Mission inclusion, le nouveau nom de L’ŒUVRE LÉGER, lance une grande campagne de financement pour soutenir les femmes et les familles, comme celles du Burkina Faso, où elle est présente depuis une vingtaine d’années.

Durement touché par les conséquences économiques et sociales de la pandémie, le terrorisme et les changements climatiques, ce pays figure parmi les plus pauvres au monde. Près de 1 personne sur 2 vit en dessous du seuil de pauvreté. Grâce à des organismes partenaires établis en permanence sur les lieux, Mission inclusion projette d’aider 50 000 femmes à se tourner vers l’agriculture durable, élément essentiel de leur autonomie financière, sociale et familiale.

Les enjeux reliés à cette autonomie sont multiples, c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Mission inclusion engage des actions concrètes pour accompagner les populations rurales et les aider à surmonter les défis d’adaptation aux changements climatiques.

« Il faut être ingénieux, faire appel à des pratiques innovantes, souligne Charles Mugiraneza, gestionnaire – projets majeurs en Afrique de Mission inclusion. Avec nos partenaires (APIL, AFDR, USSCPA), nous préconisons l’agroécologie par la combinaison de l’agriculture, de l’élevage et du reboisement.»

Un investissement à échelle humaine qui génère à la fois des retombées financières et le retour à la dignité humaine, élément phare de la mission de la fondation.

La situation économique du Burkina Faso, déjà précaire, s’est aggravée en raison de la COVID-19. La pandémie, ajoutée aux attaques des troupes armées djihadistes et aux changements climatiques, a provoqué un ralentissement économique inquiétant. Mission inclusion, grâce à la solidarité et aux dons de la population québécoise, entre autres, a déjà pu venir en aide auprès de 20 000 burkinabés ces 5 dernières années. La fondation est en mesure de rejoindre des milliers d’autres productrices agricoles via ses contacts privilégiés sur le terrain et les techniques agricoles de développement durable.

L'approche se concentre sur les fermes familiales, les productrices agricoles et l’entrepreneuriat féminin. La fondation veut continuer de créer des coopératives de femmes, car celles-ci sont au cœur du développement agricole, économique et social au Burkina Faso.

«Avant, je n’avais pas accès à la terre pour produire. Maintenant, je suis productrice ! Je produis le niébé, le sorgho, l’arachide. Chaque saison, je produis tout ! J’ai quatre enfants et grâce à Mission inclusion, c’est propre dans mon ménage ! Je peux les nourrir, payer la scolarité, l’habillement, la santé… Je vais continuer. Mais il faut que les femmes de ma coopérative puissent me suivre pour avoir une chance de réussir», déclare Limata Zono, productrice agricole du Burkina Faso.