité profonde du quotidien. « La mission et les raisons d’être du Devoir ne changeront pas. Il continuera de défendre la vitalité de la nation québécoise, sa langue et sa culture distinctes, et d’encourager la participation citoyenne au débat démocratique.» 

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Brian Myles